Texte intégral
BFM Le 09/09/2004
Fabrice Lundy : Sur fond de 35 heures, de discussions sur le service minimum, c'est la rentrée ce matin de la CFE-CGC. L'assouplissement des 35 heures, à la CGC, on dit oui, mais sous certaines conditions ?
Jean-Luc Cazettes : Avant de commencer à parler de l'assouplissement des 35 heures, on souhaite la sécurisation du travail pour les salariés en poste. Et en plus, on estime que le sujet n'est pas vraiment un sujet d'actualité, parce que plus on regarde autour de nous, dans les entreprises, et moins on trouve une volonté de remettre en cause tout ce qu'ils ont gagné avec les 35 heures, à savoir la flexibilité, l'annualisation, le blocage des rémunérations. C'est sûr que si on revient sur les 35 heures, on reviendra sur tout cela également.
FL : Alors comment assouplir ces 35 heures, le cas échéant, si on décide de les assouplir ? Est-ce qu'il faut par exemple, comme on le murmure, mutualiser les heures supplémentaires à l'échelle des entreprises, c'est-à-dire un contingent par entreprise, assouplir le compte épargne temps, ou alors étendre le régime des heures supplémentaires applicable aux entreprises de moins de 20 salariés ?
JLC : Je pense que dans cette affaire-là, il faut d'abord laisser le libre choix aux salariés. Moi je suis d'accord avec l'idée que certains salariés veulent travailler plus et gagner plus, sauf qu'il faut que ça soit une décision personnelle et que ça ne soit pas imposé par l'entreprise. Or actuellement, je rappelle que les heures supplémentaires, et même les heures supplémentaires dans le cadre législatif actuel, on ne peut pas les refuser. Donc il faut de ce côté-là donner réellement un libre choix, avec un organisme de contrôle de branche, au salarié, pour qu'effectivement il accepte des heures supplémentaires s'il a envie d'une rémunération supplémentaire.
FL : C'est donc le Medef qui a terminé ces entretiens avec Gérard Larcher. On ne peut pas dire que les relations entre le gouvernement et l'organisation patronale se soient vraiment améliorées à l'issue de cet entretien.
JLC : L'organisation patronale avec ce gouvernement n'a pas à pleurer de l'attitude qui a été jusqu'à présent celle des différents ministres. Il y a eu la loi sur le dialogue social, il y a la remise en cause éventuelle des 35 heures, il y a le débat sur les restructurations, sur la remise en cause également du code du travail, sur le changement en ce qui concerne les contraintes de l'assurance chômage. Il faut vraiment que monsieur Seillière soit d'une parfaite mauvaise foi pour s'en prendre au gouvernement.
FL : Il y a dix minutes on était en ligne avec Jean-Paul Huchon, le président de la région Ile-de-France, qui propose, pour lutter contre les délocalisations, que les entreprises devront rembourser les aides régionales si jamais il y a un plan social. Qu'est-ce que vous en pensez ?
JLC : Il n'y a pas que les aides régionales. C'est vrai qu'on a un certain nombre d'entreprises qui viennent et changent leur implantation au fur et à mesure des avantages fiscaux, locaux ou nationaux, qu'ils peuvent en retirer. Ils viennent s'implanter dans telle région parce qu'il y a des aides, ils repartent vers telle autre parce qu'il y a de nouvelles aides, et ainsi de suite. Donc c'est normal que, ayant vécu de l'argent public, le jour où il n'y a plus la contrepartie en matière d'emploi, elles remboursent cet argent public. Je remarque au passage, d'ailleurs, que les entreprises, si jalouses de leur indépendance financière et de leur rendement, n'hésitent pas à prendre l'argent des pouvoirs publics, qu'ils soient régionaux ou nationaux, tout en privatisant évidemment les bénéfices.
FL : Vous serez évidemment reçu par Gilles de Robien pour parler du service minimum dans les transports, pour plancher sur ce rapport Mandelkern remis au mois de juillet, qui préconise un cadre législatif pour réformer le droit de grève et qui propose notamment cette déclaration individuelle de grève 48 heures à l'avance, pour mieux gérer la prévision du trafic. Vous, quelle est votre position ? Il faut une loi ou il ne faut pas une loi ?
JLC : Moi je ne suis pas persuadé qu'une loi ne va pas mettre un peu le feu aux poudres. Ce qui serait important c'est de parvenir, à la SNCF, parce que le problème est essentiellement celui de la SNCF, à ce qu'il s'est fait au niveau de la RATP, c'est-à-dire un accord avec les organisations syndicales, avec un délai de négociation. Le vrai problème à la SNCF, c'est que le président de la SNCF n'est pas libre dans la négociation et que la tutelle est particulièrement prenante et ne lui donne le pouvoir de négocier, à la limite, qu'à la veille de l'expiration du préavis. Donc on arrive toujours à la grève d'abord, la négociation après. Si on peut remettre un peu d'ordre là-dedans, c'est-à-dire que si la tutelle accepte de donner au président de la SNCF les moyens réels de négocier et si à ce moment-là il y a un accord de méthode, je pense qu'on doit pouvoir économiser bien des jours de grève dans cette entreprise nationale.
(source http://www.cfecgc.org, le 14 septembre 2004)
Le 16/09/2004 par Courrier Cadres
Courrier Cadres : Les 35 heures des cadres peuvent-elles être remises en question ?
Jean-Luc Cazettes : Je ne sais pas si les 35 heures vont être remises en question. Mais il faut rappeler que les cadres ont payé les 35 heures par la suppression de la durée maximale de travail de 10 heures par jour : ils sont maintenant régis par le décret européen autorisant des journées maximales de 13 heures. Si on doit revenir sur les 35 heures, il faudra alors revenir également sur la durée de 13 heures qui est monnaie courante dans certains secteurs comme la grande distribution. Les 35 heures ont entraîné une aggravation de la durée de travail de 20 % par rapport aux 39 heures. Les cadres au forfait jours travaillent en effet 217 jours par an. Or le passage au forfait jours a été détourné de son objet par certaines entreprises. Au départ, l'idée était de dire : un cadre ne pointe pas donc on passe au forfait jours. Mais avec 217 jours multipliés par 10 heures, on est déjà à 2170 heures, soit beaucoup plus que le plafond de 1600 heures prévu par la loi ! Nous ne renégocierons pas les 35 heures car il est hors de question d'aggraver les conditions de travail alors que plusieurs rapports montrent que les cadres sont de plus en plus stressés.
CC : Faut-il augmenter simultanément la durée du travail des cadres et leurs salaires ?
JLC : Les cadres en font déjà beaucoup. Notre dernier baromètre indique qu'ils estiment qu'ils ne sont pas rémunérés à la hauteur de leur travail.Cette proposition ne paraît pas régler le problème, même si l'on peut imaginer dans un cadre prédéfini de travailler un peu plus moyennant une augmentation de salaire.
CC : Les 35 heures nuisent-elles à la compétitivité des entreprises ?
JLC : La RTT a amélioré la compétitivité des grandes entreprises qui ont été amenées à travailler sur de nouveaux schémas organisationnels. Toutes les études montrent que les Français sont les champions de la productivité dans les pays développés. Avec l'annualisation, les entreprises se sont posé de nouvelles questions sur leur organisation et ont gagné en efficacité grâce à une plus grande flexibilité. Avec les RTT, les cadres restent plus longtemps au bureau. Ce ne sont pas les 35 heures qui ont provoqué les délocalisations, la réponse est plutôt à chercher du côté du coût global du travail.
Propos recueillis par Eva Emeyrat et Bernard Domergue
(Source http://www.cfecgc.org, le 22 septembre 2004)
Le 21/09/2004 par Le Parisien
Catherine Gaste-Peclers : Etiez-vous au courant de ces nouvelles dispositions ?
Jean-Luc Cazettes : Le projet de texte, qui avait été soumis fin juin à la Caisse nationale d'assurance vieillesse où nous siégeons avait déjà déclenché un vote unanime " contre " des syndicats. Même les employeurs étaient opposés. Et l'on pensait que le gouvernement avait tiré les conséquences de cet avis négatif. En général quand un texte est rejeté unanimement, on en rediscute après sur de nouvelles bases. Ces nouvelles règles sont une atteinte aux principes contributifs d'un régime de retraite, où l'on reçoit des prestations en fonction de ses cotisations. Là, cette mesure a pour effet d'éliminer les cadres et les techniciens du bénéfice des pensions de leur conjoint décédé. Tout cela pour faire des économies... sur le dos des veuves et des veufs. C'est insupportable.
CGP : Pensez-vous que le choix de cette date, le 24 août, pour faire passer ce décret, soit un hasard ?
JLC : Dans la mesure où le gouvernement a refusé de changer une virgule à ce texte, cette date n'est pas innocente. Mais nous n'en resterons pas là. Nous sommes submergés d'appels de cadres en activité ou à la retraite. Les associations de retraités sont évidemment avec nous.
CGP : Et les autres organisations syndicales ?
JLC : Ça les intéresse moins, car cette mesure concerne essentiellement les cadres. Chez nous l'exaspération monte. Ajouté à ce décret, un certain nombre de déclarations du gouvernement... Il est clair aujourd'hui que les cadres sont dans la ligne de mire. Si le gouvernement ne fait pas machine arrière sur ce texte, nous irons devant les tribunaux en France comme en Europe. Et si nous n'aboutissons pas, nous ferons alors marcher notre pouvoir de nuisance électoral. Nous n'hésiterons pas à faire condamner un gouvernement qui n'hésite pas à s'en prendre aux veufs et veuves sans défense.
Propos recueillis par Catherine Gasté-Peclers
(source http://www.cfecgc.org, le 22 septembre 2004)
Fabrice Lundy : Sur fond de 35 heures, de discussions sur le service minimum, c'est la rentrée ce matin de la CFE-CGC. L'assouplissement des 35 heures, à la CGC, on dit oui, mais sous certaines conditions ?
Jean-Luc Cazettes : Avant de commencer à parler de l'assouplissement des 35 heures, on souhaite la sécurisation du travail pour les salariés en poste. Et en plus, on estime que le sujet n'est pas vraiment un sujet d'actualité, parce que plus on regarde autour de nous, dans les entreprises, et moins on trouve une volonté de remettre en cause tout ce qu'ils ont gagné avec les 35 heures, à savoir la flexibilité, l'annualisation, le blocage des rémunérations. C'est sûr que si on revient sur les 35 heures, on reviendra sur tout cela également.
FL : Alors comment assouplir ces 35 heures, le cas échéant, si on décide de les assouplir ? Est-ce qu'il faut par exemple, comme on le murmure, mutualiser les heures supplémentaires à l'échelle des entreprises, c'est-à-dire un contingent par entreprise, assouplir le compte épargne temps, ou alors étendre le régime des heures supplémentaires applicable aux entreprises de moins de 20 salariés ?
JLC : Je pense que dans cette affaire-là, il faut d'abord laisser le libre choix aux salariés. Moi je suis d'accord avec l'idée que certains salariés veulent travailler plus et gagner plus, sauf qu'il faut que ça soit une décision personnelle et que ça ne soit pas imposé par l'entreprise. Or actuellement, je rappelle que les heures supplémentaires, et même les heures supplémentaires dans le cadre législatif actuel, on ne peut pas les refuser. Donc il faut de ce côté-là donner réellement un libre choix, avec un organisme de contrôle de branche, au salarié, pour qu'effectivement il accepte des heures supplémentaires s'il a envie d'une rémunération supplémentaire.
FL : C'est donc le Medef qui a terminé ces entretiens avec Gérard Larcher. On ne peut pas dire que les relations entre le gouvernement et l'organisation patronale se soient vraiment améliorées à l'issue de cet entretien.
JLC : L'organisation patronale avec ce gouvernement n'a pas à pleurer de l'attitude qui a été jusqu'à présent celle des différents ministres. Il y a eu la loi sur le dialogue social, il y a la remise en cause éventuelle des 35 heures, il y a le débat sur les restructurations, sur la remise en cause également du code du travail, sur le changement en ce qui concerne les contraintes de l'assurance chômage. Il faut vraiment que monsieur Seillière soit d'une parfaite mauvaise foi pour s'en prendre au gouvernement.
FL : Il y a dix minutes on était en ligne avec Jean-Paul Huchon, le président de la région Ile-de-France, qui propose, pour lutter contre les délocalisations, que les entreprises devront rembourser les aides régionales si jamais il y a un plan social. Qu'est-ce que vous en pensez ?
JLC : Il n'y a pas que les aides régionales. C'est vrai qu'on a un certain nombre d'entreprises qui viennent et changent leur implantation au fur et à mesure des avantages fiscaux, locaux ou nationaux, qu'ils peuvent en retirer. Ils viennent s'implanter dans telle région parce qu'il y a des aides, ils repartent vers telle autre parce qu'il y a de nouvelles aides, et ainsi de suite. Donc c'est normal que, ayant vécu de l'argent public, le jour où il n'y a plus la contrepartie en matière d'emploi, elles remboursent cet argent public. Je remarque au passage, d'ailleurs, que les entreprises, si jalouses de leur indépendance financière et de leur rendement, n'hésitent pas à prendre l'argent des pouvoirs publics, qu'ils soient régionaux ou nationaux, tout en privatisant évidemment les bénéfices.
FL : Vous serez évidemment reçu par Gilles de Robien pour parler du service minimum dans les transports, pour plancher sur ce rapport Mandelkern remis au mois de juillet, qui préconise un cadre législatif pour réformer le droit de grève et qui propose notamment cette déclaration individuelle de grève 48 heures à l'avance, pour mieux gérer la prévision du trafic. Vous, quelle est votre position ? Il faut une loi ou il ne faut pas une loi ?
JLC : Moi je ne suis pas persuadé qu'une loi ne va pas mettre un peu le feu aux poudres. Ce qui serait important c'est de parvenir, à la SNCF, parce que le problème est essentiellement celui de la SNCF, à ce qu'il s'est fait au niveau de la RATP, c'est-à-dire un accord avec les organisations syndicales, avec un délai de négociation. Le vrai problème à la SNCF, c'est que le président de la SNCF n'est pas libre dans la négociation et que la tutelle est particulièrement prenante et ne lui donne le pouvoir de négocier, à la limite, qu'à la veille de l'expiration du préavis. Donc on arrive toujours à la grève d'abord, la négociation après. Si on peut remettre un peu d'ordre là-dedans, c'est-à-dire que si la tutelle accepte de donner au président de la SNCF les moyens réels de négocier et si à ce moment-là il y a un accord de méthode, je pense qu'on doit pouvoir économiser bien des jours de grève dans cette entreprise nationale.
(source http://www.cfecgc.org, le 14 septembre 2004)
Le 16/09/2004 par Courrier Cadres
Courrier Cadres : Les 35 heures des cadres peuvent-elles être remises en question ?
Jean-Luc Cazettes : Je ne sais pas si les 35 heures vont être remises en question. Mais il faut rappeler que les cadres ont payé les 35 heures par la suppression de la durée maximale de travail de 10 heures par jour : ils sont maintenant régis par le décret européen autorisant des journées maximales de 13 heures. Si on doit revenir sur les 35 heures, il faudra alors revenir également sur la durée de 13 heures qui est monnaie courante dans certains secteurs comme la grande distribution. Les 35 heures ont entraîné une aggravation de la durée de travail de 20 % par rapport aux 39 heures. Les cadres au forfait jours travaillent en effet 217 jours par an. Or le passage au forfait jours a été détourné de son objet par certaines entreprises. Au départ, l'idée était de dire : un cadre ne pointe pas donc on passe au forfait jours. Mais avec 217 jours multipliés par 10 heures, on est déjà à 2170 heures, soit beaucoup plus que le plafond de 1600 heures prévu par la loi ! Nous ne renégocierons pas les 35 heures car il est hors de question d'aggraver les conditions de travail alors que plusieurs rapports montrent que les cadres sont de plus en plus stressés.
CC : Faut-il augmenter simultanément la durée du travail des cadres et leurs salaires ?
JLC : Les cadres en font déjà beaucoup. Notre dernier baromètre indique qu'ils estiment qu'ils ne sont pas rémunérés à la hauteur de leur travail.Cette proposition ne paraît pas régler le problème, même si l'on peut imaginer dans un cadre prédéfini de travailler un peu plus moyennant une augmentation de salaire.
CC : Les 35 heures nuisent-elles à la compétitivité des entreprises ?
JLC : La RTT a amélioré la compétitivité des grandes entreprises qui ont été amenées à travailler sur de nouveaux schémas organisationnels. Toutes les études montrent que les Français sont les champions de la productivité dans les pays développés. Avec l'annualisation, les entreprises se sont posé de nouvelles questions sur leur organisation et ont gagné en efficacité grâce à une plus grande flexibilité. Avec les RTT, les cadres restent plus longtemps au bureau. Ce ne sont pas les 35 heures qui ont provoqué les délocalisations, la réponse est plutôt à chercher du côté du coût global du travail.
Propos recueillis par Eva Emeyrat et Bernard Domergue
(Source http://www.cfecgc.org, le 22 septembre 2004)
Le 21/09/2004 par Le Parisien
Catherine Gaste-Peclers : Etiez-vous au courant de ces nouvelles dispositions ?
Jean-Luc Cazettes : Le projet de texte, qui avait été soumis fin juin à la Caisse nationale d'assurance vieillesse où nous siégeons avait déjà déclenché un vote unanime " contre " des syndicats. Même les employeurs étaient opposés. Et l'on pensait que le gouvernement avait tiré les conséquences de cet avis négatif. En général quand un texte est rejeté unanimement, on en rediscute après sur de nouvelles bases. Ces nouvelles règles sont une atteinte aux principes contributifs d'un régime de retraite, où l'on reçoit des prestations en fonction de ses cotisations. Là, cette mesure a pour effet d'éliminer les cadres et les techniciens du bénéfice des pensions de leur conjoint décédé. Tout cela pour faire des économies... sur le dos des veuves et des veufs. C'est insupportable.
CGP : Pensez-vous que le choix de cette date, le 24 août, pour faire passer ce décret, soit un hasard ?
JLC : Dans la mesure où le gouvernement a refusé de changer une virgule à ce texte, cette date n'est pas innocente. Mais nous n'en resterons pas là. Nous sommes submergés d'appels de cadres en activité ou à la retraite. Les associations de retraités sont évidemment avec nous.
CGP : Et les autres organisations syndicales ?
JLC : Ça les intéresse moins, car cette mesure concerne essentiellement les cadres. Chez nous l'exaspération monte. Ajouté à ce décret, un certain nombre de déclarations du gouvernement... Il est clair aujourd'hui que les cadres sont dans la ligne de mire. Si le gouvernement ne fait pas machine arrière sur ce texte, nous irons devant les tribunaux en France comme en Europe. Et si nous n'aboutissons pas, nous ferons alors marcher notre pouvoir de nuisance électoral. Nous n'hésiterons pas à faire condamner un gouvernement qui n'hésite pas à s'en prendre aux veufs et veuves sans défense.
Propos recueillis par Catherine Gasté-Peclers
(source http://www.cfecgc.org, le 22 septembre 2004)