Texte intégral
Monsieur le Président,
Madame et Messieurs les Sénateurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est pour moi une joie et un honneur de vous accueillir dans les salons de la Présidence du Sénat, juste un an, jour pour jour, après notre dernière rencontre, dans mon bureau.
Une joie, car vous savez, Monsieur le Président, l'attachement particulier que nous portons à votre pays et à votre institution.
Un honneur, car nous savons, Monsieur le Président, la part active que vous avez prise dans le nouveau départ de votre pays, qui a retrouvé la croissance en même temps que la stabilité.
Vous qui êtes proche du Président de la République, Monsieur RAVALOMANANA, je ne vous apprendrai pas que le Président du Sénat de la République française a accompagné son accession au pouvoir, durant ces longs mois du premier semestre 2002. Ce sont des choses qu'on n'oublie pas et qui ont créé entre nous, votre Président et moi-même, une confiance, une complicité et une amitié.
Vous l'aurez compris, Monsieur le Président, vous êtes ici chez vous, vous-même et votre brillante et grande délégation.
Au début d'une mission de plus d'une semaine dans notre pays, je puis sans risquer la répétition -mais la répétition n'est-elle pas un outil pédagogique- insister sur l'excellence de nos relations bilatérales. La meilleure preuve en est la visite effectuée par le Président CHIRAC à Madagascar en juillet dernier et le déplacement qu'il y fera de nouveau, en mars prochain.
J'aurai, pour ma part, grand plaisir à répondre enfin à votre invitation et à me rendre dans votre chère île, au mois d'avril prochain. Je m'en réjouis d'avance. Nos relations interparlementaires sont en effet aussi denses que privilégiées, grâce notamment à l'action inlassable et désormais ancienne de notre groupe interparlementaire, que préside notre collègue et ami, le Questeur Jean FAURE.
Monsieur le Président,
Parce que les Français s'intéressent à Madagascar, ils se félicitent que vos efforts pour la croissance et la modernisation aient été couronnés de succès, avec près de 10 % de croissance en 2003 et plus de 5 % l'année dernière.
Cette bonne gestion, saluée par les institutions financières internationales, vous a notamment permis de bénéficier d'un allègement substantiel de la dette.
Vous le savez, la France a toujours soutenu les réformes engagées par votre pays depuis trois ans. Madagascar est l'un des principaux bénéficiaires de notre aide publique au développement et nous venons d'annuler, en novembre dernier, la quasi totalité de nos créances publiques (plus de 375 millions d'euros).
Il y a l'aide directe, très importante, on l'a vu. Mais il y a aussi l'aide indirecte, tout aussi importante, et qui fait de nous votre plus fidèle avocat auprès des institutions financières internationales ou de l'Union européenne, acteurs essentiels à votre nouveau départ.
Et puis, à côté de l'Etat, il y a aussi ce que peuvent faire les entreprises françaises, déjà bien implantées dans votre île puisqu'elles y emploient environ 100 000 salariés.
Je sais que votre Président de la République fait du développement du secteur privé sa première priorité. Et je sais qu'il a raison !
Je sais aussi que plusieurs sociétés françaises sont intéressées par des projets de privatisation à Madagascar, notamment dans les domaines portuaire ou aéroportuaire. A elles de jouer mais je sais qu'elles peuvent d'ores et déjà compter sur l'action dynamique de votre ambassadeur à Paris, qui ne cesse de militer en faveur du renforcement des échanges entre les secteurs privés français et malgache.
La politique comme l'économie nous rapprochent donc. Mais je ne serais pas complet si je ne rappelais pas que Madagascar accueille la plus importante communauté française de l'hémisphère sud, tout comme la France accueille la plus importante communauté malgache à l'étranger. Deux traits qui achèvent de nous unir.
Je pourrais continuer encore longtemps, Monsieur le Président, tant Madagascar est pour la France et les Français source d'inspiration, de promesses et d'espoir(s).
Mais je voudrais maintenant vous laisser la parole, non sans avoir auparavant dit bien fort :
Vive Madagascar !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-malgache !
(Source http://www.senat.fr, le 27 janvier 2005)
Madame et Messieurs les Sénateurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est pour moi une joie et un honneur de vous accueillir dans les salons de la Présidence du Sénat, juste un an, jour pour jour, après notre dernière rencontre, dans mon bureau.
Une joie, car vous savez, Monsieur le Président, l'attachement particulier que nous portons à votre pays et à votre institution.
Un honneur, car nous savons, Monsieur le Président, la part active que vous avez prise dans le nouveau départ de votre pays, qui a retrouvé la croissance en même temps que la stabilité.
Vous qui êtes proche du Président de la République, Monsieur RAVALOMANANA, je ne vous apprendrai pas que le Président du Sénat de la République française a accompagné son accession au pouvoir, durant ces longs mois du premier semestre 2002. Ce sont des choses qu'on n'oublie pas et qui ont créé entre nous, votre Président et moi-même, une confiance, une complicité et une amitié.
Vous l'aurez compris, Monsieur le Président, vous êtes ici chez vous, vous-même et votre brillante et grande délégation.
Au début d'une mission de plus d'une semaine dans notre pays, je puis sans risquer la répétition -mais la répétition n'est-elle pas un outil pédagogique- insister sur l'excellence de nos relations bilatérales. La meilleure preuve en est la visite effectuée par le Président CHIRAC à Madagascar en juillet dernier et le déplacement qu'il y fera de nouveau, en mars prochain.
J'aurai, pour ma part, grand plaisir à répondre enfin à votre invitation et à me rendre dans votre chère île, au mois d'avril prochain. Je m'en réjouis d'avance. Nos relations interparlementaires sont en effet aussi denses que privilégiées, grâce notamment à l'action inlassable et désormais ancienne de notre groupe interparlementaire, que préside notre collègue et ami, le Questeur Jean FAURE.
Monsieur le Président,
Parce que les Français s'intéressent à Madagascar, ils se félicitent que vos efforts pour la croissance et la modernisation aient été couronnés de succès, avec près de 10 % de croissance en 2003 et plus de 5 % l'année dernière.
Cette bonne gestion, saluée par les institutions financières internationales, vous a notamment permis de bénéficier d'un allègement substantiel de la dette.
Vous le savez, la France a toujours soutenu les réformes engagées par votre pays depuis trois ans. Madagascar est l'un des principaux bénéficiaires de notre aide publique au développement et nous venons d'annuler, en novembre dernier, la quasi totalité de nos créances publiques (plus de 375 millions d'euros).
Il y a l'aide directe, très importante, on l'a vu. Mais il y a aussi l'aide indirecte, tout aussi importante, et qui fait de nous votre plus fidèle avocat auprès des institutions financières internationales ou de l'Union européenne, acteurs essentiels à votre nouveau départ.
Et puis, à côté de l'Etat, il y a aussi ce que peuvent faire les entreprises françaises, déjà bien implantées dans votre île puisqu'elles y emploient environ 100 000 salariés.
Je sais que votre Président de la République fait du développement du secteur privé sa première priorité. Et je sais qu'il a raison !
Je sais aussi que plusieurs sociétés françaises sont intéressées par des projets de privatisation à Madagascar, notamment dans les domaines portuaire ou aéroportuaire. A elles de jouer mais je sais qu'elles peuvent d'ores et déjà compter sur l'action dynamique de votre ambassadeur à Paris, qui ne cesse de militer en faveur du renforcement des échanges entre les secteurs privés français et malgache.
La politique comme l'économie nous rapprochent donc. Mais je ne serais pas complet si je ne rappelais pas que Madagascar accueille la plus importante communauté française de l'hémisphère sud, tout comme la France accueille la plus importante communauté malgache à l'étranger. Deux traits qui achèvent de nous unir.
Je pourrais continuer encore longtemps, Monsieur le Président, tant Madagascar est pour la France et les Français source d'inspiration, de promesses et d'espoir(s).
Mais je voudrais maintenant vous laisser la parole, non sans avoir auparavant dit bien fort :
Vive Madagascar !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-malgache !
(Source http://www.senat.fr, le 27 janvier 2005)