Texte intégral
Monsieur le Président de la République,
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est pour le Sénat de la République française et pour son Président un honneur et une joie d'accueillir le Président de la République de Madagascar à l'occasion de la remise du Prix Louise Michel, dont il est l'heureux lauréat.
Comme vous le savez, le Prix Louise Michel récompense une personnalité qui a su exprimer et promouvoir les valeurs de notre République.
Cette promotion de la citoyenneté, cette priorité donnée au dialogue et au respect de l'autre guident l'action du Centre d'Etudes Politiques et de Société, qui organise la manifestation qui nous réunit ce soir.
Sous la houlette de sa présidente, Mme Janette BRUTELLE-DUBA, ce centre est un lieu reconnu de rencontre et d'échange, où se retrouvent des hommes et des femmes de bonne volonté, issus de tous les horizons politiques, pour confronter leurs idées et leurs analyses, dans un esprit de tolérance et d'ouverture.
Tout cela est fort utile dans le climat actuel de désaffection des Français à l'égard du politique et de la politique.
Monsieur le Président de la République,
Vous l'aurez compris, la distinction que vous recevez aujourd'hui nous tient particulièrement à cur.
Vous me permettrez, au passage, de rappeler que plusieurs personnalités illustres ont l'ont reçue avant vous, parmi lesquelles on compte plusieurs Chefs d'Etat ou de gouvernement.
Et non des moindres ! Qu'on en juge : Messieurs CHIRAC, MOUBARAK, BEN ALI, DIOUF et BIYA voisinent avec Messieurs BALLADUR, HARIRI ou GONZALEZ.
En vous attribuant le Prix Louise Michel, du nom de la " louve rouge ", au caractère trempé et aux idéaux profondément sociaux, la France souhaite avant tout rendre honneur à l'un de ses meilleurs amis, depuis longtemps avocat de notre belle devise : Liberté, Egalité, Fraternité.
Monsieur le Président de la République,
Je suis particulièrement heureux d'avoir l'honneur de vous remettre personnellement ce prix.
D'abord, parce qu'il traduit bien la conception que je me fais de la politique, qui doit toujours être au service de l'Homme, le seul combat qui vaille.
Ensuite, parce que vous savez, Monsieur le Président de la République, l'estime et l'amitié que je vous porte, en particulier depuis ces longs mois du premier semestre 2002, qui ont précédé votre accession à la Présidence de la République de Madagascar. Le Sénat de la République française -et votre serviteur- avaient suivi de très près cette affaire -le téléphone est une belle invention- persuadés dès le début -et nous n'étions pas pléthore...- que vous incarniez l'avenir et l'espoir de la Grande Île.
Je le rappelais hier encore, alors que je recevais à déjeuner votre ami Guy RAJEMISON, Président du Sénat de la République de Madagascar, qui accomplit en ce moment même, avec plusieurs de ses collègues, une mission d'une semaine à Paris, avec de nombreuses réunions de travail au sein de notre Haute Assemblée. Permettez-moi de saluer leur présence aujourd'hui, toujours aussi amicale.
Je dois dire, Monsieur le Président de la République, que cette estime et cette sympathie se retrouvent chez mes compatriotes, tous sincèrement attachés à Madagascar. La communauté française de Madagascar est d'ailleurs la première communauté française de l'hémisphère sud, tout comme la communauté malgache en France est la première du monde.
En vous décernant ce prix prestigieux, ce n'est pas seulement Madagascar qu'on honore, en la personne de son Président de la République. C'est aussi l'homme. C'est aussi vous, Monsieur le Président de la République, cher Marc, cher ami.
Votre parcours est en effet exceptionnel, vous qui aimez vous présenter comme un autodidacte, qui a commencé sa vie professionnelle dans la petite entreprise familiale, avant de la transformer en un grand groupe, l'un des plus importants du pays.
Non content de ce succès économique, vous passez à la vitesse de l'éclair des affaires à la politique en emportant, à la surprise générale, la mairie de Tananarive, lors des élections municipales de novembre 1999.
Ce succès rapide vous donnera des ailes et vous permettra de remporter brillamment les fameuses élections présidentielles de décembre 2001.
A partir de là, nouvelle accélération ! Une fois véritablement installé au pouvoir, en juillet 2002, vous vous lancez sans coup férir dans la modernisation de Madagascar, qui bénéficie aujourd'hui d'une stabilité, d'une croissance et d'une confiance restaurées.
Ayant fait le choix audacieux, courageux mais nécessaire des réformes structurelles et de la priorité au secteur privé, vous pouvez d'ores et déjà être fier de votre bilan, où l'actif domine sans conteste.
Pour toutes ces raisons, c'est avec autant de joie que de conviction que je vous remets le Prix Louise Michel.
Bon vent, Monsieur le Président de la République, et tous nos vux, pour Madagascar et pour vous-même.
Je vous remercie.
(Source http://www.senat.fr, le 27 janvier 2005)
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est pour le Sénat de la République française et pour son Président un honneur et une joie d'accueillir le Président de la République de Madagascar à l'occasion de la remise du Prix Louise Michel, dont il est l'heureux lauréat.
Comme vous le savez, le Prix Louise Michel récompense une personnalité qui a su exprimer et promouvoir les valeurs de notre République.
Cette promotion de la citoyenneté, cette priorité donnée au dialogue et au respect de l'autre guident l'action du Centre d'Etudes Politiques et de Société, qui organise la manifestation qui nous réunit ce soir.
Sous la houlette de sa présidente, Mme Janette BRUTELLE-DUBA, ce centre est un lieu reconnu de rencontre et d'échange, où se retrouvent des hommes et des femmes de bonne volonté, issus de tous les horizons politiques, pour confronter leurs idées et leurs analyses, dans un esprit de tolérance et d'ouverture.
Tout cela est fort utile dans le climat actuel de désaffection des Français à l'égard du politique et de la politique.
Monsieur le Président de la République,
Vous l'aurez compris, la distinction que vous recevez aujourd'hui nous tient particulièrement à cur.
Vous me permettrez, au passage, de rappeler que plusieurs personnalités illustres ont l'ont reçue avant vous, parmi lesquelles on compte plusieurs Chefs d'Etat ou de gouvernement.
Et non des moindres ! Qu'on en juge : Messieurs CHIRAC, MOUBARAK, BEN ALI, DIOUF et BIYA voisinent avec Messieurs BALLADUR, HARIRI ou GONZALEZ.
En vous attribuant le Prix Louise Michel, du nom de la " louve rouge ", au caractère trempé et aux idéaux profondément sociaux, la France souhaite avant tout rendre honneur à l'un de ses meilleurs amis, depuis longtemps avocat de notre belle devise : Liberté, Egalité, Fraternité.
Monsieur le Président de la République,
Je suis particulièrement heureux d'avoir l'honneur de vous remettre personnellement ce prix.
D'abord, parce qu'il traduit bien la conception que je me fais de la politique, qui doit toujours être au service de l'Homme, le seul combat qui vaille.
Ensuite, parce que vous savez, Monsieur le Président de la République, l'estime et l'amitié que je vous porte, en particulier depuis ces longs mois du premier semestre 2002, qui ont précédé votre accession à la Présidence de la République de Madagascar. Le Sénat de la République française -et votre serviteur- avaient suivi de très près cette affaire -le téléphone est une belle invention- persuadés dès le début -et nous n'étions pas pléthore...- que vous incarniez l'avenir et l'espoir de la Grande Île.
Je le rappelais hier encore, alors que je recevais à déjeuner votre ami Guy RAJEMISON, Président du Sénat de la République de Madagascar, qui accomplit en ce moment même, avec plusieurs de ses collègues, une mission d'une semaine à Paris, avec de nombreuses réunions de travail au sein de notre Haute Assemblée. Permettez-moi de saluer leur présence aujourd'hui, toujours aussi amicale.
Je dois dire, Monsieur le Président de la République, que cette estime et cette sympathie se retrouvent chez mes compatriotes, tous sincèrement attachés à Madagascar. La communauté française de Madagascar est d'ailleurs la première communauté française de l'hémisphère sud, tout comme la communauté malgache en France est la première du monde.
En vous décernant ce prix prestigieux, ce n'est pas seulement Madagascar qu'on honore, en la personne de son Président de la République. C'est aussi l'homme. C'est aussi vous, Monsieur le Président de la République, cher Marc, cher ami.
Votre parcours est en effet exceptionnel, vous qui aimez vous présenter comme un autodidacte, qui a commencé sa vie professionnelle dans la petite entreprise familiale, avant de la transformer en un grand groupe, l'un des plus importants du pays.
Non content de ce succès économique, vous passez à la vitesse de l'éclair des affaires à la politique en emportant, à la surprise générale, la mairie de Tananarive, lors des élections municipales de novembre 1999.
Ce succès rapide vous donnera des ailes et vous permettra de remporter brillamment les fameuses élections présidentielles de décembre 2001.
A partir de là, nouvelle accélération ! Une fois véritablement installé au pouvoir, en juillet 2002, vous vous lancez sans coup férir dans la modernisation de Madagascar, qui bénéficie aujourd'hui d'une stabilité, d'une croissance et d'une confiance restaurées.
Ayant fait le choix audacieux, courageux mais nécessaire des réformes structurelles et de la priorité au secteur privé, vous pouvez d'ores et déjà être fier de votre bilan, où l'actif domine sans conteste.
Pour toutes ces raisons, c'est avec autant de joie que de conviction que je vous remets le Prix Louise Michel.
Bon vent, Monsieur le Président de la République, et tous nos vux, pour Madagascar et pour vous-même.
Je vous remercie.
(Source http://www.senat.fr, le 27 janvier 2005)