Texte intégral
Q - La CGPME est-elle prête à reprendre part à la gestion de l'assurance maladie ?
R - Les contacts que nous avons eus avec Philippe DOUSTE-BLAZY sont encourageants. Il reprend, au moins dans les objectifs affichés, la plupart de nos revendications. Il semble prêt à donner aux partenaires sociaux une véritable délégation de gestion, avec un budget attribué à respecter et qui concernerait aussi l'hôpital. Il insiste aussi sur la lutte contre les gaspillages et les abus, et la nécessité de prendre des mesures de redressement pour ramener les comptes durablement à l'équilibre. Si toutes ces intentions se concrétisent, nous sommes prêts à revenir.
Q - Y compris dans un conseil d'administration, pour assumer la gestion directe de l'assurance maladie ?
R - Pourquoi pas, à condition d'avoir un réel pouvoir. Il doit s'agir d'un vrai paritarisme, comme à l'Unedic, et pas d'un "faux nez" de l'Etat comme actuellement. Nous avons, en tant qu'organisation patronale, un rôle important à jouer comme gestionnaire d'un système de santé qui concerne tous les Français, et dont le financement pèse encore largement sur l'activité des entreprises. Nous sommes légitimes, avec d'autres, à gérer la santé. Cette responsabilité pourrait d'autant mieux être assumée qu'une haute autorité de santé serait créée pour nous aider à faire des choix.
Q - Le Medef accepterait seulement de figurer dans le conseil de surveillance d'une agence de santé, dont l'exécutif serait nommé par l'Etat
R - Peu m'importe la forme, conseil d'administration ou conseil de surveillance, à condition que les outils d'une vraie gestion soient mis en place.
Q - Vous réclamez des mesures de responsabilisation des patients. Philippe DOUSTE-BLAZY semble très prudent...
R - Il estime qu'une franchise annuelle, ou par boîte de médicaments, serait injuste si elle n'était pas modulée, car elle frapperait plus durement les bas revenus. Nous n'y sommes pas opposés.
De même que nous sommes prêts aussi à accepter un prélèvement supplémentaire, du type CSG, à condition que sa durée soit liée au redressement des comptes et que l'ensemble des conditions de gestion précédemment énoncés soient mis en oeuvre.
(source http://www.cgpme69.com, le 26 août 2004)
R - Les contacts que nous avons eus avec Philippe DOUSTE-BLAZY sont encourageants. Il reprend, au moins dans les objectifs affichés, la plupart de nos revendications. Il semble prêt à donner aux partenaires sociaux une véritable délégation de gestion, avec un budget attribué à respecter et qui concernerait aussi l'hôpital. Il insiste aussi sur la lutte contre les gaspillages et les abus, et la nécessité de prendre des mesures de redressement pour ramener les comptes durablement à l'équilibre. Si toutes ces intentions se concrétisent, nous sommes prêts à revenir.
Q - Y compris dans un conseil d'administration, pour assumer la gestion directe de l'assurance maladie ?
R - Pourquoi pas, à condition d'avoir un réel pouvoir. Il doit s'agir d'un vrai paritarisme, comme à l'Unedic, et pas d'un "faux nez" de l'Etat comme actuellement. Nous avons, en tant qu'organisation patronale, un rôle important à jouer comme gestionnaire d'un système de santé qui concerne tous les Français, et dont le financement pèse encore largement sur l'activité des entreprises. Nous sommes légitimes, avec d'autres, à gérer la santé. Cette responsabilité pourrait d'autant mieux être assumée qu'une haute autorité de santé serait créée pour nous aider à faire des choix.
Q - Le Medef accepterait seulement de figurer dans le conseil de surveillance d'une agence de santé, dont l'exécutif serait nommé par l'Etat
R - Peu m'importe la forme, conseil d'administration ou conseil de surveillance, à condition que les outils d'une vraie gestion soient mis en place.
Q - Vous réclamez des mesures de responsabilisation des patients. Philippe DOUSTE-BLAZY semble très prudent...
R - Il estime qu'une franchise annuelle, ou par boîte de médicaments, serait injuste si elle n'était pas modulée, car elle frapperait plus durement les bas revenus. Nous n'y sommes pas opposés.
De même que nous sommes prêts aussi à accepter un prélèvement supplémentaire, du type CSG, à condition que sa durée soit liée au redressement des comptes et que l'ensemble des conditions de gestion précédemment énoncés soient mis en oeuvre.
(source http://www.cgpme69.com, le 26 août 2004)