Texte intégral
Chers amis,
Au moment où je quitte mes fonctions de secrétaire général pour me consacrer pleinement à l'action du Gouvernement, c'est à chacune et à chacun d'entre vous que je veux parler :
Vous incarnez ce que nous avons de plus cher : l'Union
Vous apportez ce que nous avons de meilleur : les idées
Vous manifestez ce que nous avons de plus rare : la volonté de gagner
Quand je vous regarde, ici, unis, je suis fier d'avoir participé depuis deux ans, jours après jours, dans chaque fédération, réunion après réunion, à la construction de notre mouvement populaire.
Et je veux maintenant m'adresser à Nicolas et te dire, cher Nicolas, très sincèrement, très chaleureusement : Bravo. Tu avais hier, toutes les qualités requises pour conduire notre parti, tu en as aujourd'hui, la légitimité, celle qui t'es conférée par les militants et qui fait de ce choix, notre loi.
Tu peux compter sur moi pour défendre nos convictions, pour mener nos combats et remporter de nouvelles victoires.
Oui, Nicolas, nous ne pensons pas toujours la même chose. Et pourtant, nous appartenons à la même famille. Certains disent que c'est notre handicap. Montrons leur que c'est une chance que nous devons saisir pour notre Mouvement.
Avec tous les militants, je m'investirai pleinement dans la nouvelle étape qui s'ouvre pour que notre diversité serve nos idées et que notre union dynamise notre action.
Mes chers Amis,
L'UMP c'est vous, parce que c'est vous qui l'avez faite. L'UMP c'est vous mais chacun le sait, l'UMP c'est aussi celui qui l'a fondée : je veux bien sur parler d'Alain JUPPE.
A ses côtés pendant deux ans, j'ai partagé son enthousiasme inoxydable dans les succès, comme dans l'épreuve. Son courage, sa loyauté et son sens de l'intérêt général font honneur à notre famille. Tu appartiens cher Alain, au cercle très fermé des hommes d'Etat. Je veux te redire notre estime, notre fidélité et notre amitié.
Oui, mes Amis, d'ici du Bouget, montrons que nous sommes heureux de notre engagement pour la France.
Quand je vous regarde, je vois une démocratie vivante, une République ambitieuse. Votre engagement politique crée l'envie. La France a besoin de militants comme vous, passionnés, motivés .
Ras le bol du défaitisme et du déclinisme : la politique, c'est l'antidote à la désespérance, c'est le remède au syndrome du déclin. Si nous n'avions qu'une chose à faire, qu'un pari à gagner, qu'un service à rendre à la France, ce serait celui ci :
il faut remettre la politique à la mode
Faire de la politique , c'est être libre. C'est choisir son destin. Choisir d'être acteur et non objet. C'est refuser d'être étranger à son avenir, exilé dans son propre pays. Faire de la politique, c'est assumer ce que nous sommes. Il n'y a pas de politique digne qui n'ait l'homme et la femme comme dessein essentiel, il n'y a pas de dessein sans politique. Oui, il faut réhabiliter la politique, en construisant l'Europe puissance, en défendant un Gouvernement économique européen plutôt que d'accepter l'Europe des banquiers et des technocrates, en consolidant la Nation qui intègre et assimile fac aux communautarismes qui séparent et aliènent. En rénovant la République par de nouvelles réformes.
Et tout cela, nous ne le ferons que si nous sommes au rendez-vous d'un mot: l'équité. Si je n'ai qu'un seul message à vous transmettre, c'est la nécessité de construire une politique équitable.
Respecter l'homme et la femme, c'est d'abord être équitable.
Réformer, transformer, bousculer s'il le faut, c'est possible mais toujours avec équité
Les français sont prêts à l'effort s'ils ont le sentiment qu'il est juste et équitablement réparti. Regardez la réforme de la sécurité sociale, notre plus grand héritage social.
On nous prédisait la réforme impossible, les points de vue inconciliables, les efforts insurmontables. Pourtant nous l'avons faite et nous l'avons réussie.
Parce qu'au cur de notre projet il y avait l'équité : des efforts partagés pour que chacun selon ses moyens puisse être soigné selon ses besoins. Oui, l'équité est essentielle.
Comment demander aux Français de réduire le trou de la sécurité sociale si dans le même temps on ne lutte pas contre les arrêts maladies abusifs de ceux qui profitent du système ?
Comment demander aux français de financer la couverture maladie universelle des plus pauvres quand ceux qui n'en n'ont pas besoin en bénéficient sur le dos du contribuable ?
Comment demander aux Français de financer l'aide médicale d'Etat pour les sans abris, si l'on ne lutte pas contre l'immigration clandestine. Oui, l'équité.
Le plus inéquitable c'est l'immobilisme parce qu'il touche d'abord les plus modestes. Le plus injuste, c'est le renoncement à la réforme et à quelques valeurs simples mais centrales.
Quelles sont ces valeurs ?
Le travail d'abord. Depuis les 35 heures on veut nous faire croire que travailler moins c'est vivre mieux, que la vie idéale, c'est une vie sans travail. C'est notre différence avec la gauche. Elle pense que le travail est un asservissement. Nous affirmons que c'est une libération et un épanouissement. Le travail c'est la condition de la dignité. Le travail c'est la considération des autres et l'accomplissement de soi. Le travail élève, le travail révèle. NON ! Le travail n'est pas une punition ! ! !
L'éducation ensuite. J'allais dire l'instruction. terme ringard pour certains et qui conserve pourtant toute sa modernité.
Elle permet à nos enfants d'avoir un bagage pour la vie.
Savoir lire écrire et compter ne doit-il pas être un droit d'accès inaliénable à la connaissance ?
Nous avons le devoir d'aboutir, François. C'est une priorité. Associons ces millions de parents, ces millions d'élèves, oubliés de la représentation syndicale, qui, chaque matin, vivent l'école sans rien dire mais rêvent de la changer. Ils nous attendent. Là aussi, soyons au rendez-vous de la justice et de l'équité.
L'autorité de l'Etat enfin.
Avoir un Etat fort ce n'est pas être répressif. C'est justement créer les conditions de notre liberté.
Vivre ensemble c'est d'abord accepter et respecter les mêmes règles :
Placer des policiers dans un quartier difficile, dans un train de banlieue, ou à la sortie d'une école c'est contribuer à la liberté de chacun face à l'angoisse et à la violence. Renvoyer un imam extrémiste, démanteler l'arsenal militaire d'ETA, c'est garantir la liberté de chacun face à l'intolérance et à la terreur.
En France, On peut tout faire, tout dire, tout changer pourvu que l'on ébranle pas les piliers de la République. La République est intangible. Elle n'est pas négociable.
Mes chers amis,
Nous faisons route vers 2007, ultime étape qui suscite déjà quelques convoitises. Et pourtant nous ne sommes qu'à la moitié du quinquennat. Je le dis tout net : il ne sert à rien de se promettre la victoire en 2007 si l'on oublie de faire le job en 2005 et 2006.
Les français peuvent nous pardonner beaucoup de choses, mais jamais l'inaction. La gauche dont le 1er talent a été de ne rien faire en sait quelque chose. La sanction est tombée lourdement un soir de 21 avril.
Le Gouvernement auquel j'ai l'honneur d'appartenir est un navire qui a surmonté bien des tempêtes avec à sa tête Jean-Pierre Raffarin, capitaine courageux et dévoué pleinement à sa tâche.
Aller jusqu'au bout, parachever le projet de Jacques Chirac d'une France plus juste, plus solidaire et plus respectée, c'est notre mission. Derrière celui qui a su redonner à la France son rang de grande puissance au service de la paix et de l'équilibre du monde, mobilisons nous pour cet idéal.
Face à l'adversité, à la rudesse du combat, à la vigueur des attaques, je sais que vous puiserez les ressources nécessaires.
Vive l'UMP, vive la France.
(Source http://www.u-m-p.org, le 14 décembre 2004)
Au moment où je quitte mes fonctions de secrétaire général pour me consacrer pleinement à l'action du Gouvernement, c'est à chacune et à chacun d'entre vous que je veux parler :
Vous incarnez ce que nous avons de plus cher : l'Union
Vous apportez ce que nous avons de meilleur : les idées
Vous manifestez ce que nous avons de plus rare : la volonté de gagner
Quand je vous regarde, ici, unis, je suis fier d'avoir participé depuis deux ans, jours après jours, dans chaque fédération, réunion après réunion, à la construction de notre mouvement populaire.
Et je veux maintenant m'adresser à Nicolas et te dire, cher Nicolas, très sincèrement, très chaleureusement : Bravo. Tu avais hier, toutes les qualités requises pour conduire notre parti, tu en as aujourd'hui, la légitimité, celle qui t'es conférée par les militants et qui fait de ce choix, notre loi.
Tu peux compter sur moi pour défendre nos convictions, pour mener nos combats et remporter de nouvelles victoires.
Oui, Nicolas, nous ne pensons pas toujours la même chose. Et pourtant, nous appartenons à la même famille. Certains disent que c'est notre handicap. Montrons leur que c'est une chance que nous devons saisir pour notre Mouvement.
Avec tous les militants, je m'investirai pleinement dans la nouvelle étape qui s'ouvre pour que notre diversité serve nos idées et que notre union dynamise notre action.
Mes chers Amis,
L'UMP c'est vous, parce que c'est vous qui l'avez faite. L'UMP c'est vous mais chacun le sait, l'UMP c'est aussi celui qui l'a fondée : je veux bien sur parler d'Alain JUPPE.
A ses côtés pendant deux ans, j'ai partagé son enthousiasme inoxydable dans les succès, comme dans l'épreuve. Son courage, sa loyauté et son sens de l'intérêt général font honneur à notre famille. Tu appartiens cher Alain, au cercle très fermé des hommes d'Etat. Je veux te redire notre estime, notre fidélité et notre amitié.
Oui, mes Amis, d'ici du Bouget, montrons que nous sommes heureux de notre engagement pour la France.
Quand je vous regarde, je vois une démocratie vivante, une République ambitieuse. Votre engagement politique crée l'envie. La France a besoin de militants comme vous, passionnés, motivés .
Ras le bol du défaitisme et du déclinisme : la politique, c'est l'antidote à la désespérance, c'est le remède au syndrome du déclin. Si nous n'avions qu'une chose à faire, qu'un pari à gagner, qu'un service à rendre à la France, ce serait celui ci :
il faut remettre la politique à la mode
Faire de la politique , c'est être libre. C'est choisir son destin. Choisir d'être acteur et non objet. C'est refuser d'être étranger à son avenir, exilé dans son propre pays. Faire de la politique, c'est assumer ce que nous sommes. Il n'y a pas de politique digne qui n'ait l'homme et la femme comme dessein essentiel, il n'y a pas de dessein sans politique. Oui, il faut réhabiliter la politique, en construisant l'Europe puissance, en défendant un Gouvernement économique européen plutôt que d'accepter l'Europe des banquiers et des technocrates, en consolidant la Nation qui intègre et assimile fac aux communautarismes qui séparent et aliènent. En rénovant la République par de nouvelles réformes.
Et tout cela, nous ne le ferons que si nous sommes au rendez-vous d'un mot: l'équité. Si je n'ai qu'un seul message à vous transmettre, c'est la nécessité de construire une politique équitable.
Respecter l'homme et la femme, c'est d'abord être équitable.
Réformer, transformer, bousculer s'il le faut, c'est possible mais toujours avec équité
Les français sont prêts à l'effort s'ils ont le sentiment qu'il est juste et équitablement réparti. Regardez la réforme de la sécurité sociale, notre plus grand héritage social.
On nous prédisait la réforme impossible, les points de vue inconciliables, les efforts insurmontables. Pourtant nous l'avons faite et nous l'avons réussie.
Parce qu'au cur de notre projet il y avait l'équité : des efforts partagés pour que chacun selon ses moyens puisse être soigné selon ses besoins. Oui, l'équité est essentielle.
Comment demander aux Français de réduire le trou de la sécurité sociale si dans le même temps on ne lutte pas contre les arrêts maladies abusifs de ceux qui profitent du système ?
Comment demander aux français de financer la couverture maladie universelle des plus pauvres quand ceux qui n'en n'ont pas besoin en bénéficient sur le dos du contribuable ?
Comment demander aux Français de financer l'aide médicale d'Etat pour les sans abris, si l'on ne lutte pas contre l'immigration clandestine. Oui, l'équité.
Le plus inéquitable c'est l'immobilisme parce qu'il touche d'abord les plus modestes. Le plus injuste, c'est le renoncement à la réforme et à quelques valeurs simples mais centrales.
Quelles sont ces valeurs ?
Le travail d'abord. Depuis les 35 heures on veut nous faire croire que travailler moins c'est vivre mieux, que la vie idéale, c'est une vie sans travail. C'est notre différence avec la gauche. Elle pense que le travail est un asservissement. Nous affirmons que c'est une libération et un épanouissement. Le travail c'est la condition de la dignité. Le travail c'est la considération des autres et l'accomplissement de soi. Le travail élève, le travail révèle. NON ! Le travail n'est pas une punition ! ! !
L'éducation ensuite. J'allais dire l'instruction. terme ringard pour certains et qui conserve pourtant toute sa modernité.
Elle permet à nos enfants d'avoir un bagage pour la vie.
Savoir lire écrire et compter ne doit-il pas être un droit d'accès inaliénable à la connaissance ?
Nous avons le devoir d'aboutir, François. C'est une priorité. Associons ces millions de parents, ces millions d'élèves, oubliés de la représentation syndicale, qui, chaque matin, vivent l'école sans rien dire mais rêvent de la changer. Ils nous attendent. Là aussi, soyons au rendez-vous de la justice et de l'équité.
L'autorité de l'Etat enfin.
Avoir un Etat fort ce n'est pas être répressif. C'est justement créer les conditions de notre liberté.
Vivre ensemble c'est d'abord accepter et respecter les mêmes règles :
Placer des policiers dans un quartier difficile, dans un train de banlieue, ou à la sortie d'une école c'est contribuer à la liberté de chacun face à l'angoisse et à la violence. Renvoyer un imam extrémiste, démanteler l'arsenal militaire d'ETA, c'est garantir la liberté de chacun face à l'intolérance et à la terreur.
En France, On peut tout faire, tout dire, tout changer pourvu que l'on ébranle pas les piliers de la République. La République est intangible. Elle n'est pas négociable.
Mes chers amis,
Nous faisons route vers 2007, ultime étape qui suscite déjà quelques convoitises. Et pourtant nous ne sommes qu'à la moitié du quinquennat. Je le dis tout net : il ne sert à rien de se promettre la victoire en 2007 si l'on oublie de faire le job en 2005 et 2006.
Les français peuvent nous pardonner beaucoup de choses, mais jamais l'inaction. La gauche dont le 1er talent a été de ne rien faire en sait quelque chose. La sanction est tombée lourdement un soir de 21 avril.
Le Gouvernement auquel j'ai l'honneur d'appartenir est un navire qui a surmonté bien des tempêtes avec à sa tête Jean-Pierre Raffarin, capitaine courageux et dévoué pleinement à sa tâche.
Aller jusqu'au bout, parachever le projet de Jacques Chirac d'une France plus juste, plus solidaire et plus respectée, c'est notre mission. Derrière celui qui a su redonner à la France son rang de grande puissance au service de la paix et de l'équilibre du monde, mobilisons nous pour cet idéal.
Face à l'adversité, à la rudesse du combat, à la vigueur des attaques, je sais que vous puiserez les ressources nécessaires.
Vive l'UMP, vive la France.
(Source http://www.u-m-p.org, le 14 décembre 2004)