Texte intégral
Dès lors que les mines anti-personnels tuent de 15.000 à 20.000 personnes, comment tous ici ne pourrions-nous pas considérer cette question comme éminemment grave ? A cet égard, je tiens à rendre hommage au travail exemplaire des associations, au premier rang desquelles Handicap International. La France, qui a été l'un des premiers pays du Conseil de sécurité à signer la Convention d'Ottawa, consacre des sommes importantes à la lutte contre ce fléau. Il est vrai que cette convention n'a pas fixé de niveau maximal des stocks, alors que la loi française dispose, elle, que notre pays est autorisé à détenir cinq mille de ces mines à des fins d'expertise, d'entraînement et de formation aux opérations de déminage. Pour ce qui est des mines anti-chars, il n'est pas prévu d'en traiter à Nairobi - à la Conférence d'examen de la Convention d'Ottawa - car elles font l'objet d'une autre convention, datant de 1980. Monsieur Rochebloine, je vous remercie de votre engagement personnel au sein de la commission nationale pour l'élimination des mines anti-personnels. Soyez assuré que le ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, M. Darcos, qui représente le gouvernement français à Nairobi, demandera que la convention d'Ottawa soit renforcée et que notre pays fera tout ce qui est en son possible pour qu'elle devienne universelle.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 décembre 2004)
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 décembre 2004)