Texte intégral
Au début du mois d'octobre, j'ai demandé à Régis Debray en accord avec le président de la République, de présider un comité sur Haïti.
Chacun d'entre vous sait l'attachement très profond de la France vis-à-vis d'Haïti, vis-à-vis du peuple haïtien, le sentiment de devoir historique, de solidarité, d'obligation morale que nous éprouvons vis-à-vis de ce pays, aujourd'hui confronté à des crises difficiles. Je dis bien des crises politiques, institutionnelles, économiques, sociales. La France ne peut pas rester indifférente, pas plus que la communauté internationale à cette situation.
Il nous a paru indispensable de réfléchir à la façon de pouvoir apporter notre contribution, à la façon de pouvoir éclairer le chemin et les enjeux pour ce pays. Nous voulons le faire, bien sûr, en liaison avec l'ensemble de nos partenaires européens et américains, avec les atouts qui sont les nôtres et en particulier notre présence forte dans les Caraïbes : Guadeloupe, Martinique, Guyane. Autant d'atouts pour la France qui donnent du poids à sa voix et qui donnent un véritable sens à notre solidarité géographique et historique vis-à-vis d'Haïti.
Le comité sur Haïti rassemble - et c'est sa richesse - à la fois des compétences, des expériences, des itinéraires extrêmement différents et c'était souhaitable pour traiter ce sujet dans toute sa complexité. Les membres de ce comité viennent de me remettre le rapport qui contient beaucoup de pistes et de suggestions. D'ores et déjà, nous avons commencé à prendre des contacts avec nos partenaires sur la base de leurs recommandations, car nous voulons agir à partir des recommandations de ce rapport. Le président de la République sera, bien sûr, tenu étroitement informé de l'ensemble de ces recommandations et je voudrais ici remercier solennellement Régis Debray, l'ensemble des membres du Comité, pour la qualité de leurs recommandations et pour leur indépendance, parce qu'ils ont agi en pleine indépendance, avec le seul souci de l'avenir d'Haïti, le seul souci d'apporter une contribution à ce pays ami. Je veux aussi saluer leur disponibilité car ils agissent tous par affection, j'allais dire par amour, pour Haïti et par volonté d'apporter leur contribution aux biens communs des relations entre nos deux pays et à l'avenir de ce pays ami. Une fois de plus, à chacune et à chacun merci.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 janvier 2004)
Chacun d'entre vous sait l'attachement très profond de la France vis-à-vis d'Haïti, vis-à-vis du peuple haïtien, le sentiment de devoir historique, de solidarité, d'obligation morale que nous éprouvons vis-à-vis de ce pays, aujourd'hui confronté à des crises difficiles. Je dis bien des crises politiques, institutionnelles, économiques, sociales. La France ne peut pas rester indifférente, pas plus que la communauté internationale à cette situation.
Il nous a paru indispensable de réfléchir à la façon de pouvoir apporter notre contribution, à la façon de pouvoir éclairer le chemin et les enjeux pour ce pays. Nous voulons le faire, bien sûr, en liaison avec l'ensemble de nos partenaires européens et américains, avec les atouts qui sont les nôtres et en particulier notre présence forte dans les Caraïbes : Guadeloupe, Martinique, Guyane. Autant d'atouts pour la France qui donnent du poids à sa voix et qui donnent un véritable sens à notre solidarité géographique et historique vis-à-vis d'Haïti.
Le comité sur Haïti rassemble - et c'est sa richesse - à la fois des compétences, des expériences, des itinéraires extrêmement différents et c'était souhaitable pour traiter ce sujet dans toute sa complexité. Les membres de ce comité viennent de me remettre le rapport qui contient beaucoup de pistes et de suggestions. D'ores et déjà, nous avons commencé à prendre des contacts avec nos partenaires sur la base de leurs recommandations, car nous voulons agir à partir des recommandations de ce rapport. Le président de la République sera, bien sûr, tenu étroitement informé de l'ensemble de ces recommandations et je voudrais ici remercier solennellement Régis Debray, l'ensemble des membres du Comité, pour la qualité de leurs recommandations et pour leur indépendance, parce qu'ils ont agi en pleine indépendance, avec le seul souci de l'avenir d'Haïti, le seul souci d'apporter une contribution à ce pays ami. Je veux aussi saluer leur disponibilité car ils agissent tous par affection, j'allais dire par amour, pour Haïti et par volonté d'apporter leur contribution aux biens communs des relations entre nos deux pays et à l'avenir de ce pays ami. Une fois de plus, à chacune et à chacun merci.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 janvier 2004)