Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Je vous remercie beaucoup de votre présence. J'ai été très sincèrement heureux de retrouver Sergueï Lavrov à l'occasion de ce déjeuner de travail avec toute son équipe et après qu'il a été reçu longuement par le président de la République.
C'est peu de dire que les relations entre la Russie et la France sont fondées sur un climat de confiance et d'entente tout à fait exceptionnel, et que nous avons, sur la quasi-totalité des grands sujets de politique internationale aujourd'hui, des vues extrêmement proches, notamment s'agissant des crises internationales et des solutions que nous souhaitons leur voir apporter.
C'est en particulier le cas de la crise irakienne dont on est en train de sortir - je le dis avec précaution - par un processus politique que nous avons souhaité, auquel nous avons travaillé, notamment dans le cadre du Conseil de sécurité avec la résolution 1546.
S'agissant de l'Irak, nous souhaitons naturellement que le nouveau gouvernement irakien, tout en préparant l'échéance politique et démocratique des élections, puisse assumer complètement et totalement sa souveraineté.
Nous avons naturellement évoqué le conflit qui, pour moi, reste le conflit central aujourd'hui entre Israël et les Palestiniens et j'ai rendu compte à Sergueï Lavrov de la visite que j'ai faite récemment, avant de me rendre dans quelques semaines en Israël, il y a quelques jours dans les Territoires palestiniens pour rencontrer le président Arafat.
Il n'y a pas d'alternative dans ce conflit, sauf la violence et la terreur, à la Feuille de route sur laquelle nous nous sommes mis d'accord dans le cadre du Quartet dont la Russie et l'Union européenne font partie.
Nous avons évoqué avec Sergueï, naturellement, aussi la construction du partenariat stratégique avec la Russie dans le cadre de ses relations avec l'Union européenne et notre ambition est de poursuivre ce partenariat stratégique en prenant en compte les préoccupations légitimes de la Russie.
La conviction extrêmement claire de la France qui a souhaité, qui a voulu, qui a travaillé à la réunification du continent européen dans le cadre de l'Union, c'est clairement que l'intérêt de cette Union élargie désormais est d'avoir avec la Russie une relation partenariale et d'avoir à ses côtés une Russie forte et stable.
Je vais laisser la parole à Sergueï Lavrov. Nous sommes décidés, lui et moi, à avoir des relations amicales, fréquentes, sans protocole, et à avoir, sur cette base amicale, les relations les plus intenses et les plus positives entre nos deux pays.
Q - Il y a un an, le correspondant de l'AFP en Tchétchénie, M. Altamirov, disparaissait. Nous n'avons, depuis, aucune nouvelle. Nous voudrions savoir si des mesures ont été prises.
R - Sur cette question, je veux simplement dire que nous sommes attentifs à la situation de votre confrère qui a disparu il y a douze mois maintenant. J'ai d'ailleurs évoqué ce cas précis à l'occasion de ma première visite à Moscou en souhaitant que les autorités russes aident à trouver l'issue et à aboutir dans l'enquête que vous souhaitez.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 juillet 2004)
Je vous remercie beaucoup de votre présence. J'ai été très sincèrement heureux de retrouver Sergueï Lavrov à l'occasion de ce déjeuner de travail avec toute son équipe et après qu'il a été reçu longuement par le président de la République.
C'est peu de dire que les relations entre la Russie et la France sont fondées sur un climat de confiance et d'entente tout à fait exceptionnel, et que nous avons, sur la quasi-totalité des grands sujets de politique internationale aujourd'hui, des vues extrêmement proches, notamment s'agissant des crises internationales et des solutions que nous souhaitons leur voir apporter.
C'est en particulier le cas de la crise irakienne dont on est en train de sortir - je le dis avec précaution - par un processus politique que nous avons souhaité, auquel nous avons travaillé, notamment dans le cadre du Conseil de sécurité avec la résolution 1546.
S'agissant de l'Irak, nous souhaitons naturellement que le nouveau gouvernement irakien, tout en préparant l'échéance politique et démocratique des élections, puisse assumer complètement et totalement sa souveraineté.
Nous avons naturellement évoqué le conflit qui, pour moi, reste le conflit central aujourd'hui entre Israël et les Palestiniens et j'ai rendu compte à Sergueï Lavrov de la visite que j'ai faite récemment, avant de me rendre dans quelques semaines en Israël, il y a quelques jours dans les Territoires palestiniens pour rencontrer le président Arafat.
Il n'y a pas d'alternative dans ce conflit, sauf la violence et la terreur, à la Feuille de route sur laquelle nous nous sommes mis d'accord dans le cadre du Quartet dont la Russie et l'Union européenne font partie.
Nous avons évoqué avec Sergueï, naturellement, aussi la construction du partenariat stratégique avec la Russie dans le cadre de ses relations avec l'Union européenne et notre ambition est de poursuivre ce partenariat stratégique en prenant en compte les préoccupations légitimes de la Russie.
La conviction extrêmement claire de la France qui a souhaité, qui a voulu, qui a travaillé à la réunification du continent européen dans le cadre de l'Union, c'est clairement que l'intérêt de cette Union élargie désormais est d'avoir avec la Russie une relation partenariale et d'avoir à ses côtés une Russie forte et stable.
Je vais laisser la parole à Sergueï Lavrov. Nous sommes décidés, lui et moi, à avoir des relations amicales, fréquentes, sans protocole, et à avoir, sur cette base amicale, les relations les plus intenses et les plus positives entre nos deux pays.
Q - Il y a un an, le correspondant de l'AFP en Tchétchénie, M. Altamirov, disparaissait. Nous n'avons, depuis, aucune nouvelle. Nous voudrions savoir si des mesures ont été prises.
R - Sur cette question, je veux simplement dire que nous sommes attentifs à la situation de votre confrère qui a disparu il y a douze mois maintenant. J'ai d'ailleurs évoqué ce cas précis à l'occasion de ma première visite à Moscou en souhaitant que les autorités russes aident à trouver l'issue et à aboutir dans l'enquête que vous souhaitez.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 juillet 2004)