Déclaration de Mme Nelly Olin, ministre déléguée à l'intégration, à l'égalité des chances et à la lutte contre l'exclusion, sur la nouvelle composition de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale et la qualité de ses travaux, Paris le 17 mars 2005.

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Texte intégral

Madame la Présidente,
Madame, Monsieur,
Je suis très heureuse d'être à vos côtés aujourd'hui à l'occasion de la première réunion de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale, sous la présidence de Madame Agnès de FLEURIEU.
Je le sais, la nomination de votre Président était attendue par nombre d'entre vous et constituait, à juste titre, un élément indispensable au bon fonctionnement de l'Observatoire.
Je souhaite avant tout rendre hommage à Monsieur Bertrand FRAGONARD, qui a assumé les fonctions de Président de l'Observatoire durant trois années et qui a permis à votre conseil de jouer pleinement son rôle d'étude, de recherche et d'évaluation des phénomènes de pauvreté, de précarité et d'exclusion.
Je me félicite de la nomination de Madame de FLEURIEU à la Présidence de votre conseil.
Je m'en félicite d'autant plus que Madame de FLEURIEU connaît parfaitement ces sujets délicats que sont les phénomènes de pauvreté et d'exclusion.
L'observatoire créé par la loi du 12 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions, a d'ores et déjà permis une évolution des politiques gouvernementales en matière de lutte contre la précarité et l'exclusion et ce via les rapports publiés chaque année.
Le rapport 2003 - 2004 traitant du rôle des transferts sociaux sur la réduction de la pauvreté était, comme les deux précédents rapports, riche d'enseignements.
Pour 2005 et les années à venir, votre conseil a une lourde tache à accomplir, un travail de vérité consistant à participer, en toute indépendance et autonomie, au développement de la connaissance de ces phénomènes. Ce travail que vous allez réaliser en 2005 sur des sujets aussi différents et variés que la pauvreté chez les seniors, chez les personnes âgées, la pauvreté dans les départements d'outre-mer, l'accès aux droits, l'illettrisme... sont essentiels à la compréhension des causes et conséquences des phénomènes de pauvreté.
Ils sont indispensables pour le Gouvernement, le Parlement et l'ensemble de nos concitoyens.
C'est pourquoi, je souhaite que vous puissiez travailler en parfaite et étroite collaboration avec le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE), dont je salue ici le Président, Monsieur Bernard SELLIER.
Je tiens également à saluer plus particulièrement les cinq nouveaux membres de votre conseil : Mesdames Hélène ZAJDELA et Roxane SILBERMAN ainsi que Messieurs Jean-Luc OUTIN, Jean-Pierre BULTEZ et Loïc RICHARD.
Je sais pouvoir compter sur la qualité des travaux que vous allez réaliser en 2005 et dans les années à venir en raison de l'expérience et de l'expertise de chacune et chacun d'entre vous sur ces questions.
Je peux vous assurer de ma détermination et de celle du Gouvernement à lutter efficacement et durablement contre la pauvreté et l'exclusion.
Le Plan de cohésion sociale, qui va produire ses premiers effets très rapidement, n'est pas l'unique moyen de lutter contre ces phénomènes. C'est la raison pour laquelle, parallèlement et conformément à mes engagements, j'organiserai une nouvelle conférence nationale de lutte contre l'exclusion et pour l'insertion, suivi d'un comité interministériel réuni autour du Premier ministre.
Le Président de la République a fait de la cohésion sociale l'une des priorités de ce Gouvernement.
Toutes les énergies doivent se mobiliser pour lutter contre la pauvreté. C'est pourquoi toutes les propositions que vous ferez émerger dans vos différentes publications seront accueillies comme autant de contributions à la réflexion voire même à l'élaboration des politiques.
Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, je vous renouvelle ma confiance et mes remerciements pour le travail que vous accomplissez au sein de cet Observatoire.
Madame la Présidente, je vous remercie à nouveau d'avoir accepté la Présidence de l'Observatoire et je souhaite que vous puissiez ensemble renforcer le rôle et l'importance de votre conseil.
Merci de votre attention.
(Source http://www.social.gouv.fr, le 22 mars 2005)