Texte intégral
Les ministères des Affaires étrangères, de l'Agriculture et de l'Outre-mer sont très attentifs à la situation et le gouvernement partage l'inquiétude des pêcheurs de Saint-Pierre-et-Miquelon depuis que le comité sur la situation des espèces en péril a recommandé l'inscription de la morue sur la liste des espèces menacées. La délégation française au conseil consultatif franco-canadien qui s'est tenu en mars a rappelé que rien ne pourrait être décidé sans consultation préalable de la France.
Je précise que la décision du gouvernement canadien ne devrait intervenir au plus tôt qu'en janvier 2006, et si des mesures sont annoncées, elles pourront aller de l'interdiction à des simples mesures restrictives de la pêche ; de l'aveu de la partie canadienne, il semble que le risque d'interdiction ne soit pas très fort. Par ailleurs, le comité sur la situation des espèces en péril fera des propositions fin 2005, et l'on sait déjà que son appréciation sur la biomasse du secteur de Saint-Pierre-et-Miquelon est plus positive que pour le reste de la zone. Enfin, le risque d'une dérive étroitement environnementaliste de la gestion a été levé par l'administration canadienne elle-même, qui a confié à un groupe tripartite - avec les gouvernements du Labrador et de Terre-Neuve - une mission de réflexion pour trouver un équilibre.
L'année 2005 a vu les intérêt français préservés, puisque les quotas habituels de morue ont été reconduits. Nous ne laisserons pas des décisions se prendre sans nous en 2006. Nous veillerons à ce que Saint-Pierre-et-Miquelon soit protégé d'une nouvelle crise de la morue.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 avril 2005)
Je précise que la décision du gouvernement canadien ne devrait intervenir au plus tôt qu'en janvier 2006, et si des mesures sont annoncées, elles pourront aller de l'interdiction à des simples mesures restrictives de la pêche ; de l'aveu de la partie canadienne, il semble que le risque d'interdiction ne soit pas très fort. Par ailleurs, le comité sur la situation des espèces en péril fera des propositions fin 2005, et l'on sait déjà que son appréciation sur la biomasse du secteur de Saint-Pierre-et-Miquelon est plus positive que pour le reste de la zone. Enfin, le risque d'une dérive étroitement environnementaliste de la gestion a été levé par l'administration canadienne elle-même, qui a confié à un groupe tripartite - avec les gouvernements du Labrador et de Terre-Neuve - une mission de réflexion pour trouver un équilibre.
L'année 2005 a vu les intérêt français préservés, puisque les quotas habituels de morue ont été reconduits. Nous ne laisserons pas des décisions se prendre sans nous en 2006. Nous veillerons à ce que Saint-Pierre-et-Miquelon soit protégé d'une nouvelle crise de la morue.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 avril 2005)