Texte intégral
Madame, Messieurs les ministres,
Mesdames, Messieurs les présidents,
Mesdames, Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs,
Nous venons d'assister à une cérémonie qui est très porteuse d'avenir et je voudrais remercier, ici, toutes les équipes des ministères, du CNES, de l'ESA, de la BEI, d'Arianespace, et nos partenaires des différents gouvernements impliqués dans cette politique européenne de l'espace, pour un accord important, qui est un accord stratégique.
Ce programme, est une nouvelle preuve de la coopération euro-russe, et je voudrais saluer Monsieur l'ambassadeur de Russie et l'ensemble des ambassadeurs de l'Union européenne, parce qu'il s'agit là, d'une étape importante pour laquelle, avec C. Haigneré, nous nous étions engagés, avec mon homologue russe, mais aussi, parce que nous avons là, d'une part, la marque de confiance de la Russie pour ce qui concerne l'exclusivité de la commercialisation de Soyouz, et également une coopération qui se développe en matière spatiale, notamment dans les lanceurs, mais aussi dans de nombreux autres domaines : l'aéronautique, l'énergie...
Ce programme est une pièce importante pour consolider l'indépendance de l'accès de l'Europe à l'espace. C'est un élément très européen et très stratégique. Cette indépendance de l'accès à l'espace, pour l'Europe, est une conquête essentielle. Avec Ariane, lanceur lourd, avec Soyouz, lanceur moyen, et sans doute, demain, Vega pour les petits satellites, l'Europe et Arianespace disposeront ainsi d'une gamme de lanceurs qui nous permettront de satisfaire nos besoins, non seulement ceux de l'Europe, mais aussi d'occuper une place majeure dans le lancement des satellites commerciaux pour l'ensemble du monde.
Je voudrais vraiment souligner cette démarche, à la fois partenariat euro-russe renforcé, à la fois indépendance dans l'accès à l'espace, et enfin, développement du Centre spatial guyanais avec 250 emplois à créer. C'est un événement important de notre développement sur cette base qui est aussi un objectif essentiel pour l'Union européenne dans sa géographie ultramarine.
Nous avons là, un modèle de grands programmes européens, et c'est un élément important dans toute cette stratégie européenne du développement, par l'innovation, par la recherche, par l'industrie. Après Airbus, après Ariane, avec Galiléo, avec - je l'espère - demain, ITER, nous avons là quelques grands projets qui permettent à l'Europe de lancer, de piloter des initiatives, qui nous permettent de multiplier les points de position forts de l'Union européenne dans l'ensemble de l'économie mondiale, et notamment de nous placer sur le terrain de l'innovation industrielle parmi les continents d'avenir.
C'est un sujet sur lequel la France est mobilisée ; nous travaillons à la création d'une Agence de novation industrielle, avec Thierry Breton, pour laquelle nous avons confié une mission à J.-L. Beffa. Mais au-delà de cela, nous souhaitons avoir un partenariat européen pour que nous soyons capables d'inventer les Ariane, et les Airbus de 2015, 2020, ce type de grands projets qui, à la fois, organise la solidarité européenne, industrielle et scientifique, mais aussi nous permet de mobiliser l'ensemble des énergies de production, d'innovations, et des capacités de l'ensemble de l'Union européenne.
Je voudrais dire combien cette décision, aujourd'hui, est importante, car l'Agence spatiale européenne, dans le cadre d'un programme investit 223 millions d'euros dans ce dispositif, avec une part importante pour la France. Nous avons pu régler l'ensemble de cette présence de Soyouz à Kourou, grâce à la BEI et un accord que la France a donné, en assurant la garantie à 100 % d'un prêt de la BEI à Arianespace de 121 millions d'euros.
Nous avons pris cet engagement avec les ministres, ici présents, parce que nous sommes convaincus que nous avons là, à la fois, avec nos partenaires, notamment avec notre partenaire russe, l'ensemble des capacités industrielles, technologiques qui nous permettront de réussir ces lancements et d'occuper, comme je le disais tout à l'heure, sur l'ensemble du marché mondial, une place importante. Mais il est clair aussi que nous faisons ainsi du Centre guyanais un pôle d'excellence qui est un atout pour l'Union européenne. Les travaux vont commencer immédiatement en Guyane, de manière à ce que les premiers tirs aient lieu au premier semestre 2008. Donc, là, nous sommes dans un dispositif déjà engagés ; les trois premiers lancements sont déjà commercialisés et vendus. Nous avons là, un dispositif qui est tout à fait opérationnel.
Je suis donc heureux d'être parmi vous aujourd'hui pour cette étape importante de l'Union européenne. C'est une étape de coopération, c'est une étape d'innovation. C'est, je crois, une des missions fortes de l'Union européenne d'être capable de mobiliser des énergies. Je vois ici de très nombreux ambassadeurs représentant leur pays. C'est un travail vraiment de solidarité industrielle, de solidarité des nations, c'est la capacité que peut avoir l'Europe aujourd'hui d'exister dans le monde.
Si nous n'étions pas européens, pourrions-nous garder un accès à l'espace, avec le développement des technologies, avec le développement de la téléphonie, avec le développement de l'Internet, avec l'ensemble des accès dont nous avons besoin pour la société de l'information, de la connaissance ? L'espace est un distributeur de savoir, et nous avons besoin de l'accès à ce distributeur de savoir. Et cela, nous ne pourrons y avoir accès que grâce à l'Europe, l'Europe, qui sait bâtir, avec son ami et voisin, la Fédération de Russie, un plan stratégique.
Je crois que nous devons tous saluer cette étape du développement industriel et scientifique. Et nous souhaitons que Galiléo puisse apporter des satisfactions du même type, tout comme nous souhaitons que ITER, dans l'énergie des étoiles, puisse aussi placer l'Union européenne parmi les pôles d'excellence mondiaux.
C'est grâce à cette solidarité européenne que nous pouvons faire de notre continent, un continent qui garde une capacité d'être pionnier, d'être leader dans le monde, dans un certain nombre de domaines, qui mobilisent, à la fois, le savoir de grands groupes industriels, privés et publics, des capacités scientifiques notamment, et ainsi de permettre à l'Union européenne et à nos pays d'avoir accès à l'avenir.
Je vous remercie.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 23 mars 2005)
Mesdames, Messieurs les présidents,
Mesdames, Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs,
Nous venons d'assister à une cérémonie qui est très porteuse d'avenir et je voudrais remercier, ici, toutes les équipes des ministères, du CNES, de l'ESA, de la BEI, d'Arianespace, et nos partenaires des différents gouvernements impliqués dans cette politique européenne de l'espace, pour un accord important, qui est un accord stratégique.
Ce programme, est une nouvelle preuve de la coopération euro-russe, et je voudrais saluer Monsieur l'ambassadeur de Russie et l'ensemble des ambassadeurs de l'Union européenne, parce qu'il s'agit là, d'une étape importante pour laquelle, avec C. Haigneré, nous nous étions engagés, avec mon homologue russe, mais aussi, parce que nous avons là, d'une part, la marque de confiance de la Russie pour ce qui concerne l'exclusivité de la commercialisation de Soyouz, et également une coopération qui se développe en matière spatiale, notamment dans les lanceurs, mais aussi dans de nombreux autres domaines : l'aéronautique, l'énergie...
Ce programme est une pièce importante pour consolider l'indépendance de l'accès de l'Europe à l'espace. C'est un élément très européen et très stratégique. Cette indépendance de l'accès à l'espace, pour l'Europe, est une conquête essentielle. Avec Ariane, lanceur lourd, avec Soyouz, lanceur moyen, et sans doute, demain, Vega pour les petits satellites, l'Europe et Arianespace disposeront ainsi d'une gamme de lanceurs qui nous permettront de satisfaire nos besoins, non seulement ceux de l'Europe, mais aussi d'occuper une place majeure dans le lancement des satellites commerciaux pour l'ensemble du monde.
Je voudrais vraiment souligner cette démarche, à la fois partenariat euro-russe renforcé, à la fois indépendance dans l'accès à l'espace, et enfin, développement du Centre spatial guyanais avec 250 emplois à créer. C'est un événement important de notre développement sur cette base qui est aussi un objectif essentiel pour l'Union européenne dans sa géographie ultramarine.
Nous avons là, un modèle de grands programmes européens, et c'est un élément important dans toute cette stratégie européenne du développement, par l'innovation, par la recherche, par l'industrie. Après Airbus, après Ariane, avec Galiléo, avec - je l'espère - demain, ITER, nous avons là quelques grands projets qui permettent à l'Europe de lancer, de piloter des initiatives, qui nous permettent de multiplier les points de position forts de l'Union européenne dans l'ensemble de l'économie mondiale, et notamment de nous placer sur le terrain de l'innovation industrielle parmi les continents d'avenir.
C'est un sujet sur lequel la France est mobilisée ; nous travaillons à la création d'une Agence de novation industrielle, avec Thierry Breton, pour laquelle nous avons confié une mission à J.-L. Beffa. Mais au-delà de cela, nous souhaitons avoir un partenariat européen pour que nous soyons capables d'inventer les Ariane, et les Airbus de 2015, 2020, ce type de grands projets qui, à la fois, organise la solidarité européenne, industrielle et scientifique, mais aussi nous permet de mobiliser l'ensemble des énergies de production, d'innovations, et des capacités de l'ensemble de l'Union européenne.
Je voudrais dire combien cette décision, aujourd'hui, est importante, car l'Agence spatiale européenne, dans le cadre d'un programme investit 223 millions d'euros dans ce dispositif, avec une part importante pour la France. Nous avons pu régler l'ensemble de cette présence de Soyouz à Kourou, grâce à la BEI et un accord que la France a donné, en assurant la garantie à 100 % d'un prêt de la BEI à Arianespace de 121 millions d'euros.
Nous avons pris cet engagement avec les ministres, ici présents, parce que nous sommes convaincus que nous avons là, à la fois, avec nos partenaires, notamment avec notre partenaire russe, l'ensemble des capacités industrielles, technologiques qui nous permettront de réussir ces lancements et d'occuper, comme je le disais tout à l'heure, sur l'ensemble du marché mondial, une place importante. Mais il est clair aussi que nous faisons ainsi du Centre guyanais un pôle d'excellence qui est un atout pour l'Union européenne. Les travaux vont commencer immédiatement en Guyane, de manière à ce que les premiers tirs aient lieu au premier semestre 2008. Donc, là, nous sommes dans un dispositif déjà engagés ; les trois premiers lancements sont déjà commercialisés et vendus. Nous avons là, un dispositif qui est tout à fait opérationnel.
Je suis donc heureux d'être parmi vous aujourd'hui pour cette étape importante de l'Union européenne. C'est une étape de coopération, c'est une étape d'innovation. C'est, je crois, une des missions fortes de l'Union européenne d'être capable de mobiliser des énergies. Je vois ici de très nombreux ambassadeurs représentant leur pays. C'est un travail vraiment de solidarité industrielle, de solidarité des nations, c'est la capacité que peut avoir l'Europe aujourd'hui d'exister dans le monde.
Si nous n'étions pas européens, pourrions-nous garder un accès à l'espace, avec le développement des technologies, avec le développement de la téléphonie, avec le développement de l'Internet, avec l'ensemble des accès dont nous avons besoin pour la société de l'information, de la connaissance ? L'espace est un distributeur de savoir, et nous avons besoin de l'accès à ce distributeur de savoir. Et cela, nous ne pourrons y avoir accès que grâce à l'Europe, l'Europe, qui sait bâtir, avec son ami et voisin, la Fédération de Russie, un plan stratégique.
Je crois que nous devons tous saluer cette étape du développement industriel et scientifique. Et nous souhaitons que Galiléo puisse apporter des satisfactions du même type, tout comme nous souhaitons que ITER, dans l'énergie des étoiles, puisse aussi placer l'Union européenne parmi les pôles d'excellence mondiaux.
C'est grâce à cette solidarité européenne que nous pouvons faire de notre continent, un continent qui garde une capacité d'être pionnier, d'être leader dans le monde, dans un certain nombre de domaines, qui mobilisent, à la fois, le savoir de grands groupes industriels, privés et publics, des capacités scientifiques notamment, et ainsi de permettre à l'Union européenne et à nos pays d'avoir accès à l'avenir.
Je vous remercie.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 23 mars 2005)