Texte intégral
Le moment est bien choisi pour faire le point de ce dossier important, sur lequel le gouvernement peut se prévaloir d'un large et utile soutien de la représentation nationale.
La liste des unités et des moyens qui constitueront la force de réaction rapide a été adoptée il y a quinze jours ; la participation de chaque nation a été fixée et sera arrêtée formellement le 20 novembre prochain ; la quote-part de la France devrait être de 20 % environ. Les premiers éléments de cet outil de gestion des crises, défini d'un commun accord par les Quinze, devraient donc être mis en place au cours du premier semestre de l'année prochaine.
En ce qui concerne le rôle de l'Eurocorps au Kosovo, je résumerai les choses ainsi : mission accomplie. Comme je l'ai dit à Strasbourg, à l'occasion de la prise d'armes qui accompagnait le retour des soldats, nous pouvons mesurer les progrès considérables accomplis, grâce à leur présence, dans le retour de ce territoire à la vie civile. C'est la preuve de la plus-value apportée par la méthode européenne.
Sur le plan politique, je constate une convergence des approches de nos quinze nations, pour ce qui concerne l'Alliance atlantique en particulier - et les Américains eux-mêmes acceptent à présent que l'Europe s'organise en matière de défense. Par ailleurs de grands progrès ont été accomplis dans l'harmonisation des règles en vue de faciliter les programmes conjoints. C'est ainsi que l'Europe pourra demain dire son mot de façon autonome face aux crises qui se produiront forcément./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 octobre 2000)
La liste des unités et des moyens qui constitueront la force de réaction rapide a été adoptée il y a quinze jours ; la participation de chaque nation a été fixée et sera arrêtée formellement le 20 novembre prochain ; la quote-part de la France devrait être de 20 % environ. Les premiers éléments de cet outil de gestion des crises, défini d'un commun accord par les Quinze, devraient donc être mis en place au cours du premier semestre de l'année prochaine.
En ce qui concerne le rôle de l'Eurocorps au Kosovo, je résumerai les choses ainsi : mission accomplie. Comme je l'ai dit à Strasbourg, à l'occasion de la prise d'armes qui accompagnait le retour des soldats, nous pouvons mesurer les progrès considérables accomplis, grâce à leur présence, dans le retour de ce territoire à la vie civile. C'est la preuve de la plus-value apportée par la méthode européenne.
Sur le plan politique, je constate une convergence des approches de nos quinze nations, pour ce qui concerne l'Alliance atlantique en particulier - et les Américains eux-mêmes acceptent à présent que l'Europe s'organise en matière de défense. Par ailleurs de grands progrès ont été accomplis dans l'harmonisation des règles en vue de faciliter les programmes conjoints. C'est ainsi que l'Europe pourra demain dire son mot de façon autonome face aux crises qui se produiront forcément./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 octobre 2000)