Texte intégral
Haro sur l'UMP" est devenu le cri de ralliement de toute la classe politique de l'extrême gauche à l'extrême droite ! Il est de plus en plus fréquent dans des émissions télévisées d'assister à cette étrange coalition de tous contre l'UMP, source de confusion dans l'esprit des électeurs.
Face à ce déferlement d'attaques, il est temps de rappeler aux Français les raisons essentielles qui ont conduit les libéraux, les gaullistes et les centristes à se rassembler au sein d'un nouveau parti. Nous qui représentons la génération UMP, nous sommes fiers du travail accompli. En moins de deux ans, l'UMP a apporté une contribution décisive à la modernisation de la vie politique française.
1 - En mettant un terme à l'éparpillement des forces de la droite modérée, nous avons tiré toutes les conséquences du choc du premier tour de l'élection présidentielle. Imaginons d'ailleurs un instant ce que serait la situation à la veille des élections régionales si nous n'avions pas construit l'UMP ! Le pire serait à craindre avec un grand nombre de régions prises en otages par les extrêmes. Il est parfaitement déraisonnable de continuer à prétendre, après le 21 avril, que la dispersion au premier tour serait salutaire pour la démocratie !
2 - L'UMP est le meilleur garant du respect du contrat social passé avec les Français lors de l'élection de Jacques Chirac. Le principal enseignement des expériences gouvernementales à droite et au centre depuis 25 ans, c'est notre incapacité à conduire des réformes dans la durée, faute d'un soutien politique suffisant. Si Jean-Pierre Raffarin a pu mener à bien des réformes aussi difficiles que celle des retraites, c'est parce qu'il a pu compter sur le soutien sans faille des parlementaires de l'UMP.
3 - La création de l'UMP est le signe d'un renouveau du débat d'idées à droite. Pour la première fois, nous sommes suffisamment forts pour affirmer nos valeurs, en face d'une gauche plus que jamais conservatrice et divisée en chapelles idéologiques. La meilleure preuve en est l'indignation de tous nos clercs bien pensants, toujours prêts à signer une pétition pour défendre leurs droits acquis, qui font mine de s'insurger contre "un nouvel anti-intellectualisme d'Etat" ! Après avoir perdu le monopole du coeur, voici que la gauche découvre avec effroi qu'elle a perdu le monopole de l'intelligence !
4 - L'UMP a permis à la droite française de retrouver une influence qu'elle avait perdue dans l'Europe politique. Pour la première fois, les parlementaires français issus de la droite et du centre, siègent dans le même groupe à Strasbourg. Lors des congrès du Parti populaire européen, l'UMP se situe à parité avec les autres grands partis, la CDU en Allemagne, le Parti populaire en Espagne, ou le Parti conservateur en Grande-Bretagne. Nous avons ainsi obtenu que les thèses françaises sur le service public, l'emploi, la croissance, le développement durable soient davantage prises en compte dans l'élaboration du projet commun avec nos partenaires, destiné à nous permettre d'affronter dans les meilleures conditions la nouvelle donne de la Communauté à 25 et les élections européennes de juin.
Comme toujours en France, les vieux démons relèvent la tête à la première occasion. Avec une certaine indécence, ceux qui n'ont jamais accepté la création de l'UMP essaient de profiter de l'épreuve affective et politique que représente pour tous les militants et les élus la décision judiciaire qui a frappé notre président. Alain Juppé lui-même, avec une dignité exemplaire, a expliqué aux Français que son seul désir désormais était de préparer sa succession dans de bonnes conditions afin d'assurer l'indispensable relève.
Au regard des enjeux pour la France, les querelles de personnes sont en trop. L'union de tous est indispensable pour gagner les élections cantonales et régionales. Nos concitoyens qui soutiennent le gouvernement savent que la poursuite des réformes engagées dépend d'abord de notre aptitude à serrer les rangs dans les mois qui viennent. L'UMP, ainsi que l'a rappelé récemment le premier ministre, est une formation politique trop jeune pour s'offrir le luxe de divisions inutiles.
D'ici la fin de l'année, conformément à nos statuts, viendra le temps de notre congrès. Comme dans tout parti démocratique, l'élection du président interviendra au suffrage universel des militants. Nous n'avons rien à craindre du choc des ambitions dès lors que chacun s'engage à respecter le résultat du vote. Bien au contraire, la diversité des talents est une chance et nous devons nous réjouir d'avoir en réserve des personnalités de stature nationale en face desquelles les champions de la gauche font pâle figure.
Nous avons toutes les raisons d'avoir confiance dans l'avenir de l'UMP. Les militants et les élus, quelle que soit leur sensibilité d'origine, excluent tout retour au passé. Nous avons plus que jamais besoin d'une grande force politique pour mener à bien les réformes dont la France a besoin pour exorciser la tentation du déclin et jouer son rôle dans le monde. Si l'UMP n'existait pas, il faudrait l'inventer !
(Source http://www.u-m-p.org, le 24 février 2004)
Face à ce déferlement d'attaques, il est temps de rappeler aux Français les raisons essentielles qui ont conduit les libéraux, les gaullistes et les centristes à se rassembler au sein d'un nouveau parti. Nous qui représentons la génération UMP, nous sommes fiers du travail accompli. En moins de deux ans, l'UMP a apporté une contribution décisive à la modernisation de la vie politique française.
1 - En mettant un terme à l'éparpillement des forces de la droite modérée, nous avons tiré toutes les conséquences du choc du premier tour de l'élection présidentielle. Imaginons d'ailleurs un instant ce que serait la situation à la veille des élections régionales si nous n'avions pas construit l'UMP ! Le pire serait à craindre avec un grand nombre de régions prises en otages par les extrêmes. Il est parfaitement déraisonnable de continuer à prétendre, après le 21 avril, que la dispersion au premier tour serait salutaire pour la démocratie !
2 - L'UMP est le meilleur garant du respect du contrat social passé avec les Français lors de l'élection de Jacques Chirac. Le principal enseignement des expériences gouvernementales à droite et au centre depuis 25 ans, c'est notre incapacité à conduire des réformes dans la durée, faute d'un soutien politique suffisant. Si Jean-Pierre Raffarin a pu mener à bien des réformes aussi difficiles que celle des retraites, c'est parce qu'il a pu compter sur le soutien sans faille des parlementaires de l'UMP.
3 - La création de l'UMP est le signe d'un renouveau du débat d'idées à droite. Pour la première fois, nous sommes suffisamment forts pour affirmer nos valeurs, en face d'une gauche plus que jamais conservatrice et divisée en chapelles idéologiques. La meilleure preuve en est l'indignation de tous nos clercs bien pensants, toujours prêts à signer une pétition pour défendre leurs droits acquis, qui font mine de s'insurger contre "un nouvel anti-intellectualisme d'Etat" ! Après avoir perdu le monopole du coeur, voici que la gauche découvre avec effroi qu'elle a perdu le monopole de l'intelligence !
4 - L'UMP a permis à la droite française de retrouver une influence qu'elle avait perdue dans l'Europe politique. Pour la première fois, les parlementaires français issus de la droite et du centre, siègent dans le même groupe à Strasbourg. Lors des congrès du Parti populaire européen, l'UMP se situe à parité avec les autres grands partis, la CDU en Allemagne, le Parti populaire en Espagne, ou le Parti conservateur en Grande-Bretagne. Nous avons ainsi obtenu que les thèses françaises sur le service public, l'emploi, la croissance, le développement durable soient davantage prises en compte dans l'élaboration du projet commun avec nos partenaires, destiné à nous permettre d'affronter dans les meilleures conditions la nouvelle donne de la Communauté à 25 et les élections européennes de juin.
Comme toujours en France, les vieux démons relèvent la tête à la première occasion. Avec une certaine indécence, ceux qui n'ont jamais accepté la création de l'UMP essaient de profiter de l'épreuve affective et politique que représente pour tous les militants et les élus la décision judiciaire qui a frappé notre président. Alain Juppé lui-même, avec une dignité exemplaire, a expliqué aux Français que son seul désir désormais était de préparer sa succession dans de bonnes conditions afin d'assurer l'indispensable relève.
Au regard des enjeux pour la France, les querelles de personnes sont en trop. L'union de tous est indispensable pour gagner les élections cantonales et régionales. Nos concitoyens qui soutiennent le gouvernement savent que la poursuite des réformes engagées dépend d'abord de notre aptitude à serrer les rangs dans les mois qui viennent. L'UMP, ainsi que l'a rappelé récemment le premier ministre, est une formation politique trop jeune pour s'offrir le luxe de divisions inutiles.
D'ici la fin de l'année, conformément à nos statuts, viendra le temps de notre congrès. Comme dans tout parti démocratique, l'élection du président interviendra au suffrage universel des militants. Nous n'avons rien à craindre du choc des ambitions dès lors que chacun s'engage à respecter le résultat du vote. Bien au contraire, la diversité des talents est une chance et nous devons nous réjouir d'avoir en réserve des personnalités de stature nationale en face desquelles les champions de la gauche font pâle figure.
Nous avons toutes les raisons d'avoir confiance dans l'avenir de l'UMP. Les militants et les élus, quelle que soit leur sensibilité d'origine, excluent tout retour au passé. Nous avons plus que jamais besoin d'une grande force politique pour mener à bien les réformes dont la France a besoin pour exorciser la tentation du déclin et jouer son rôle dans le monde. Si l'UMP n'existait pas, il faudrait l'inventer !
(Source http://www.u-m-p.org, le 24 février 2004)