Texte intégral
Q - A quelles occasions avez-vous connu Yitzhak Rabin, y compris dans le contexte de l'amitié franco-israélienne ?
R - J'ai connu longtemps Yitzhak Rabin, comme j'ai connu Shimon Peres. Je l'ai connu dans des congrès des partis travaillistes, je l'ai rencontré en Israël quand j'y suis venu aux côtés de François Mitterrand. Je trouve assez normal et naturel de venir me recueillir ici aux côtés de son épouse parce que c'était un ami, bien sûr, mais surtout, il a symbolisé le désir de paix. C'était un guerrier qui avait su qu'un jour la paix doit venir. Il est mort, victime du fanatisme et de l'intolérance et, à un moment où nous souhaitons que le processus de paix se poursuive, assurant la sécurité d'Israël, répondant à l'aspiration des peuples de cette région, je pense que le message d'Yitzhak Rabin ne doit pas être perdu. Et qu'en même temps, nous devons nous garder, partout où ils se manifestent, du fanatisme, de l'intolérance et de la violence.
Q - C'est son rôle d'initiateur des discussions avec les Palestiniens que vous voulez souligner ?
R - Naturellement, il a été un homme qui a consacré une partie essentielle de sa vie à la défense de son pays et il a été aussi un de ceux, avec Shimon Peres et, en face, Yasser Arafat, qui ont compris que le moment de la paix était venu et que les ennemis d'hier devaient se réconcilier d'abord, puis négocier et apprendre à travailler ensemble en ayant chacun leur place et en se respectant comme peuple, comme pays ou comme Etat. Et donc, c'est ce message, je pense, que mon ami Ehud Barak porte aujourd'hui comme un héritier d'Yitzhak Rabin et j'espère qu'il portera ce message plus loin.
Q - C'est le symbole des deux piliers du voyage ?
R - Ce voyage est aussi un voyage de trois jours : une journée et demie en Israël, dont je suis l'ami depuis toujours, et une journée et demie dans les Territoires palestiniens. J'aurai l'occasion de faire vivre plus fortement encore la relation bilatérale entre la France et Israël qui a connu un élan depuis le gouvernement que je dirige. Mais aussi depuis, à l'évidence, que M. Ehud Barak a succédé à M. Netanyahou. Il y a donc cette dimension bilatérale, il y a l'intérêt pour le processus de paix et puis il y aura aussi toute la dimension des discussions que j'aurai avec les responsables palestiniens.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 février 2000)
R - J'ai connu longtemps Yitzhak Rabin, comme j'ai connu Shimon Peres. Je l'ai connu dans des congrès des partis travaillistes, je l'ai rencontré en Israël quand j'y suis venu aux côtés de François Mitterrand. Je trouve assez normal et naturel de venir me recueillir ici aux côtés de son épouse parce que c'était un ami, bien sûr, mais surtout, il a symbolisé le désir de paix. C'était un guerrier qui avait su qu'un jour la paix doit venir. Il est mort, victime du fanatisme et de l'intolérance et, à un moment où nous souhaitons que le processus de paix se poursuive, assurant la sécurité d'Israël, répondant à l'aspiration des peuples de cette région, je pense que le message d'Yitzhak Rabin ne doit pas être perdu. Et qu'en même temps, nous devons nous garder, partout où ils se manifestent, du fanatisme, de l'intolérance et de la violence.
Q - C'est son rôle d'initiateur des discussions avec les Palestiniens que vous voulez souligner ?
R - Naturellement, il a été un homme qui a consacré une partie essentielle de sa vie à la défense de son pays et il a été aussi un de ceux, avec Shimon Peres et, en face, Yasser Arafat, qui ont compris que le moment de la paix était venu et que les ennemis d'hier devaient se réconcilier d'abord, puis négocier et apprendre à travailler ensemble en ayant chacun leur place et en se respectant comme peuple, comme pays ou comme Etat. Et donc, c'est ce message, je pense, que mon ami Ehud Barak porte aujourd'hui comme un héritier d'Yitzhak Rabin et j'espère qu'il portera ce message plus loin.
Q - C'est le symbole des deux piliers du voyage ?
R - Ce voyage est aussi un voyage de trois jours : une journée et demie en Israël, dont je suis l'ami depuis toujours, et une journée et demie dans les Territoires palestiniens. J'aurai l'occasion de faire vivre plus fortement encore la relation bilatérale entre la France et Israël qui a connu un élan depuis le gouvernement que je dirige. Mais aussi depuis, à l'évidence, que M. Ehud Barak a succédé à M. Netanyahou. Il y a donc cette dimension bilatérale, il y a l'intérêt pour le processus de paix et puis il y aura aussi toute la dimension des discussions que j'aurai avec les responsables palestiniens.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 février 2000)