Texte intégral
Je vous répondrai au nom de M. Dominique de Villepin. Oui, notre devoir est d'aider à restaurer la stabilité et la paix en Haïti, un pays qui nous est cher par la langue et par l'histoire... La France a pris une part très active aux démarches qui ont permis d'enrayer l'engrenage de la violence conduisant à la guerre civile. Nous avons travaillé en étroite concertation avec les Etats-Unis, le Canada, les pays de la région, la Communauté des Etats de la Caraïbe (CARICOM), la Francophonie et, bien sûr, le Secrétaire général des Nations unies. Notre but a été d'assurer la transition dans le respect des règles constitutionnelles.
La participation de la France à la force multinationale intérimaire, en application de la résolution 1529 s'établit à 800 hommes, dont 300 sont à pied d'oeuvre à Port-au-Prince. Le but de cette force est de veiller à la sécurité de nos compatriotes et à leurs intérêts, de contribuer au rétablissement de l'ordre, de protéger les institutions constitutionnelles chargées de préparer les élections et de garantir l'acheminement de l'aide humanitaire.
Il est encore trop tôt pour dire quelle sera la durée de cette mission, mais la France souhaite que le retour à la démocratie s'effectue rapidement. Les différentes composantes de la société haïtienne se concertent pour mettre en place un gouvernement d'unité nationale. La France prendra toute sa part à ce processus.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 mars 2004)