Texte intégral
Messieurs les préfets,
Mesdames et Messieurs les parlementaires et les élus,
Monsieur le chancelier de l'Ordre de la Libération,
Messieurs les officiers généraux,
Mesdames et Messieurs les présidents de Fondations et d'associations,
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux de vous retrouver aujourd'hui pour cette deuxième réunion du conseil d'orientation.
Nous sommes plus nombreux que lors de la précédente réunion. Je souhaite donc la bienvenue à ceux qui nous ont rejoint. En effet, nous avons choisi de renforcer le poids des associations au sein de ce conseil. Elles ont, à l'évidence un rôle important à jouer dans la préparation du 60ème anniversaire des débarquements et de la Libération.
Depuis notre première rencontre, nous avons beaucoup progressé.
Lors du haut conseil de la mémoire combattante, début janvier, le Président de la République a approuvé les grandes orientations que nous lui soumettions sur la base des travaux engagés par ce comité.
J'ai ensuite présenté en conseil des ministres, c'était il y a quinze jours, les principales composantes du programme des commémorations.
Nos échanges, aujourd'hui, vont refléter les progrès réalisés par la Mission au cours des dernières semaines. Je sais que vous avez, vous aussi, dans vos cités, dans vos collectivités, dans vos associations, avancé dans la conception des ces cérémonies.
Cette réunion portera principalement sur les cérémonies que l'État organise, mais nous pourrons également évoquer celles, au nombre d'une vingtaine, pour lesquelles nous sommes partenaires des collectivités locales et, également, le groupe - il compte des centaines de cérémonies - des commémorations d'initiative locale et associative. Chacune à son importance et participe de l'hommage que nous rendons aux libérateurs de la France.
Je me propose d'ouvrir notre réunion par un tour d'horizon géographique. Il sera articulé autour des trois espaces où sera concentré le plus grand nombre de cérémonies : la Normandie, la Provence, Paris.
En Normandie, le schéma des cérémonies officielles commence à se préciser.
Comme vous le savez, le Président de la République a invité ses homologues des pays ayant participé au débarquement, ainsi que le chancelier allemand. Seules manquent à ce jour les réponses du Président américain, des Premiers ministres australien et néo-zélandais et celle du Roi de Norvège. Toutes les réponses sont positives et nous avons bon espoir qu'il en ira de même pour celles qui sont encore attendues ;
nous sommes dès lors en mesure de bâtir le calendrier des cérémonies - internationale, bi-nationales et nationales - qui vont jalonner les journées des 5, 6 et 7 juin. Il vous sera présenté tout à l'heure. Il va de soi qu'une importance particulière s'attache à la cérémonie internationale d'Arromanches, à la cérémonie française de Ouistreham et à la cérémonie franco-allemande du Mémorial de Caen ; nous aurons par conséquent l'occasion d'y revenir dans le cours de nos discussions ;
J'ajoute que nous sommes sur le point de nous attacher les services d'une société spécialisée dans l'organisation des grands événements. Elle sera chargée de la préparation de la cérémonie internationale d'Arromanches. A ce stade, je ne peux pas vous en dire plus car le contrat n'est pas encore signé.
En Provence, le paysage se précise également.
Le Président de la République va convier à une cérémonie internationale qui se déroulera à Toulon les chefs d'État et de Gouvernement des pays maghrebins et africains qui, étant alors placés sous souveraineté française, ont fourni une part importante des troupes ayant débarqué le 15 août 1944 sous le drapeau français. Il invitera également ses homologues américain et britannique.
Nous réfléchissons actuellement à une scénographie susceptible de mettre en valeur
l' " armée d'Afrique ". Les unités participant à la cérémonie militaire seront choisies en conséquence.
S'agissant de la libération de Paris, les rôles respectifs de l'État et de la Ville sont bien définis.
La principale cérémonie commémorative sera présidée par le chef de l'État. Elle aura lieu à l'Hôtel de Ville le 25 août, en fin d'après-midi. Sa conception revient donc conjointement aux services de l'État et à ceux de la ville de Paris. Nous entendrons à ce sujet, dans un instant, le représentant du Maire.
Il y aura, bien sûr, d'autres cérémonies, le même jour ou autour de cette date, les unes organisées par l'État, les autres par la municipalité.
Je citerai en particulier celle du 25 août, en fin de matinée, Place de la Concorde, sous la présidence du ministre de la défense. Un défilé de la 2 ème brigade blindée évoquera le rôle de la 2ème DB et du Maréchal Leclerc dans la libération de la capitale.
Dans d'autres lieux, en province, tout au long des prochains mois, une vingtaine d'autres cérémonies d'initiative locale ou associative seront par ailleurs soutenues par l'État.
Les plus connues se réfèrent aux pages glorieuses et tragiques de la libération de notre territoire : les Glières, le Vercors , Oradour, Tulle... à chaque fois, l'État sera représenté à haut niveau. De plus, un concours de troupes significatif permettra de renforcer la solennité de l'hommage rendu à ceux qui se sont sacrifiés pour notre liberté.
Ce rapide tour d'horizon géographique vous aura convaincu, je l'espère, que, parvenus à trois mois du 6 juin, nous sortons de la phase de conception pour entrer dans celle de la réalisation. Elle appelle la participation de tous les acteurs réunis ici aujourd'hui : préfets, élus, commandants militaires territoriaux, responsables associatifs, chacun détient une part de la réussite de ces commémorations. C'est dire l'importance du travail qui se poursuit en commun sur le terrain, mais aussi de l'impulsion que nous pourrons, ensemble, lui donner aujourd'hui, au terme de nos réflexions.
(Source http://www.défense.gouv.fr, le 4 mars 2004)
Mesdames et Messieurs les parlementaires et les élus,
Monsieur le chancelier de l'Ordre de la Libération,
Messieurs les officiers généraux,
Mesdames et Messieurs les présidents de Fondations et d'associations,
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux de vous retrouver aujourd'hui pour cette deuxième réunion du conseil d'orientation.
Nous sommes plus nombreux que lors de la précédente réunion. Je souhaite donc la bienvenue à ceux qui nous ont rejoint. En effet, nous avons choisi de renforcer le poids des associations au sein de ce conseil. Elles ont, à l'évidence un rôle important à jouer dans la préparation du 60ème anniversaire des débarquements et de la Libération.
Depuis notre première rencontre, nous avons beaucoup progressé.
Lors du haut conseil de la mémoire combattante, début janvier, le Président de la République a approuvé les grandes orientations que nous lui soumettions sur la base des travaux engagés par ce comité.
J'ai ensuite présenté en conseil des ministres, c'était il y a quinze jours, les principales composantes du programme des commémorations.
Nos échanges, aujourd'hui, vont refléter les progrès réalisés par la Mission au cours des dernières semaines. Je sais que vous avez, vous aussi, dans vos cités, dans vos collectivités, dans vos associations, avancé dans la conception des ces cérémonies.
Cette réunion portera principalement sur les cérémonies que l'État organise, mais nous pourrons également évoquer celles, au nombre d'une vingtaine, pour lesquelles nous sommes partenaires des collectivités locales et, également, le groupe - il compte des centaines de cérémonies - des commémorations d'initiative locale et associative. Chacune à son importance et participe de l'hommage que nous rendons aux libérateurs de la France.
Je me propose d'ouvrir notre réunion par un tour d'horizon géographique. Il sera articulé autour des trois espaces où sera concentré le plus grand nombre de cérémonies : la Normandie, la Provence, Paris.
En Normandie, le schéma des cérémonies officielles commence à se préciser.
Comme vous le savez, le Président de la République a invité ses homologues des pays ayant participé au débarquement, ainsi que le chancelier allemand. Seules manquent à ce jour les réponses du Président américain, des Premiers ministres australien et néo-zélandais et celle du Roi de Norvège. Toutes les réponses sont positives et nous avons bon espoir qu'il en ira de même pour celles qui sont encore attendues ;
nous sommes dès lors en mesure de bâtir le calendrier des cérémonies - internationale, bi-nationales et nationales - qui vont jalonner les journées des 5, 6 et 7 juin. Il vous sera présenté tout à l'heure. Il va de soi qu'une importance particulière s'attache à la cérémonie internationale d'Arromanches, à la cérémonie française de Ouistreham et à la cérémonie franco-allemande du Mémorial de Caen ; nous aurons par conséquent l'occasion d'y revenir dans le cours de nos discussions ;
J'ajoute que nous sommes sur le point de nous attacher les services d'une société spécialisée dans l'organisation des grands événements. Elle sera chargée de la préparation de la cérémonie internationale d'Arromanches. A ce stade, je ne peux pas vous en dire plus car le contrat n'est pas encore signé.
En Provence, le paysage se précise également.
Le Président de la République va convier à une cérémonie internationale qui se déroulera à Toulon les chefs d'État et de Gouvernement des pays maghrebins et africains qui, étant alors placés sous souveraineté française, ont fourni une part importante des troupes ayant débarqué le 15 août 1944 sous le drapeau français. Il invitera également ses homologues américain et britannique.
Nous réfléchissons actuellement à une scénographie susceptible de mettre en valeur
l' " armée d'Afrique ". Les unités participant à la cérémonie militaire seront choisies en conséquence.
S'agissant de la libération de Paris, les rôles respectifs de l'État et de la Ville sont bien définis.
La principale cérémonie commémorative sera présidée par le chef de l'État. Elle aura lieu à l'Hôtel de Ville le 25 août, en fin d'après-midi. Sa conception revient donc conjointement aux services de l'État et à ceux de la ville de Paris. Nous entendrons à ce sujet, dans un instant, le représentant du Maire.
Il y aura, bien sûr, d'autres cérémonies, le même jour ou autour de cette date, les unes organisées par l'État, les autres par la municipalité.
Je citerai en particulier celle du 25 août, en fin de matinée, Place de la Concorde, sous la présidence du ministre de la défense. Un défilé de la 2 ème brigade blindée évoquera le rôle de la 2ème DB et du Maréchal Leclerc dans la libération de la capitale.
Dans d'autres lieux, en province, tout au long des prochains mois, une vingtaine d'autres cérémonies d'initiative locale ou associative seront par ailleurs soutenues par l'État.
Les plus connues se réfèrent aux pages glorieuses et tragiques de la libération de notre territoire : les Glières, le Vercors , Oradour, Tulle... à chaque fois, l'État sera représenté à haut niveau. De plus, un concours de troupes significatif permettra de renforcer la solennité de l'hommage rendu à ceux qui se sont sacrifiés pour notre liberté.
Ce rapide tour d'horizon géographique vous aura convaincu, je l'espère, que, parvenus à trois mois du 6 juin, nous sortons de la phase de conception pour entrer dans celle de la réalisation. Elle appelle la participation de tous les acteurs réunis ici aujourd'hui : préfets, élus, commandants militaires territoriaux, responsables associatifs, chacun détient une part de la réussite de ces commémorations. C'est dire l'importance du travail qui se poursuit en commun sur le terrain, mais aussi de l'impulsion que nous pourrons, ensemble, lui donner aujourd'hui, au terme de nos réflexions.
(Source http://www.défense.gouv.fr, le 4 mars 2004)