Texte intégral
(Intervention sur RFI à Paris le 9 août 2005) :
L'Iran a pris deux décisions unilatérales graves et d'ailleurs préoccupantes ; nous avons en effet reçu une réponse officielle négative à la proposition globale formulée par les Européens, c'est à dire les Anglais, les Allemands, le Haut Représentant de l'Union européenne et nous-mêmes. Le ton de la réponse est particulièrement alarmant et d'ailleurs contraire à l'esprit dans lequel nous avons conduit le dialogue avec l'Iran au cours de ces deux années.
Concernant la reprise des reprises des activités liées à la production de matières fissiles nucléaires, je crois qu'il s'agit là tout simplement d'une violation claire de l'Accord de Paris et des résolutions de l'AIEA. Et donc cette situation nouvelle ne fait qu'accroître les doutes sur les objectifs du programme iranien. Cette situation va à l'encontre, je ne vous le cache pas, du rétablissement de la confiance qui était au cur du processus engagé par l'Europe avec le soutien actif de la communauté internationale.
J'appelle une dernière fois l'Iran à entendre la voix de la raison, du dialogue, de la concertation, à revenir sans délai au plein respect de l'Accord de Paris. La France et ses partenaires restent pour leur part attachés à ce document.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 août 2005)
(Extraits de l'entretien avec la presse à Biarritz le 9 août 2005) :
Q - Avez-vous encore l'espoir de régler la crise avec l'Iran ?
R - Les Allemands, les Anglais et les Français ont fait des propositions jusqu'à la dernière minute pour que les Iraniens puissent suspendre leurs activités nucléaires sensibles.
Jusqu'à la dernière minute, la France souhaite, avec ses partenaires, le Royaume-Uni, l'Allemagne et le Haut Représentant de l'Union européenne, avoir une discussion positive et ouverte, basée sur le dialogue et la concertation dans le domaine de la prolifération nucléaire.
Nous pensons qu'il est encore possible de négocier pour que les Iraniens puissent suspendre leurs activités nucléaires sensibles. Nous tendons encore la main.
Q - Allez-vous saisir le Conseil de sécurité des Nations unies ?
R - Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas aujourd'hui à se saisir de ce problème, puisque c'est d'abord, et avant tout, le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'Energie atomique qui doit émettre le souhait de la communauté internationale vis-à-vis de l'Iran ; et nous souhaitons pouvoir avoir une négociation avec l'Iran.
Nous espérons que nous pourrons trouver une solution commune pour garder cet esprit positif de l'Accord de Paris, qui peut encore être sauvé.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 août 2005)
L'Iran a pris deux décisions unilatérales graves et d'ailleurs préoccupantes ; nous avons en effet reçu une réponse officielle négative à la proposition globale formulée par les Européens, c'est à dire les Anglais, les Allemands, le Haut Représentant de l'Union européenne et nous-mêmes. Le ton de la réponse est particulièrement alarmant et d'ailleurs contraire à l'esprit dans lequel nous avons conduit le dialogue avec l'Iran au cours de ces deux années.
Concernant la reprise des reprises des activités liées à la production de matières fissiles nucléaires, je crois qu'il s'agit là tout simplement d'une violation claire de l'Accord de Paris et des résolutions de l'AIEA. Et donc cette situation nouvelle ne fait qu'accroître les doutes sur les objectifs du programme iranien. Cette situation va à l'encontre, je ne vous le cache pas, du rétablissement de la confiance qui était au cur du processus engagé par l'Europe avec le soutien actif de la communauté internationale.
J'appelle une dernière fois l'Iran à entendre la voix de la raison, du dialogue, de la concertation, à revenir sans délai au plein respect de l'Accord de Paris. La France et ses partenaires restent pour leur part attachés à ce document.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 août 2005)
(Extraits de l'entretien avec la presse à Biarritz le 9 août 2005) :
Q - Avez-vous encore l'espoir de régler la crise avec l'Iran ?
R - Les Allemands, les Anglais et les Français ont fait des propositions jusqu'à la dernière minute pour que les Iraniens puissent suspendre leurs activités nucléaires sensibles.
Jusqu'à la dernière minute, la France souhaite, avec ses partenaires, le Royaume-Uni, l'Allemagne et le Haut Représentant de l'Union européenne, avoir une discussion positive et ouverte, basée sur le dialogue et la concertation dans le domaine de la prolifération nucléaire.
Nous pensons qu'il est encore possible de négocier pour que les Iraniens puissent suspendre leurs activités nucléaires sensibles. Nous tendons encore la main.
Q - Allez-vous saisir le Conseil de sécurité des Nations unies ?
R - Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas aujourd'hui à se saisir de ce problème, puisque c'est d'abord, et avant tout, le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'Energie atomique qui doit émettre le souhait de la communauté internationale vis-à-vis de l'Iran ; et nous souhaitons pouvoir avoir une négociation avec l'Iran.
Nous espérons que nous pourrons trouver une solution commune pour garder cet esprit positif de l'Accord de Paris, qui peut encore être sauvé.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 août 2005)