Texte intégral
Q - Faut-il modifier le calendrier de l'UMP et avancer la date du congrès ?
R - Le congrès statutaire est prévu en novembre 2004. C'est au suffrage universel direct des militants et à la date prévue que sera élu le futur président de l'UMP. C'est la chance de notre parti, c'est en même temps son honneur. Nos statuts sont clairs. Ils doivent être respectés. Nous avons aujourd'hui un triple devoir : celui de préparer et de gagner les élections régionales, cantonales et européennes. Celui de réussir un printemps législatif qui permettra de continuer le travail de réforme du gouvernement. Et, enfin, celui de renouveler nos instances. Pour chacun, le calendrier est parfaitement établi.
Q - L'entente entre le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, et le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, ne permet-elle pas de garantir l'union ?
R - Il ne doit y avoir d'exclusive contre personne. Il faut assumer ce devoir d'union. Toutes les sensibilités fondatrices de l'UMP doivent être représentées. Nous avons deux impératifs : l'union et la démocratie. Ce devoir d'union est la seule condition pour réussir l'action gouvernementale. Il ne peut pas y avoir d'action de réforme sans union autour du président de la République, du gouvernement, du parti et du groupe parlementaire. Nous n'aurions pas pu accomplir depuis deux ans notre travail de réforme s'il y avait eu les divisions que nous avons connues en notre sein trop longtemps.
Q - La structure de la direction du parti doit-elle évoluer ?
R - Nos statuts prévoient un président, un vice-président délégué et un secrétaire général. Les instances actuelles préparent les élections régionales et européennes tout naturellement. Puis, en novembre, il y aura naturellement un vote. La démocratie est le maître mot du fonctionnement de notre mouvement. Il ne doit pas y avoir de manoeuvre ou d'officine. La transparence démocratique est la règle du jeu de notre mouvement.
Q - Un remaniement est-il nécessaire pour relancer l'action du gouvernement ?
R - Ce n'est pas à moi de le dire. Une chose est sûre : l'action réformatrice de ce gouvernement doit être poursuivie. Le gouvernement aujourd'hui, comme tous les gouvernements, a besoin de durée et de stabilité. Ces deux éléments passent par l'union. Je ne vois pas de propositions venir des autres partis. Aujourd'hui, le Parti socialiste est dans une impasse idéologique. Faut-il retenir les paroles très libérales de M. Strauss-Kahn à Londres ou l'étatisme de M. Emmanuelli ou de Mme Aubry ?
Q - Dans le cas d'un remaniement, seriez-vous disponible pour entrer au gouvernement ?
R - Cela n'est pas d'actualité pour moi. Je fais campagne pour les régionales. La quasi-totalité des fédérations m'ont demandé de venir les aider. C'est ce que je fais avec passion au service de l'action du président de la République, du premier ministre et d'Alain Juppé.
Q - Alain Juppé semble moins présent...
R - Il est pleinement le président de l'UMP, je souhaite le rappeler. A ce titre, il continue de présider nos instances et soutient nos candidats dans les régions. Ils sont d'ailleurs nombreux à le solliciter. C'est pour garantir l'unité qu'Alain Juppé est resté président.
Q - Le futur président de l'UMP doit-il forcément être un gaulliste ?
R - Le souhait que je partage avec Alain Juppé et Jean-Claude Gaudin est d'être les garants de la démocratie interne de notre formation. Ce n'est qu'elle qui pourra légitimer une équipe dirigeante qui, par définition, respectera les sensibilités et bien sûr la sensibilité gaulliste.
Q - Pourriez-vous être candidat à la présidence de l'UMP ?
R - Les candidats dont il faut parler aujourd'hui, ce sont les candidats aux élections régionales et cantonales. Je ne suis candidat qu'à une seule chose : faire gagner l'UMP aux élections.
Q - Jean-Pierre Raffarin peut-il être un bon président pour l'UMP ?
R - Nous sommes nombreux à le penser.
Q - Les chercheurs ont le sentiment d'être maltraités. Que leur répondez-vous ?
R - Le budget de la Recherche augmentera de 3,4 % cette année. Mais, au-delà, il est évident que l'avenir de notre pays se joue en grande partie sur ce dossier. N'oublions pas que la recherche publique américaine dépense sept fois plus que la recherche publique européenne. Mais ce n'est pas qu'un problème de moyens, c'est aussi un problème de coordination entre le ministère et les grands organismes publics, comme vient de le souligner le récent rapport de la Cour des comptes qui a examiné la période 1982-2002.
(source http://www.u-m-p.org, le 3 mars 2004)
R - Le congrès statutaire est prévu en novembre 2004. C'est au suffrage universel direct des militants et à la date prévue que sera élu le futur président de l'UMP. C'est la chance de notre parti, c'est en même temps son honneur. Nos statuts sont clairs. Ils doivent être respectés. Nous avons aujourd'hui un triple devoir : celui de préparer et de gagner les élections régionales, cantonales et européennes. Celui de réussir un printemps législatif qui permettra de continuer le travail de réforme du gouvernement. Et, enfin, celui de renouveler nos instances. Pour chacun, le calendrier est parfaitement établi.
Q - L'entente entre le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, et le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, ne permet-elle pas de garantir l'union ?
R - Il ne doit y avoir d'exclusive contre personne. Il faut assumer ce devoir d'union. Toutes les sensibilités fondatrices de l'UMP doivent être représentées. Nous avons deux impératifs : l'union et la démocratie. Ce devoir d'union est la seule condition pour réussir l'action gouvernementale. Il ne peut pas y avoir d'action de réforme sans union autour du président de la République, du gouvernement, du parti et du groupe parlementaire. Nous n'aurions pas pu accomplir depuis deux ans notre travail de réforme s'il y avait eu les divisions que nous avons connues en notre sein trop longtemps.
Q - La structure de la direction du parti doit-elle évoluer ?
R - Nos statuts prévoient un président, un vice-président délégué et un secrétaire général. Les instances actuelles préparent les élections régionales et européennes tout naturellement. Puis, en novembre, il y aura naturellement un vote. La démocratie est le maître mot du fonctionnement de notre mouvement. Il ne doit pas y avoir de manoeuvre ou d'officine. La transparence démocratique est la règle du jeu de notre mouvement.
Q - Un remaniement est-il nécessaire pour relancer l'action du gouvernement ?
R - Ce n'est pas à moi de le dire. Une chose est sûre : l'action réformatrice de ce gouvernement doit être poursuivie. Le gouvernement aujourd'hui, comme tous les gouvernements, a besoin de durée et de stabilité. Ces deux éléments passent par l'union. Je ne vois pas de propositions venir des autres partis. Aujourd'hui, le Parti socialiste est dans une impasse idéologique. Faut-il retenir les paroles très libérales de M. Strauss-Kahn à Londres ou l'étatisme de M. Emmanuelli ou de Mme Aubry ?
Q - Dans le cas d'un remaniement, seriez-vous disponible pour entrer au gouvernement ?
R - Cela n'est pas d'actualité pour moi. Je fais campagne pour les régionales. La quasi-totalité des fédérations m'ont demandé de venir les aider. C'est ce que je fais avec passion au service de l'action du président de la République, du premier ministre et d'Alain Juppé.
Q - Alain Juppé semble moins présent...
R - Il est pleinement le président de l'UMP, je souhaite le rappeler. A ce titre, il continue de présider nos instances et soutient nos candidats dans les régions. Ils sont d'ailleurs nombreux à le solliciter. C'est pour garantir l'unité qu'Alain Juppé est resté président.
Q - Le futur président de l'UMP doit-il forcément être un gaulliste ?
R - Le souhait que je partage avec Alain Juppé et Jean-Claude Gaudin est d'être les garants de la démocratie interne de notre formation. Ce n'est qu'elle qui pourra légitimer une équipe dirigeante qui, par définition, respectera les sensibilités et bien sûr la sensibilité gaulliste.
Q - Pourriez-vous être candidat à la présidence de l'UMP ?
R - Les candidats dont il faut parler aujourd'hui, ce sont les candidats aux élections régionales et cantonales. Je ne suis candidat qu'à une seule chose : faire gagner l'UMP aux élections.
Q - Jean-Pierre Raffarin peut-il être un bon président pour l'UMP ?
R - Nous sommes nombreux à le penser.
Q - Les chercheurs ont le sentiment d'être maltraités. Que leur répondez-vous ?
R - Le budget de la Recherche augmentera de 3,4 % cette année. Mais, au-delà, il est évident que l'avenir de notre pays se joue en grande partie sur ce dossier. N'oublions pas que la recherche publique américaine dépense sept fois plus que la recherche publique européenne. Mais ce n'est pas qu'un problème de moyens, c'est aussi un problème de coordination entre le ministère et les grands organismes publics, comme vient de le souligner le récent rapport de la Cour des comptes qui a examiné la période 1982-2002.
(source http://www.u-m-p.org, le 3 mars 2004)