Texte intégral
Madame la Ministre, Chère Brigitte,
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Monsieur le Directeur général, Cher Philippe,
Mesdames, Messieurs, Chers Collègues,
Je suis heureuse de retrouver les membres de notre réseau culturel et de coopération dont je connais le dévouement et la compétence. Je suis venue aujourd'hui vous parler d'Europe et de la dimension européenne de votre action.
Quelques mots d'abord sur la situation de l'Union européenne car j'imagine que vous devez être nombreux à vous demander où nous en sommes aujourd'hui. Je ne vous surprendrai pas en vous disant que la période actuelle est difficile. L'avenir de la Constitution européenne reste incertain, même si désormais une majorité d'Etats l'a ratifiée ; le budget européen n'a pu être décidé pour la période 2007-2013, faute d'accord entre les Etats membres lors du Conseil européen du mois dernier.
Cela étant, notre pays entend garder toutes ses convictions, comme l'ont rappelé à plusieurs reprises le président de la République et le Premier ministre. D'une part, nous savons que l'histoire de l'Europe est faite de crises surmontées : il nous faudra refaire la preuve de l'Europe auprès de nos concitoyens et surmonter les difficultés actuelles. D'autre part, nous savons aussi que l'Europe continue d'avancer. Je pense à ITER, à Galileo ou à Airbus. Ces exemples montrent que nous sommes plus forts quand nous sommes unis et savons travailler ensemble.
Dans ce contexte européen d'incertitude institutionnelle, la priorité doit être donnée à l'Europe des projets. C'est ainsi que nous montrerons à nos partenaires européens et à nos concitoyens que l'ambition européenne de la France reste entière.
Votre action au sein du réseau revêt dans ce contexte une importance décisive. Tout en continuant à promouvoir l'image de notre pays, vous devez porter, encore plus que par le passé, cette ambition européenne de la France dans le domaine de la coopération internationale et du développement.
En Europe, un effort particulier doit être fait en direction des nouveaux Etats membres. Hors d'Europe, notre souci doit être de mieux coordonner nos actions avec nos partenaires et avec la Commission. Tout en préservant l'identité de notre action bilatérale, sachons affirmer la présence de l'Europe sur la scène internationale, où elle est utile et attendue. L'action de l'Europe est particulièrement visible dans les pays ACP grâce au Fonds européen de développement. Mais il faut aussi renforcer notre présence en Méditerranée en consolidant le processus de Barcelone dont nous commémorons cette année le Xème anniversaire. N'oublions pas non plus les grands ensembles émergents, en Amérique latine ou en Asie, qui souhaitent nouer avec l'Union européenne des partenariats plus étroits.
Dans ce cadre, je souhaite insister sur trois priorités d'action :
Tout d'abord notre influence sur la politique européenne de développement doit être renforcée.
L'Europe est l'acteur majeur de l'aide au développement dans le monde, avec plus de la moitié de l'Aide publique au développement. La contribution française au titre de l'aide communautaire s'établit pour sa part à 20 % et nous devons continuer à donner l'exemple en accroissant l'efficacité de notre action.
Cela passe par une meilleure coordination avec les mécanismes européens et, sur place, avec les délégations de la Commission. Cette coordination est d'autant plus importante que le rôle de ces dernières n'a cessé de croître. En effet, la réforme de l'aide communautaire engagée depuis 2000, qui a notamment visé à déconcentrer les compétences, a renforcé le rôle joué par les délégations de la Commission au niveau local. Ainsi préparent-elles, avec le pays bénéficiaire, les documents de programmation de l'aide communautaire qui sont ensuite approuvés à Bruxelles ; elles identifient les projets puis les mettent en oeuvre. Or nous savons tous que l'efficacité de l'aide est une exigence permanente : nous devons faire davantage d'efforts en ce sens.
Ces éléments doivent vous inciter à développer sur place des relations avec vos collègues de la Commission en vue d'orienter, le plus en amont possible, les stratégies qui se mettent en place. Je sais que certains postes travaillent en étroite concertation avec la Commission et exercent une réelle influence sur les projets communautaires. D'autres doivent encore intensifier leur action en la matière.
Certains diront sans doute qu'il est parfois difficile de développer ces relations de proximité avec les délégations de la Commission du fait d'une information qui circule mal ou d'un climat de confiance réciproque insuffisant. Il reste qu'il nous faut être un acteur majeur du développement sur le plan européen et que vous êtes par définition les mieux placés pour orienter sur place les actions de la Commission.
N'hésitez donc pas à nouer des liens étroits avec les directeurs des opérations des délégations, qui sont souvent les interlocuteurs les plus utiles sur les questions de coopération et de développement. N'hésitez pas non plus à vous appuyer sur nos compatriotes qui travaillent auprès des délégations ou des gouvernements des pays bénéficiaires. Ils constituent des relais précieux.
En résumé, je dirais que vous pouvez agir dans trois directions : en inspirant l'action de l'Union à la lumière de notre expérience ; en vous appuyant sur les experts français au sein des équipes européennes ; en développant des synergies entre l'action de l'Union et celle de notre pays partout où c'est possible.
La deuxième priorité doit viser à favoriser davantage l'Europe de la culture. La France est porteuse d'une vaste ambition pour l'Europe en la matière. Depuis plusieurs années, elle oeuvre en faveur de la diversité culturelle et encore aujourd'hui dans le cadre des négociations à l'UNESCO. La France est également à l'origine du projet de bibliothèque numérique européenne qui devra assurer la diffusion de notre culture dans le monde entier.
Notre réseau culturel doit donc se mobiliser pour intégrer davantage la dimension européenne dans son action.
En Europe, la réflexion en cours sur la reconfiguration de nos établissements culturels a permis de dégager des missions prioritaires. Deux d'entre elles me paraissent capitales :
- tout d'abord, la promotion de la langue française. Ceci suppose le maintien et l'élargissement du plan d'action pour le français, langue de l'Union européenne, et le développement, en particulier par les établissements culturels, du français de spécialité cours pour fonctionnaires, cours pour étudiants en partance pour la France, français des affaires, etc. ;
- ensuite la promotion de la création contemporaine française et le soutien des industries culturelles françaises. Cette action, dont je connais l'importance en raison notamment de mes responsabilités récentes au CNC, doit s'inscrire pleinement dans notre stratégie d'influence. Notre action sera d'autant plus efficace qu'elle jouera la carte du partenariat avec les autres réseaux européens, par exemple en soutenant des programmes communs ou en incitant les établissements culturels à partager des bâtiments, voire en encourageant nos partenaires à développer leurs propres dispositifs d'aide à la création, comme nous le faisons dans le domaine cinématographique.
Inspirons-nous aussi de la coopération entre les réseaux d'établissements culturels français et allemands, qui connaît un réel succès. Cette coopération s'est traduite par la mise en place d'un fonds pour les programmes culturels en pays tiers, d'échanges de personnels culturels et de colocalisations d'établissements culturels français et allemands à l'étranger.
Hors d'Europe, l'organisation de manifestations culturelles à dimension européenne doit être encouragée ainsi que la création de centres culturels européens.
Enfin, il faut renforcer la politique européenne en matière d'enseignement supérieur et de recherche. L'accueil des étudiants et des chercheurs étrangers constitue l'une des composantes de notre politique d'attractivité du territoire. Dans un environnement international très concurrentiel, nous devons nous appuyer sur l'Europe.
Il faut ainsi travailler à la constitution d'un espace européen de l'enseignement supérieur, en encourageant notamment les coopérations réelles entre les établissements supérieurs français et leurs homologues européens, en particulier ceux qui, impliqués dans le cadre d'Erasmus, sont attractifs à l'échelle européenne. Cet espace permettra aussi de favoriser une plus grande mobilité des étudiants et des enseignants.
N'oublions pas non plus les programmes communautaires destinés aux pays tiers, dont l'objet est de favoriser la mobilité des étudiants et des chercheurs. Je pense aux programmes Tempus et Erasmus Mundus, ou bien encore aux programmes Alfa, Alban et Asia Link. Ces programmes doivent mobiliser davantage l'ensemble des canaux de la coopération française - ministère des Affaires étrangères, ministère de l'Education nationale, Edufrance, Agence Léonardo Socrates de Bordeaux... Notre action en la matière reste encore trop exclusivement nationale. Il nous appartient de l'européaniser.
La construction d'un espace européen de la recherche doit également renforcer la compétitivité de l'Union européenne. Il s'agit d'un des piliers du processus de Lisbonne, qui est destiné à faire de l'Europe l'économie fondée sur la connaissance la plus dynamique et la plus compétitive au monde d'ici 2010.
La réussite d'ITER nous a montré dans ce domaine que nous avons tout intérêt à agir en commun. Sachons donc coordonner davantage nos politiques nationales de recherche. Le développement de réseaux, qui permettent l'accès aux programmes européens, revêt ainsi une importance capitale.
Comme le Premier ministre l'a indiqué, il est essentiel que notre pays puisse attirer les chercheurs du monde entier. Nos postes diplomatiques doivent donc assurer la promotion de la mobilité des chercheurs. Là encore, une action concertée avec les délégations de la Commission doit être encouragée.
Vous l'aurez compris, nous devons, plus que jamais, affirmer l'identité européenne de notre coopération internationale. A l'heure où l'Europe est en crise, il est impératif de "penser européen". Cela suppose, j'en suis consciente, une certaine révolution des esprits mais il nous faut persévérer dans cette voie. Soyez convaincus qu'en intégrant dans votre action la dimension européenne, en affirmant la présence de l'Europe dans le monde entier, vous contribuez également à préserver et à renforcer l'image de notre pays sur la scène internationale
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 juillet 2005)
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Monsieur le Directeur général, Cher Philippe,
Mesdames, Messieurs, Chers Collègues,
Je suis heureuse de retrouver les membres de notre réseau culturel et de coopération dont je connais le dévouement et la compétence. Je suis venue aujourd'hui vous parler d'Europe et de la dimension européenne de votre action.
Quelques mots d'abord sur la situation de l'Union européenne car j'imagine que vous devez être nombreux à vous demander où nous en sommes aujourd'hui. Je ne vous surprendrai pas en vous disant que la période actuelle est difficile. L'avenir de la Constitution européenne reste incertain, même si désormais une majorité d'Etats l'a ratifiée ; le budget européen n'a pu être décidé pour la période 2007-2013, faute d'accord entre les Etats membres lors du Conseil européen du mois dernier.
Cela étant, notre pays entend garder toutes ses convictions, comme l'ont rappelé à plusieurs reprises le président de la République et le Premier ministre. D'une part, nous savons que l'histoire de l'Europe est faite de crises surmontées : il nous faudra refaire la preuve de l'Europe auprès de nos concitoyens et surmonter les difficultés actuelles. D'autre part, nous savons aussi que l'Europe continue d'avancer. Je pense à ITER, à Galileo ou à Airbus. Ces exemples montrent que nous sommes plus forts quand nous sommes unis et savons travailler ensemble.
Dans ce contexte européen d'incertitude institutionnelle, la priorité doit être donnée à l'Europe des projets. C'est ainsi que nous montrerons à nos partenaires européens et à nos concitoyens que l'ambition européenne de la France reste entière.
Votre action au sein du réseau revêt dans ce contexte une importance décisive. Tout en continuant à promouvoir l'image de notre pays, vous devez porter, encore plus que par le passé, cette ambition européenne de la France dans le domaine de la coopération internationale et du développement.
En Europe, un effort particulier doit être fait en direction des nouveaux Etats membres. Hors d'Europe, notre souci doit être de mieux coordonner nos actions avec nos partenaires et avec la Commission. Tout en préservant l'identité de notre action bilatérale, sachons affirmer la présence de l'Europe sur la scène internationale, où elle est utile et attendue. L'action de l'Europe est particulièrement visible dans les pays ACP grâce au Fonds européen de développement. Mais il faut aussi renforcer notre présence en Méditerranée en consolidant le processus de Barcelone dont nous commémorons cette année le Xème anniversaire. N'oublions pas non plus les grands ensembles émergents, en Amérique latine ou en Asie, qui souhaitent nouer avec l'Union européenne des partenariats plus étroits.
Dans ce cadre, je souhaite insister sur trois priorités d'action :
Tout d'abord notre influence sur la politique européenne de développement doit être renforcée.
L'Europe est l'acteur majeur de l'aide au développement dans le monde, avec plus de la moitié de l'Aide publique au développement. La contribution française au titre de l'aide communautaire s'établit pour sa part à 20 % et nous devons continuer à donner l'exemple en accroissant l'efficacité de notre action.
Cela passe par une meilleure coordination avec les mécanismes européens et, sur place, avec les délégations de la Commission. Cette coordination est d'autant plus importante que le rôle de ces dernières n'a cessé de croître. En effet, la réforme de l'aide communautaire engagée depuis 2000, qui a notamment visé à déconcentrer les compétences, a renforcé le rôle joué par les délégations de la Commission au niveau local. Ainsi préparent-elles, avec le pays bénéficiaire, les documents de programmation de l'aide communautaire qui sont ensuite approuvés à Bruxelles ; elles identifient les projets puis les mettent en oeuvre. Or nous savons tous que l'efficacité de l'aide est une exigence permanente : nous devons faire davantage d'efforts en ce sens.
Ces éléments doivent vous inciter à développer sur place des relations avec vos collègues de la Commission en vue d'orienter, le plus en amont possible, les stratégies qui se mettent en place. Je sais que certains postes travaillent en étroite concertation avec la Commission et exercent une réelle influence sur les projets communautaires. D'autres doivent encore intensifier leur action en la matière.
Certains diront sans doute qu'il est parfois difficile de développer ces relations de proximité avec les délégations de la Commission du fait d'une information qui circule mal ou d'un climat de confiance réciproque insuffisant. Il reste qu'il nous faut être un acteur majeur du développement sur le plan européen et que vous êtes par définition les mieux placés pour orienter sur place les actions de la Commission.
N'hésitez donc pas à nouer des liens étroits avec les directeurs des opérations des délégations, qui sont souvent les interlocuteurs les plus utiles sur les questions de coopération et de développement. N'hésitez pas non plus à vous appuyer sur nos compatriotes qui travaillent auprès des délégations ou des gouvernements des pays bénéficiaires. Ils constituent des relais précieux.
En résumé, je dirais que vous pouvez agir dans trois directions : en inspirant l'action de l'Union à la lumière de notre expérience ; en vous appuyant sur les experts français au sein des équipes européennes ; en développant des synergies entre l'action de l'Union et celle de notre pays partout où c'est possible.
La deuxième priorité doit viser à favoriser davantage l'Europe de la culture. La France est porteuse d'une vaste ambition pour l'Europe en la matière. Depuis plusieurs années, elle oeuvre en faveur de la diversité culturelle et encore aujourd'hui dans le cadre des négociations à l'UNESCO. La France est également à l'origine du projet de bibliothèque numérique européenne qui devra assurer la diffusion de notre culture dans le monde entier.
Notre réseau culturel doit donc se mobiliser pour intégrer davantage la dimension européenne dans son action.
En Europe, la réflexion en cours sur la reconfiguration de nos établissements culturels a permis de dégager des missions prioritaires. Deux d'entre elles me paraissent capitales :
- tout d'abord, la promotion de la langue française. Ceci suppose le maintien et l'élargissement du plan d'action pour le français, langue de l'Union européenne, et le développement, en particulier par les établissements culturels, du français de spécialité cours pour fonctionnaires, cours pour étudiants en partance pour la France, français des affaires, etc. ;
- ensuite la promotion de la création contemporaine française et le soutien des industries culturelles françaises. Cette action, dont je connais l'importance en raison notamment de mes responsabilités récentes au CNC, doit s'inscrire pleinement dans notre stratégie d'influence. Notre action sera d'autant plus efficace qu'elle jouera la carte du partenariat avec les autres réseaux européens, par exemple en soutenant des programmes communs ou en incitant les établissements culturels à partager des bâtiments, voire en encourageant nos partenaires à développer leurs propres dispositifs d'aide à la création, comme nous le faisons dans le domaine cinématographique.
Inspirons-nous aussi de la coopération entre les réseaux d'établissements culturels français et allemands, qui connaît un réel succès. Cette coopération s'est traduite par la mise en place d'un fonds pour les programmes culturels en pays tiers, d'échanges de personnels culturels et de colocalisations d'établissements culturels français et allemands à l'étranger.
Hors d'Europe, l'organisation de manifestations culturelles à dimension européenne doit être encouragée ainsi que la création de centres culturels européens.
Enfin, il faut renforcer la politique européenne en matière d'enseignement supérieur et de recherche. L'accueil des étudiants et des chercheurs étrangers constitue l'une des composantes de notre politique d'attractivité du territoire. Dans un environnement international très concurrentiel, nous devons nous appuyer sur l'Europe.
Il faut ainsi travailler à la constitution d'un espace européen de l'enseignement supérieur, en encourageant notamment les coopérations réelles entre les établissements supérieurs français et leurs homologues européens, en particulier ceux qui, impliqués dans le cadre d'Erasmus, sont attractifs à l'échelle européenne. Cet espace permettra aussi de favoriser une plus grande mobilité des étudiants et des enseignants.
N'oublions pas non plus les programmes communautaires destinés aux pays tiers, dont l'objet est de favoriser la mobilité des étudiants et des chercheurs. Je pense aux programmes Tempus et Erasmus Mundus, ou bien encore aux programmes Alfa, Alban et Asia Link. Ces programmes doivent mobiliser davantage l'ensemble des canaux de la coopération française - ministère des Affaires étrangères, ministère de l'Education nationale, Edufrance, Agence Léonardo Socrates de Bordeaux... Notre action en la matière reste encore trop exclusivement nationale. Il nous appartient de l'européaniser.
La construction d'un espace européen de la recherche doit également renforcer la compétitivité de l'Union européenne. Il s'agit d'un des piliers du processus de Lisbonne, qui est destiné à faire de l'Europe l'économie fondée sur la connaissance la plus dynamique et la plus compétitive au monde d'ici 2010.
La réussite d'ITER nous a montré dans ce domaine que nous avons tout intérêt à agir en commun. Sachons donc coordonner davantage nos politiques nationales de recherche. Le développement de réseaux, qui permettent l'accès aux programmes européens, revêt ainsi une importance capitale.
Comme le Premier ministre l'a indiqué, il est essentiel que notre pays puisse attirer les chercheurs du monde entier. Nos postes diplomatiques doivent donc assurer la promotion de la mobilité des chercheurs. Là encore, une action concertée avec les délégations de la Commission doit être encouragée.
Vous l'aurez compris, nous devons, plus que jamais, affirmer l'identité européenne de notre coopération internationale. A l'heure où l'Europe est en crise, il est impératif de "penser européen". Cela suppose, j'en suis consciente, une certaine révolution des esprits mais il nous faut persévérer dans cette voie. Soyez convaincus qu'en intégrant dans votre action la dimension européenne, en affirmant la présence de l'Europe dans le monde entier, vous contribuez également à préserver et à renforcer l'image de notre pays sur la scène internationale
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 juillet 2005)