Texte intégral
Monsieur le Président, Cher Jean-Paul Cluzel,
Mes chers collègues,
Chers amis britanniques,
Mesdames et Messieurs,
Cette inauguration est pour moi un moment émouvant à plus d'un titre.
A titre personnel, j'étais, avant d'embrasser une carrière politique, un technicien des télécoms. J'ai, à ce titre, presque clandestinement - mais il y a prescription - contribué à installer les émetteurs des radios périphériques, qui étaient alors des brèches de liberté face au monopole de la radio publique. Je suis donc bien placé pour mesurer pleinement combien la radio est synonyme de liberté.
J'éprouve donc aujourd'hui, avec saveur, le plaisir d'installer un studio dans la Maison ronde du service public, au moment où ses antennes, privées du monopole, sont devenues un lieu de liberté, de création et de culture.
Gaulliste, je ressens avec une émotion profonde, le fait de commémorer par cette reconstitution le début de la fantastique épopée d'un homme seul, qui s'est saisi du flambeau de la Résistance, de l'honneur et de la liberté. Il disait que la Résistance s'était accrochée à deux môles, le tronçon de l'épée et la pensée française. La pensée française, c'était d'abord la puissance littéraire de ses discours charriant, mille ans d'histoire, et les plus nobles références poétiques jusqu'à porter, à travers un modeste micro de Radio Londres, avec la complicité audacieuse et prémonitoire du grand Winston Churchill, une certaine idée de la France.
Homme de génie, visionnaire, observateur aigu des implications des techniques nouvelles, le Général de Gaulle avait compris la puissance de la radio. On sait peu aujourd'hui qu'il avait confié à un technicien de génie de votre maison, André Charlin, le soin de lui confectionner un micro spécial qui n'écrasât pas la dynamique et le timbre de sa voix, dont il connaissait la puissance.
Enfin, Président du Sénat, je me réjouis que notre Assemblée ait contribué à la création de ce studio. Je suis heureux que nous puissions aujourd'hui, dans cette Maison ronde, qui sera bientôt rénovée grâce au dynamisme de son Président Jean-Paul Cluzel visiter ce lieu symbolique où Radio-France célèbre ce qui fut la Voix de la France.
(Source http://www.senat.fr, le 24juin 2005)
Mes chers collègues,
Chers amis britanniques,
Mesdames et Messieurs,
Cette inauguration est pour moi un moment émouvant à plus d'un titre.
A titre personnel, j'étais, avant d'embrasser une carrière politique, un technicien des télécoms. J'ai, à ce titre, presque clandestinement - mais il y a prescription - contribué à installer les émetteurs des radios périphériques, qui étaient alors des brèches de liberté face au monopole de la radio publique. Je suis donc bien placé pour mesurer pleinement combien la radio est synonyme de liberté.
J'éprouve donc aujourd'hui, avec saveur, le plaisir d'installer un studio dans la Maison ronde du service public, au moment où ses antennes, privées du monopole, sont devenues un lieu de liberté, de création et de culture.
Gaulliste, je ressens avec une émotion profonde, le fait de commémorer par cette reconstitution le début de la fantastique épopée d'un homme seul, qui s'est saisi du flambeau de la Résistance, de l'honneur et de la liberté. Il disait que la Résistance s'était accrochée à deux môles, le tronçon de l'épée et la pensée française. La pensée française, c'était d'abord la puissance littéraire de ses discours charriant, mille ans d'histoire, et les plus nobles références poétiques jusqu'à porter, à travers un modeste micro de Radio Londres, avec la complicité audacieuse et prémonitoire du grand Winston Churchill, une certaine idée de la France.
Homme de génie, visionnaire, observateur aigu des implications des techniques nouvelles, le Général de Gaulle avait compris la puissance de la radio. On sait peu aujourd'hui qu'il avait confié à un technicien de génie de votre maison, André Charlin, le soin de lui confectionner un micro spécial qui n'écrasât pas la dynamique et le timbre de sa voix, dont il connaissait la puissance.
Enfin, Président du Sénat, je me réjouis que notre Assemblée ait contribué à la création de ce studio. Je suis heureux que nous puissions aujourd'hui, dans cette Maison ronde, qui sera bientôt rénovée grâce au dynamisme de son Président Jean-Paul Cluzel visiter ce lieu symbolique où Radio-France célèbre ce qui fut la Voix de la France.
(Source http://www.senat.fr, le 24juin 2005)