Texte intégral
(Déclaration lors du séminaire entreprises Asie-Océanie à Paris le 1er juillet 2005) :
Mesdames et Messieurs,
Bienvenue à chacune et à chacun d'entre vous, et merci d'avoir bien voulu répondre à cette invitation du ministère des Affaires étrangères à participer à un exercice que je juge pour ma part très utile et très représentatif des relations que ce ministère s'efforce de développer avec les entreprises depuis plusieurs années.
Je pense que les uns et les autres nous attendons beaucoup de ce séminaire, en termes d'analyses, en termes de pistes d'action, mais aussi et surtout afin de renforcer notre coopération, car je suis convaincu que c'est ensemble que nous pourrons le mieux approfondir notre réflexion et fonder des projets porteurs de sens pour nos entreprises dans cette région du monde dont chacun s'accordera à reconnaître qu'elle est stratégique.
Tel est au fond l'objectif de notre rencontre : mettre en commun nos connaissances, confronter nos expériences et nos visions respectives concernant la zone Asie-Océanie, pour servir plus et mieux les intérêts de notre pays et de notre économie.
Je tiens tout d'abord à me féliciter de notre bonne coopération avec les services du ministère de l'Economie et des Finances. Je tiens à remercier la ministre déléguée au Commerce extérieur de sa présence parmi nous, c'est le signe que l'Etat parle d'une seule voix et avance en commun au seul profit des intérêts de la France.
Mais le fait est qu'aujourd'hui, la diplomatie ne peut se concevoir sans un appui direct aux entreprises qui exportent et investissent à l'étranger. C'est au demeurant cette démarche qui a présidé à la création de la Mission Entreprises.
Cette démarche participe d'une logique d'influence globale dont les facteurs économiques sont un élément de plus en plus déterminant. Elle est vitale pour la France : aussi, soyez assurés qu'à la place qui est la mienne aujourd'hui, je mettrai tout en uvre pour la consolider, en particulier en associant davantage le monde de l'entreprise à l'action de notre réseau diplomatique.
Le séminaire d'aujourd'hui, consacré à l'Asie-Océanie, s'inscrit tout à fait dans cette perspective. Chacun de nous en connaît les enjeux, et vous les connaissez d'autant mieux que c'est dans cette région du monde que se joue, pour beaucoup, l'avenir de vos entreprises.
Les évolutions dont nous sommes aujourd'hui les témoins en Asie sont d'une ampleur pratiquement inégalée dans l'histoire. La formidable et inexorable montée en puissance de la Chine depuis quinze ans, sa rapidité aussi, celle, demain, du continent indien, sont de nature à bouleverser radicalement le rapport de force économique et géopolitique international.
Ces évolutions tiennent pour beaucoup au facteur démographique, et elles sont inéluctables. Comment les prévenir et les anticiper ? Quelle stratégie mettre en uvre pour mieux coordonner nos approches ? Quels outils utiliser, quelles tactiques privilégier parmi l'éventail des initiatives prises par le ministère des Affaires étrangères pour servir les entreprises françaises et l'influence de notre pays ?
C'est de tout cela dont nous débattrons, si vous le voulez bien, dans la seconde partie de notre rencontre.
Vous me permettrez, pour l'heure, de faire un premier constat, et de partir des résultats obtenus par les entreprises françaises dans la région Asie-Océanie depuis la crise asiatique de 1997.
Ces dix dernières années les exportations françaises ont augmenté considérablement dans l'ensemble de la zone, et en particulier en Chine ; en témoignent notamment le succès des ventes d'Airbus en Chine et de TGV en Corée. Au Japon, en Corée du Sud, pays jugés pourtant difficiles en termes de pénétration de marchés, la France a conquis la deuxième et la troisième places des investisseurs internationaux.
Ces résultats sont remarquables, mais ils n'en demeurent pas moins globalement insuffisants.
Dans la quasi-totalité des pays de la région, nos déficits se creusent, et plus préoccupant encore, nos parts de marché tendent à s'éroder durablement pour être aujourd'hui bien souvent inférieures à 1,5 %.
Quelles explications avancer ? Il y a, bien entendu, des causes structurelles, dont certaines sont propres à notre appareil productif, et d'autres liées à l'intégration croissante des économies asiatiques. Mais, pour ne prendre que l'exemple de la Chine, la part de marché de notre pays est inférieure à 1,4 %, alors qu'elle se monte à 5,4 % pour un pays comme l'Allemagne. Cet écart doit nous interpeller, et nous reviendrons ensemble sur ce bilan d'ensemble en demi-teinte tout à l'heure.
Je voudrais d'abord, si vous me le permettez, évoquer brièvement les grandes lignes de notre action diplomatique dans la région. Elles sont au nombre de trois.
Il y a, tout d'abord, la priorité que nous accordons aux relations avec nos grands partenaires - je veux parler de l'Inde, de la Chine et du Japon.
L'essor fulgurant de la Chine méritera, bien évidemment, que l'on s'y attarde, mais nous devons aussi garder de la mesure dans nos appréciations. N'oublions pas, par exemple, que le produit intérieur brut de la Chine reste, par habitant et en dollars courants, trente fois inférieur à celui du Japon, ou encore que la Chine n'a compté que pour 8% de la demande mondiale de pétrole l'an passé.
La seconde ligne de notre action diplomatique, c'est la méthode : la France a choisi de privilégier la voie du dialogue, un choix qui se veut dynamique et constructif, y compris avec les pays auxquels nous avons des désaccords.
Enfin, troisième ligne d'action : la solidarité européenne. Les relations bilatérales que nous entretenons avec les pays de la zone Asie-Océanie ne sont pas isolées. Elles prennent tout leur sens en étant relayées par l'Union européenne, où nous agissons pour défendre nos intérêts aux côtés de nos partenaires, tant il est vrai que l'Asie-Océanie est d'abord et avant tout un enjeu régional.
Mesdames et Messieurs,
Je ne peux achever ce propos liminaire sans dire un mot des délocalisations, dont nous savons tous combien elles sont au cur des inquiétudes des Français.
Les études dont nous disposons donnent à penser qu'il s'agit d'un phénomène très limité, puisque les délocalisations vers les pays émergents compteraient pour environ 2 % des emplois perdus dans notre pays. Un effort d'explication, de communication, de pédagogie, me paraît donc indispensable, et je souhaite là aussi que vous nous donniez votre avis sur ce sujet.
Je vous propose de commencer tout de suite notre débat, en consacrant une grosse heure à peu près à l'exposé de nos stratégies respectives en Asie-Océanie.
Nous examinerons, ensuite, comment mieux travailler ensemble. Je tiens à savoir très précisément ce qui vous est utile, ou ce qui vous satisfait moins, dans l'information et le soutien que vous recevez du Quai d'Orsay et de notre réseau à l'étranger.
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juillet 2005)
(Entretien avec Les Echos à Paris le 1er juillet 2005) :
Q - Quel but poursuivez-vous avec ce séminaire ?
R - A côté de la traditionnelle diplomatie qui participe à son rayonnement, la France ne peut se passer d'une diplomatie d'influence, notamment en matière économique. Le Quai d'Orsay doit donc évoluer et réfléchir à la manière dont la France peut peser davantage économiquement. C'est un enjeu majeur de la diplomatie moderne. Les Américains ont développé dès les années 1990 cette approche globale du service aux entreprises qui mobilise tous les moyens, politiques, économiques et culturels. Les Allemands le font aussi. Nous avons également commencé à le faire, mais il nous faut aujourd'hui muscler nos actions vers les entreprises en impliquant davantage le réseau diplomatique. Il y a des milliers d'emplois à la clef. Tous les acteurs publics doivent se mobiliser.
Q - Est-ce que cela veut dire que ce partenariat entre les différents services de l'Etat ne fonctionne pas actuellement ?
R - Sur le terrain, il faut que tout le monde travaille ensemble sous la responsabilité de l'ambassadeur et du consul, qui connaissent le pays. Je ne comprendrais pas que cela ne fonctionne pas de la sorte. Le ministère des Affaires étrangères doit bien évidemment être partie prenante au développement économique de la France. Les partenariats avec les autres ministères doivent, dans ce cadre, être resserrés afin d'apporter une réponse appropriée aux besoins des entreprises. La richesse de la diplomatie française, c'est d'être sur le terrain. Nous devons éclairer les incertitudes qui existent en matière économique, financière, mais aussi environnementale ou sanitaire, comme l'a montré la crise du SRAS.
Q - Pourquoi consacrer cette première réunion à l'Asie ?
R - Le choix de cette partie du monde s'impose. Ce qui se passe aujourd'hui dans la région Asie-Pacifique est un phénomène pratiquement inégalé dans l'histoire. Les pays de cette zone sont en train de devenir incontournables. Il est donc essentiel de se poser ensemble, Etat et entreprises, les bonnes questions pour faire face à un phénomène qui bouleverse les rapports économiques et politiques de la planète. Car même si nos entreprises enregistrent de bonnes performances sur place, ce n'est pas suffisant. Dans la quasi-totalité des pays de la zone, nos déficits se creusent et nos parts de marché tendent à s'éroder par rapport à celles de nos principaux partenaires. En Chine, elle est de 1,9 %, alors que celle de l'Allemagne atteint 4,5 %. Même dans un pays comme le Vietnam, où nous avons un avantage culturel et historique, notre part de marché connaît un tassement. Le prochain séminaire que je réunirai sera consacré aux pays d'Europe de l'Est et aura sans doute lieu dans l'un des nouveaux pays membres de l'Union européenne.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juillet 2005)
Mesdames et Messieurs,
Bienvenue à chacune et à chacun d'entre vous, et merci d'avoir bien voulu répondre à cette invitation du ministère des Affaires étrangères à participer à un exercice que je juge pour ma part très utile et très représentatif des relations que ce ministère s'efforce de développer avec les entreprises depuis plusieurs années.
Je pense que les uns et les autres nous attendons beaucoup de ce séminaire, en termes d'analyses, en termes de pistes d'action, mais aussi et surtout afin de renforcer notre coopération, car je suis convaincu que c'est ensemble que nous pourrons le mieux approfondir notre réflexion et fonder des projets porteurs de sens pour nos entreprises dans cette région du monde dont chacun s'accordera à reconnaître qu'elle est stratégique.
Tel est au fond l'objectif de notre rencontre : mettre en commun nos connaissances, confronter nos expériences et nos visions respectives concernant la zone Asie-Océanie, pour servir plus et mieux les intérêts de notre pays et de notre économie.
Je tiens tout d'abord à me féliciter de notre bonne coopération avec les services du ministère de l'Economie et des Finances. Je tiens à remercier la ministre déléguée au Commerce extérieur de sa présence parmi nous, c'est le signe que l'Etat parle d'une seule voix et avance en commun au seul profit des intérêts de la France.
Mais le fait est qu'aujourd'hui, la diplomatie ne peut se concevoir sans un appui direct aux entreprises qui exportent et investissent à l'étranger. C'est au demeurant cette démarche qui a présidé à la création de la Mission Entreprises.
Cette démarche participe d'une logique d'influence globale dont les facteurs économiques sont un élément de plus en plus déterminant. Elle est vitale pour la France : aussi, soyez assurés qu'à la place qui est la mienne aujourd'hui, je mettrai tout en uvre pour la consolider, en particulier en associant davantage le monde de l'entreprise à l'action de notre réseau diplomatique.
Le séminaire d'aujourd'hui, consacré à l'Asie-Océanie, s'inscrit tout à fait dans cette perspective. Chacun de nous en connaît les enjeux, et vous les connaissez d'autant mieux que c'est dans cette région du monde que se joue, pour beaucoup, l'avenir de vos entreprises.
Les évolutions dont nous sommes aujourd'hui les témoins en Asie sont d'une ampleur pratiquement inégalée dans l'histoire. La formidable et inexorable montée en puissance de la Chine depuis quinze ans, sa rapidité aussi, celle, demain, du continent indien, sont de nature à bouleverser radicalement le rapport de force économique et géopolitique international.
Ces évolutions tiennent pour beaucoup au facteur démographique, et elles sont inéluctables. Comment les prévenir et les anticiper ? Quelle stratégie mettre en uvre pour mieux coordonner nos approches ? Quels outils utiliser, quelles tactiques privilégier parmi l'éventail des initiatives prises par le ministère des Affaires étrangères pour servir les entreprises françaises et l'influence de notre pays ?
C'est de tout cela dont nous débattrons, si vous le voulez bien, dans la seconde partie de notre rencontre.
Vous me permettrez, pour l'heure, de faire un premier constat, et de partir des résultats obtenus par les entreprises françaises dans la région Asie-Océanie depuis la crise asiatique de 1997.
Ces dix dernières années les exportations françaises ont augmenté considérablement dans l'ensemble de la zone, et en particulier en Chine ; en témoignent notamment le succès des ventes d'Airbus en Chine et de TGV en Corée. Au Japon, en Corée du Sud, pays jugés pourtant difficiles en termes de pénétration de marchés, la France a conquis la deuxième et la troisième places des investisseurs internationaux.
Ces résultats sont remarquables, mais ils n'en demeurent pas moins globalement insuffisants.
Dans la quasi-totalité des pays de la région, nos déficits se creusent, et plus préoccupant encore, nos parts de marché tendent à s'éroder durablement pour être aujourd'hui bien souvent inférieures à 1,5 %.
Quelles explications avancer ? Il y a, bien entendu, des causes structurelles, dont certaines sont propres à notre appareil productif, et d'autres liées à l'intégration croissante des économies asiatiques. Mais, pour ne prendre que l'exemple de la Chine, la part de marché de notre pays est inférieure à 1,4 %, alors qu'elle se monte à 5,4 % pour un pays comme l'Allemagne. Cet écart doit nous interpeller, et nous reviendrons ensemble sur ce bilan d'ensemble en demi-teinte tout à l'heure.
Je voudrais d'abord, si vous me le permettez, évoquer brièvement les grandes lignes de notre action diplomatique dans la région. Elles sont au nombre de trois.
Il y a, tout d'abord, la priorité que nous accordons aux relations avec nos grands partenaires - je veux parler de l'Inde, de la Chine et du Japon.
L'essor fulgurant de la Chine méritera, bien évidemment, que l'on s'y attarde, mais nous devons aussi garder de la mesure dans nos appréciations. N'oublions pas, par exemple, que le produit intérieur brut de la Chine reste, par habitant et en dollars courants, trente fois inférieur à celui du Japon, ou encore que la Chine n'a compté que pour 8% de la demande mondiale de pétrole l'an passé.
La seconde ligne de notre action diplomatique, c'est la méthode : la France a choisi de privilégier la voie du dialogue, un choix qui se veut dynamique et constructif, y compris avec les pays auxquels nous avons des désaccords.
Enfin, troisième ligne d'action : la solidarité européenne. Les relations bilatérales que nous entretenons avec les pays de la zone Asie-Océanie ne sont pas isolées. Elles prennent tout leur sens en étant relayées par l'Union européenne, où nous agissons pour défendre nos intérêts aux côtés de nos partenaires, tant il est vrai que l'Asie-Océanie est d'abord et avant tout un enjeu régional.
Mesdames et Messieurs,
Je ne peux achever ce propos liminaire sans dire un mot des délocalisations, dont nous savons tous combien elles sont au cur des inquiétudes des Français.
Les études dont nous disposons donnent à penser qu'il s'agit d'un phénomène très limité, puisque les délocalisations vers les pays émergents compteraient pour environ 2 % des emplois perdus dans notre pays. Un effort d'explication, de communication, de pédagogie, me paraît donc indispensable, et je souhaite là aussi que vous nous donniez votre avis sur ce sujet.
Je vous propose de commencer tout de suite notre débat, en consacrant une grosse heure à peu près à l'exposé de nos stratégies respectives en Asie-Océanie.
Nous examinerons, ensuite, comment mieux travailler ensemble. Je tiens à savoir très précisément ce qui vous est utile, ou ce qui vous satisfait moins, dans l'information et le soutien que vous recevez du Quai d'Orsay et de notre réseau à l'étranger.
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juillet 2005)
(Entretien avec Les Echos à Paris le 1er juillet 2005) :
Q - Quel but poursuivez-vous avec ce séminaire ?
R - A côté de la traditionnelle diplomatie qui participe à son rayonnement, la France ne peut se passer d'une diplomatie d'influence, notamment en matière économique. Le Quai d'Orsay doit donc évoluer et réfléchir à la manière dont la France peut peser davantage économiquement. C'est un enjeu majeur de la diplomatie moderne. Les Américains ont développé dès les années 1990 cette approche globale du service aux entreprises qui mobilise tous les moyens, politiques, économiques et culturels. Les Allemands le font aussi. Nous avons également commencé à le faire, mais il nous faut aujourd'hui muscler nos actions vers les entreprises en impliquant davantage le réseau diplomatique. Il y a des milliers d'emplois à la clef. Tous les acteurs publics doivent se mobiliser.
Q - Est-ce que cela veut dire que ce partenariat entre les différents services de l'Etat ne fonctionne pas actuellement ?
R - Sur le terrain, il faut que tout le monde travaille ensemble sous la responsabilité de l'ambassadeur et du consul, qui connaissent le pays. Je ne comprendrais pas que cela ne fonctionne pas de la sorte. Le ministère des Affaires étrangères doit bien évidemment être partie prenante au développement économique de la France. Les partenariats avec les autres ministères doivent, dans ce cadre, être resserrés afin d'apporter une réponse appropriée aux besoins des entreprises. La richesse de la diplomatie française, c'est d'être sur le terrain. Nous devons éclairer les incertitudes qui existent en matière économique, financière, mais aussi environnementale ou sanitaire, comme l'a montré la crise du SRAS.
Q - Pourquoi consacrer cette première réunion à l'Asie ?
R - Le choix de cette partie du monde s'impose. Ce qui se passe aujourd'hui dans la région Asie-Pacifique est un phénomène pratiquement inégalé dans l'histoire. Les pays de cette zone sont en train de devenir incontournables. Il est donc essentiel de se poser ensemble, Etat et entreprises, les bonnes questions pour faire face à un phénomène qui bouleverse les rapports économiques et politiques de la planète. Car même si nos entreprises enregistrent de bonnes performances sur place, ce n'est pas suffisant. Dans la quasi-totalité des pays de la zone, nos déficits se creusent et nos parts de marché tendent à s'éroder par rapport à celles de nos principaux partenaires. En Chine, elle est de 1,9 %, alors que celle de l'Allemagne atteint 4,5 %. Même dans un pays comme le Vietnam, où nous avons un avantage culturel et historique, notre part de marché connaît un tassement. Le prochain séminaire que je réunirai sera consacré aux pays d'Europe de l'Est et aura sans doute lieu dans l'un des nouveaux pays membres de l'Union européenne.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juillet 2005)