Texte intégral
Mes Chers Collègues,
Avec Josselin de ROHAN qui nous rejoindra dans quelques minutes, je suis très heureux de vous accueillir ici à Evian, avec Jean LEONETTI et Marc LAFFINEUR et de retrouver Henri de RAINCOURT et nos amis Sénateurs.
Je remercie Marc FRANCINA, son équipe et les Evianais de nous recevoir pour ces journées parlementaires.
Merci à nos collaborateurs du Groupe de l'Assemblée Nationale et du Sénat pour leur fantastique dévouement.
Avec nos amis parlementaires UMP de Haute-Savoie, Martial SADDIER qui est aussi Secrétaire Départemental, Claude BIRRAUX, Pierre HERISSON et Jean-Claude CARLE. C'est une joie et un honneur de nous retrouver tous ensemble. En ces lieux aussi magiques que chargés d'histoire, dans cette salle née du souhait de Mstislav ROSTROPOVITCH lui-même.
Nous voulons saluer les membres du Gouvernement, chacune et chacun d'entre vous et les nombreux représentants de la presse. Nous souhaitons à tous la bienvenue en terre savoyarde, particulièrement à nos collègues des départements et territoires d'Outre-Mer qui ont fait un si long voyage pour nous rejoindre.
La vie politique ayant son lot de chausse-trappes et de déceptions, je vous propose d'abord de nous réjouir des bonnes nouvelles qu'ont réservées à l'UMP les élections partielles. Et je veux féliciter en votre nom nos collègues qui viennent d'être élus : Laurent HENART, Eric WOERTH et Marc-Philippe DAUBRESSE ainsi que l'élection sénatoriale de François FILLON et tout spécialement saluer le retour au Sénat de notre ancien Premier Ministre, Jean-Pierre RAFFARIN.
A ces bonnes nouvelles nous pouvons ajouter l'élection de Pierre BEDIER à la présidence du Conseil Général des Yvelines.
Je veux aussi saluer les représentants des formations européennes amies, qui nous font l'honneur d'assister à nos travaux.
Madame Erzebth PAL du Parti Civique Hongrois Madame Patrizia PAOLETTI-TANGERONI, député de Forza Italia Madame Béatrice GORAWANTSCHY, Directrice de la Fondation Konrad Adenauer à Paris, au lendemain d'un succès que nous aurions préféré plus large de la CDU-CSU aux élections législatives allemandes.
Enfin, je remercie notre ancien Président de groupe, notre ami Jacques BARROT, Commissaire européen de nous faire la grande amitié d'être ici aujourd'hui.
Nous sommes ici sur une terre attachée à un certain nombre de valeurs, au sens politique du terme.
Des valeurs patriotiques, puisque si la Savoie n'a été rattachée à la France qu'en 1860, il y a moins d'un siècle et demi, c'est par un vote populaire massif que ses habitants ont choisi d'être Français.
Des valeurs de liberté et de respect de la personne humaine, qui ont guidées les résistants de Haute-Savoie et de ce Chablais frontalier en assurant la protection de tant d'hommes, de femmes et d'enfants pourchassés par la barbarie nazie pour les faire passer en territoire suisse.
Des valeurs de travail et d'effort. La nature, ici, avec nos montagnes, nos lacs, nos paysages, a forgé et forge les caractères. Avec elle, on ne peut pas tricher.
C'est de cette valeur du travail, que nous avons souhaité faire le thème central de ces Journées Parlementaires, parce qu'elles sont au cur de notre combat politique, au cur de l'action du Gouvernement comme de la réflexion de l'UMP.
Mes Chers Collègues, ce matin j'avais prévu de développer les raisons de ce choix thématique. Finalement, je n'en ferai rien et chacun pourra juger de son opportunité à l'issue de nos travaux.
J'ai plus urgent, plus important, plus grave à vous dire.
Depuis quelques temps, mes Chers Collègues, nous éprouvons, j'éprouve le sentiment que nous avons hélas trop souvent connu celui que la machine à perdre se remet en marche.
De petites phrases en réponse aux petites phrases, de jugements péremptoires intransigeants aux exercices de nosologie recherchée, l'affrontement des hommes ne doit pas se substituer au seul débat qui vaille, celui des idées.
Je vous le dis, mes Chers Collègues, ces petits jeux suicidaires sont inadmissibles. Ils trahissent ceux, qui en nous élisant, ont placé en nous leur confiance et leurs espoirs. Ils les désolent, comme ils nous désolent.
Nous, parlementaires UMP, nous devons tous et d'abord agir ensemble ainsi que le souhaitent nos électeurs.
Nos électeurs confrontés comme tous les Français aux difficultés que nous avons nous-mêmes dénoncées, attendent de nous, que non seulement nous agissions pour eux aujourd'hui en soutenant loyalement le Gouvernement, mais aussi que nous préparions l'avenir pour leurs enfants, pour la France.
Ils seraient très sévères, et ils auraient raison, avec ceux qui se seraient écartés de cette feuille de route qui est notre devoir commun.
Si certains veulent compromettre la cohésion de la majorité, c'est-à-dire la capacité pour le Gouvernement de poursuivre son action.
Si certains veulent dérouler le tapis rose, vert, rouge à nos adversaires pour 2007, alors que les extrêmes, élections après élections deviennent les arbitres du jeu démocratique, hier en France, cette nuit en Allemagne.
Je vous le dis, Mes Chers Collègues, nous le payerons tous, et la France surtout le payera très cher.
Ainsi, dans les semaines qui viennent, je prendrai des initiatives originales où les fauteurs de division et ceux qu'ils croient servir, verront leurs initiatives soumises directement à nos électeurs et chacun pourra ainsi en tirer les conséquences sur son attitude.
Mes Chers Collègues, n'oublions jamais que l'UMP est née au lendemain du 21 avril par la volonté du Président de la République Jacques CHIRAC.
L'UMP c'est l'union. Il n'était pas évident que trois ans après leurs naissances nos groupes parlementaires restent aussi forts, pourtant nous y sommes parvenus.
Notre unité, notre force, nous les préserverons ensemble. J'y mettrai toutes mes forces, je m'en porte garant.
Cela étant dit, après que nous ayons écouté Henri de RAINCOURT, nous allons ouvrir le débat avec notre première table ronde.
Je sais pouvoir compter sur vos propositions et vos suggestions au cours de cette journée. Il n'y a pas de sujet ou d'idées taboues. Nous sommes là pour échanger, travailler, réfléchir et proposer.
C'est ce à quoi je vous invite dès maintenant en vous souhaitant un excellent séjour et un fructueux travail.
(Source http://www.ump.assemblee-nationale.fr, le 3 octobre 2005)
Avec Josselin de ROHAN qui nous rejoindra dans quelques minutes, je suis très heureux de vous accueillir ici à Evian, avec Jean LEONETTI et Marc LAFFINEUR et de retrouver Henri de RAINCOURT et nos amis Sénateurs.
Je remercie Marc FRANCINA, son équipe et les Evianais de nous recevoir pour ces journées parlementaires.
Merci à nos collaborateurs du Groupe de l'Assemblée Nationale et du Sénat pour leur fantastique dévouement.
Avec nos amis parlementaires UMP de Haute-Savoie, Martial SADDIER qui est aussi Secrétaire Départemental, Claude BIRRAUX, Pierre HERISSON et Jean-Claude CARLE. C'est une joie et un honneur de nous retrouver tous ensemble. En ces lieux aussi magiques que chargés d'histoire, dans cette salle née du souhait de Mstislav ROSTROPOVITCH lui-même.
Nous voulons saluer les membres du Gouvernement, chacune et chacun d'entre vous et les nombreux représentants de la presse. Nous souhaitons à tous la bienvenue en terre savoyarde, particulièrement à nos collègues des départements et territoires d'Outre-Mer qui ont fait un si long voyage pour nous rejoindre.
La vie politique ayant son lot de chausse-trappes et de déceptions, je vous propose d'abord de nous réjouir des bonnes nouvelles qu'ont réservées à l'UMP les élections partielles. Et je veux féliciter en votre nom nos collègues qui viennent d'être élus : Laurent HENART, Eric WOERTH et Marc-Philippe DAUBRESSE ainsi que l'élection sénatoriale de François FILLON et tout spécialement saluer le retour au Sénat de notre ancien Premier Ministre, Jean-Pierre RAFFARIN.
A ces bonnes nouvelles nous pouvons ajouter l'élection de Pierre BEDIER à la présidence du Conseil Général des Yvelines.
Je veux aussi saluer les représentants des formations européennes amies, qui nous font l'honneur d'assister à nos travaux.
Madame Erzebth PAL du Parti Civique Hongrois Madame Patrizia PAOLETTI-TANGERONI, député de Forza Italia Madame Béatrice GORAWANTSCHY, Directrice de la Fondation Konrad Adenauer à Paris, au lendemain d'un succès que nous aurions préféré plus large de la CDU-CSU aux élections législatives allemandes.
Enfin, je remercie notre ancien Président de groupe, notre ami Jacques BARROT, Commissaire européen de nous faire la grande amitié d'être ici aujourd'hui.
Nous sommes ici sur une terre attachée à un certain nombre de valeurs, au sens politique du terme.
Des valeurs patriotiques, puisque si la Savoie n'a été rattachée à la France qu'en 1860, il y a moins d'un siècle et demi, c'est par un vote populaire massif que ses habitants ont choisi d'être Français.
Des valeurs de liberté et de respect de la personne humaine, qui ont guidées les résistants de Haute-Savoie et de ce Chablais frontalier en assurant la protection de tant d'hommes, de femmes et d'enfants pourchassés par la barbarie nazie pour les faire passer en territoire suisse.
Des valeurs de travail et d'effort. La nature, ici, avec nos montagnes, nos lacs, nos paysages, a forgé et forge les caractères. Avec elle, on ne peut pas tricher.
C'est de cette valeur du travail, que nous avons souhaité faire le thème central de ces Journées Parlementaires, parce qu'elles sont au cur de notre combat politique, au cur de l'action du Gouvernement comme de la réflexion de l'UMP.
Mes Chers Collègues, ce matin j'avais prévu de développer les raisons de ce choix thématique. Finalement, je n'en ferai rien et chacun pourra juger de son opportunité à l'issue de nos travaux.
J'ai plus urgent, plus important, plus grave à vous dire.
Depuis quelques temps, mes Chers Collègues, nous éprouvons, j'éprouve le sentiment que nous avons hélas trop souvent connu celui que la machine à perdre se remet en marche.
De petites phrases en réponse aux petites phrases, de jugements péremptoires intransigeants aux exercices de nosologie recherchée, l'affrontement des hommes ne doit pas se substituer au seul débat qui vaille, celui des idées.
Je vous le dis, mes Chers Collègues, ces petits jeux suicidaires sont inadmissibles. Ils trahissent ceux, qui en nous élisant, ont placé en nous leur confiance et leurs espoirs. Ils les désolent, comme ils nous désolent.
Nous, parlementaires UMP, nous devons tous et d'abord agir ensemble ainsi que le souhaitent nos électeurs.
Nos électeurs confrontés comme tous les Français aux difficultés que nous avons nous-mêmes dénoncées, attendent de nous, que non seulement nous agissions pour eux aujourd'hui en soutenant loyalement le Gouvernement, mais aussi que nous préparions l'avenir pour leurs enfants, pour la France.
Ils seraient très sévères, et ils auraient raison, avec ceux qui se seraient écartés de cette feuille de route qui est notre devoir commun.
Si certains veulent compromettre la cohésion de la majorité, c'est-à-dire la capacité pour le Gouvernement de poursuivre son action.
Si certains veulent dérouler le tapis rose, vert, rouge à nos adversaires pour 2007, alors que les extrêmes, élections après élections deviennent les arbitres du jeu démocratique, hier en France, cette nuit en Allemagne.
Je vous le dis, Mes Chers Collègues, nous le payerons tous, et la France surtout le payera très cher.
Ainsi, dans les semaines qui viennent, je prendrai des initiatives originales où les fauteurs de division et ceux qu'ils croient servir, verront leurs initiatives soumises directement à nos électeurs et chacun pourra ainsi en tirer les conséquences sur son attitude.
Mes Chers Collègues, n'oublions jamais que l'UMP est née au lendemain du 21 avril par la volonté du Président de la République Jacques CHIRAC.
L'UMP c'est l'union. Il n'était pas évident que trois ans après leurs naissances nos groupes parlementaires restent aussi forts, pourtant nous y sommes parvenus.
Notre unité, notre force, nous les préserverons ensemble. J'y mettrai toutes mes forces, je m'en porte garant.
Cela étant dit, après que nous ayons écouté Henri de RAINCOURT, nous allons ouvrir le débat avec notre première table ronde.
Je sais pouvoir compter sur vos propositions et vos suggestions au cours de cette journée. Il n'y a pas de sujet ou d'idées taboues. Nous sommes là pour échanger, travailler, réfléchir et proposer.
C'est ce à quoi je vous invite dès maintenant en vous souhaitant un excellent séjour et un fructueux travail.
(Source http://www.ump.assemblee-nationale.fr, le 3 octobre 2005)