Texte intégral
Q- Bonjour, François Loos.
R- Bonjour.
Q- Vous serez tout à l'heure à Bercy, à 16 heures, en compagnie de Thierry Breton, le ministre de l'Économie, pour recevoir les responsables de l'industrie pétrolière. Les patrons de Total, Shell, Esso notamment seront présents. Peut-on attendre de cette réunion, François Loos, vraiment, concrètement, une annonce sur une baisse des prix de l'essence à la pompe ?
R- La première chose c'est que, quand les prix baissent dans le pétrole, soient immédiatement répercutés sur l'essence.
Q- Mais vous attendez des responsables de l'industrie pétrolière qu'ils prennent des engagements pour cela ?
R- Bien sûr. Bien sûr. Qu'ils prennent des engagements à baisser le plus vite possible lorsque le cours baisse. Par contre, qu'ils prennent leur temps - plusieurs semaines - lorsque le cours monte.
Q- Et pourquoi feraient-ils ça ?
R- Parce qu'ils ont une responsabilité globale. Ils sont, eux aussi, en préparation de l'après pétrole. Eux aussi ont à mettre en oeuvre des investissements importants pour que le raffinage soit capable de fabriquer les produits dont nous avons besoin. Il faut qu'ils participent à la mise en place des biocarburants. Lorsque nous disons que nous allons réduire notre dépendance en augmentant les biocarburants fabriqués par les agriculteurs, et bien, il faut que les pétroliers puissent les prendre dans leurs produits. Donc, ils ont des engagements à prendre qui dépassent leur strict "bizness" : ils ont une responsable plus large.
Q- Le but de l'entreprise, François Loos, est de gagner de l'argent !
R- Oui, mais là, ils sont dans une "rente de situation". Ils sont dans une situation qui fait que - parce qu'au niveau mondial, la consommation et la production sont à peu près au même niveau - les prix ont atteint des niveaux qui n'ont rien à voir avec le prix de production. Donc, ils ont une "rente de situation". Et quand il y a une "rente de situation", on a une responsabilité globale pour préparer ce qui vient derrière. Et cette préparation de ce qui vient derrière, jusqu'à présent, c'est nous qui avons investi dans la recherche, c'est nous qui avons pris les décisions pour faire plus de biocarburants. C'est nous qui avons dit que nous allons faire 75 euros pour le fioul, etc. Aujourd'hui, nous demandons donc aux producteurs, aux distributeurs, à l'ensemble de la profession pétrolière de participer à ce problème national qu'est le prix du pétrole et ses conséquences dans notre pays.
Q- Et s'ils ne s'engagent pas, vous les menacez de les taxer ? Vous le ferez vraiment ?
R- Bien sûr, oui.
Q- On n'y croit pas beaucoup !
R- Ce à quoi je crois, c'est qu'ils ont ce sens des responsabilités.
Q- Oui, mais c'est la taxe : on n'y croit pas beaucoup à la taxe
R- La taxe, c'est le bâton. Ce que je préfère, ce sont les décisions utiles pour, tout de suite jouer sur le prix des carburants. Pour, tout de suite, aider les gens qui sont concernés et, au-delà, préparer ce qui va changer à cause de cette situation.
Q- Vous les menacez du bâton, mais vous n'emploierez pas le coup de bâton ?
R- Pourquoi dites-vous ça ?
Q- Hervé Mariton, porte-parole du groupe UMP, ce matin, à "La Tribune" : "c'est bien de faire pression sur les pétroliers, mais il faut être prudent avant d'instaurer une taxe".
R- Vous vous trompez.
Q- Hervé Mariton se trompe !
R- Hervé Mariton dit ce qu'il veut, mais notre détermination, dans ce domaine, est simple. Maintenant, évidemment, l'intelligence de nos partenaires est aussi un facteur important et je suis persuadé qu'ils vont faire des efforts. Et c'est ça que nous attendons. Et c'est ça qui est utile le plus.
Q- Alors, sur la taxe, François Loos. Vous êtes ministre de l'Industrie. Vous savez comment ces choses-là fonctionnent. Il s'agirait de prélever une partie des bénéfices que vous estimeriez indus, c'est ça ? Vous avez un projet un peu abouti là-dessus ?
R- Vous pouvez faire confiance aux fiscalistes. Alors, là, vous pouvez vraiment faire confiance : en fiscalité, nous avons des orfèvres.
Q- Les taxes, on sait faire en France.
R- Oui.
Q- D'accord. Le bénéfice des pétroliers - c'est à peu près sur 30% du prix de l'essence qu'il se fait. L'Etat encaisse, lui, 70% du gâteau et on a du mal à comprendre que, si l'Etat demande un effort aux pétroliers - tant mieux - l'Etat, lui-même, ne fasse pas un effort. Ça paraît totalement déséquilibré.
R- Alors, deux choses. D'abord, le produit de la taxe sur le pétrole qui existe- la T.I.P.P - sert aussi à faire les routes, l'entretien des routes. Ça sert à faire la sécurité routière, c'est-à-dire qu'il y a des dépenses de l'Etat dans le domaine de la route et de la voiture qui sont très importantes, et mêmes supérieures évidemment aux produits de ces taxes. Deuxièmement, nous avons dit que s'il y avait plus de recettes à cause du prix.
Q- Il y en aura plus, François Loos, c'est évident ! La T.V.A sur la T.I.P.P, la T.V.A sur l'essence, vous amène des recettes supplémentaires sans doute importantes.
R- Nous nous sommes engagés à toute la transparence. Nous avons mis en place, hier, une "Commission de la transparence" qui, début octobre, fournira tous les chiffres.
Q- Vous avez besoin d'une Commission pour ça ? Il n'y a pas de fonctionnaires à Bercy qui peuvent nous dire, sans qu'il y ait une Commission, combien d'argent supplémentaire rentre ?
R- L'intérêt de la Commission, c'est qu'il y a des parlementaires de la majorité et des parlementaires de l'opposition, et que ce sera fait de façon transparente et le plus objectif possible.
Q- Pourquoi, les fonctionnaires de Bercy ne sont pas objectifs ?
R- Mais les fonctionnaires apporteront leurs informations mais, en plus, tous ceux qui voudront le vérifier pourront être sûrs qu'il y aura des députés de l'opposition qui l'auront vérifié.
Q- Encore une Commission pour faire ça ?
R- Oui, mais ça dure 15 jours.
Q- Celle-là, elle sera utile. Je reviens à ma question. Vous savez, sans doute déjà, combien d'argent supplémentaire cette hausse du prix du pétrole a généré de recettes pour l'Etat. Vous le savez, sans doute. Ce n'est pas possible que vous ne le sachiez pas ?
R- On a 2 facteurs principaux. La T.I.P.P, la T.V.A. La T.I.P.P, cela fait à peu près 25 milliards. La T.V.A, c'est à peu près 5 milliards. La T.I.P.P, c'est proportionnel à la quantité. Aujourd'hui, les gens consomment plutôt moins, roulent plutôt moins, dépensent plutôt moins parce que c'est cher. La T.V.A, c'est proportionnel au prix. Donc, ça augmente puisque le prix a augmenté. Ce qu'on a perdu sur les 25 milliards est peut-être compensé par ce qu'on a gagné sur la T.V.A. Tout ça, nous allons le redistribuer aux français. Le premier ministre en a pris l'engagement le 16 août. Les chiffres précis vont arriver sur la table dans les jours et dans les semaines qui viennent, et ça sera redistribué. D'abord pour les professionnels qui en ont le plus besoin, qui sont le plus touchés. Ensuite, pour les gens qui touchent la prime pour l'emploi. Et puis, les négociations avec les professionnels des transports ont déjà commencé. Vous voyez donc que les annonces ont été faites.
Q- Et le particulier doit s'en remettre à la bonne volonté des compagnies pétrolières. Votre pronostic : le prix de l'essence peut baisser de combien ? 5 centimes, 10 centimes : quel effort vous attendez des pétroliers ?
R- Cette semaine, il a déjà baissé.
Q- De 1 centime ! Ce n'est pas assez.
R- Vous savez ce que c'est 1 centime pour tout le monde. Quand nous disons : "il faut aider surtout les professionnels", c'est parce que, quand on veut aider tout le monde, 1 centime c'est 400 millions, c'est-à-dire 2 fois. 1 centime, c'est 1 milliard. Aujourd'hui, la baisse qui a eu lieu cette semaine, c'est l'équivalent de 1 milliard sur une année.
Q- Donc, il ne faut pas attendre des miracles de cette réunion ?
R- Mais si. Il faut attendre de l'avenir une préparation beaucoup plus forte et beaucoup plus coordonnée, et c'est cela qui est nécessaire. Nous avons besoin de réduire notre dépendance, nous avons besoin de créer une nouvelle économie qui est l'économie d'énergie, l'économie des énergies de substitution. Nous y sommes très, très engagés et nous demandons à l'ensemble du secteur pétrolier d'être associé à cela.
Q- "Paris-Match" qui sort aujourd'hui indique que Danone pourrait être soit vendu à Nestlé, soit faire de nouveau l'objet d'une OPA de Pepsico. On en reparle. Vous avez des informations, François Loos ?
R- Non, mais je pense qu'il appartient à Danone et à ses dirigeants de voir quelle est la structure de capital dont ils ont besoin pour faire face à ces situations.
Q- Danone français, c'est bientôt fini ?
R- Pourquoi dites-vous ça ?
Q- A la lecture de l'article.
R- Ah, vous me demandez. C'est une question !
Vous devez être aussi bien renseigné que moi. C'est terminé. On va bien voir si ce sera fini ou pas. François Loos, ministre de l'Industrie, était l'invité de RTL, ce matin. Bonne journée !
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 16 septembre 2005)
R- Bonjour.
Q- Vous serez tout à l'heure à Bercy, à 16 heures, en compagnie de Thierry Breton, le ministre de l'Économie, pour recevoir les responsables de l'industrie pétrolière. Les patrons de Total, Shell, Esso notamment seront présents. Peut-on attendre de cette réunion, François Loos, vraiment, concrètement, une annonce sur une baisse des prix de l'essence à la pompe ?
R- La première chose c'est que, quand les prix baissent dans le pétrole, soient immédiatement répercutés sur l'essence.
Q- Mais vous attendez des responsables de l'industrie pétrolière qu'ils prennent des engagements pour cela ?
R- Bien sûr. Bien sûr. Qu'ils prennent des engagements à baisser le plus vite possible lorsque le cours baisse. Par contre, qu'ils prennent leur temps - plusieurs semaines - lorsque le cours monte.
Q- Et pourquoi feraient-ils ça ?
R- Parce qu'ils ont une responsabilité globale. Ils sont, eux aussi, en préparation de l'après pétrole. Eux aussi ont à mettre en oeuvre des investissements importants pour que le raffinage soit capable de fabriquer les produits dont nous avons besoin. Il faut qu'ils participent à la mise en place des biocarburants. Lorsque nous disons que nous allons réduire notre dépendance en augmentant les biocarburants fabriqués par les agriculteurs, et bien, il faut que les pétroliers puissent les prendre dans leurs produits. Donc, ils ont des engagements à prendre qui dépassent leur strict "bizness" : ils ont une responsable plus large.
Q- Le but de l'entreprise, François Loos, est de gagner de l'argent !
R- Oui, mais là, ils sont dans une "rente de situation". Ils sont dans une situation qui fait que - parce qu'au niveau mondial, la consommation et la production sont à peu près au même niveau - les prix ont atteint des niveaux qui n'ont rien à voir avec le prix de production. Donc, ils ont une "rente de situation". Et quand il y a une "rente de situation", on a une responsabilité globale pour préparer ce qui vient derrière. Et cette préparation de ce qui vient derrière, jusqu'à présent, c'est nous qui avons investi dans la recherche, c'est nous qui avons pris les décisions pour faire plus de biocarburants. C'est nous qui avons dit que nous allons faire 75 euros pour le fioul, etc. Aujourd'hui, nous demandons donc aux producteurs, aux distributeurs, à l'ensemble de la profession pétrolière de participer à ce problème national qu'est le prix du pétrole et ses conséquences dans notre pays.
Q- Et s'ils ne s'engagent pas, vous les menacez de les taxer ? Vous le ferez vraiment ?
R- Bien sûr, oui.
Q- On n'y croit pas beaucoup !
R- Ce à quoi je crois, c'est qu'ils ont ce sens des responsabilités.
Q- Oui, mais c'est la taxe : on n'y croit pas beaucoup à la taxe
R- La taxe, c'est le bâton. Ce que je préfère, ce sont les décisions utiles pour, tout de suite jouer sur le prix des carburants. Pour, tout de suite, aider les gens qui sont concernés et, au-delà, préparer ce qui va changer à cause de cette situation.
Q- Vous les menacez du bâton, mais vous n'emploierez pas le coup de bâton ?
R- Pourquoi dites-vous ça ?
Q- Hervé Mariton, porte-parole du groupe UMP, ce matin, à "La Tribune" : "c'est bien de faire pression sur les pétroliers, mais il faut être prudent avant d'instaurer une taxe".
R- Vous vous trompez.
Q- Hervé Mariton se trompe !
R- Hervé Mariton dit ce qu'il veut, mais notre détermination, dans ce domaine, est simple. Maintenant, évidemment, l'intelligence de nos partenaires est aussi un facteur important et je suis persuadé qu'ils vont faire des efforts. Et c'est ça que nous attendons. Et c'est ça qui est utile le plus.
Q- Alors, sur la taxe, François Loos. Vous êtes ministre de l'Industrie. Vous savez comment ces choses-là fonctionnent. Il s'agirait de prélever une partie des bénéfices que vous estimeriez indus, c'est ça ? Vous avez un projet un peu abouti là-dessus ?
R- Vous pouvez faire confiance aux fiscalistes. Alors, là, vous pouvez vraiment faire confiance : en fiscalité, nous avons des orfèvres.
Q- Les taxes, on sait faire en France.
R- Oui.
Q- D'accord. Le bénéfice des pétroliers - c'est à peu près sur 30% du prix de l'essence qu'il se fait. L'Etat encaisse, lui, 70% du gâteau et on a du mal à comprendre que, si l'Etat demande un effort aux pétroliers - tant mieux - l'Etat, lui-même, ne fasse pas un effort. Ça paraît totalement déséquilibré.
R- Alors, deux choses. D'abord, le produit de la taxe sur le pétrole qui existe- la T.I.P.P - sert aussi à faire les routes, l'entretien des routes. Ça sert à faire la sécurité routière, c'est-à-dire qu'il y a des dépenses de l'Etat dans le domaine de la route et de la voiture qui sont très importantes, et mêmes supérieures évidemment aux produits de ces taxes. Deuxièmement, nous avons dit que s'il y avait plus de recettes à cause du prix.
Q- Il y en aura plus, François Loos, c'est évident ! La T.V.A sur la T.I.P.P, la T.V.A sur l'essence, vous amène des recettes supplémentaires sans doute importantes.
R- Nous nous sommes engagés à toute la transparence. Nous avons mis en place, hier, une "Commission de la transparence" qui, début octobre, fournira tous les chiffres.
Q- Vous avez besoin d'une Commission pour ça ? Il n'y a pas de fonctionnaires à Bercy qui peuvent nous dire, sans qu'il y ait une Commission, combien d'argent supplémentaire rentre ?
R- L'intérêt de la Commission, c'est qu'il y a des parlementaires de la majorité et des parlementaires de l'opposition, et que ce sera fait de façon transparente et le plus objectif possible.
Q- Pourquoi, les fonctionnaires de Bercy ne sont pas objectifs ?
R- Mais les fonctionnaires apporteront leurs informations mais, en plus, tous ceux qui voudront le vérifier pourront être sûrs qu'il y aura des députés de l'opposition qui l'auront vérifié.
Q- Encore une Commission pour faire ça ?
R- Oui, mais ça dure 15 jours.
Q- Celle-là, elle sera utile. Je reviens à ma question. Vous savez, sans doute déjà, combien d'argent supplémentaire cette hausse du prix du pétrole a généré de recettes pour l'Etat. Vous le savez, sans doute. Ce n'est pas possible que vous ne le sachiez pas ?
R- On a 2 facteurs principaux. La T.I.P.P, la T.V.A. La T.I.P.P, cela fait à peu près 25 milliards. La T.V.A, c'est à peu près 5 milliards. La T.I.P.P, c'est proportionnel à la quantité. Aujourd'hui, les gens consomment plutôt moins, roulent plutôt moins, dépensent plutôt moins parce que c'est cher. La T.V.A, c'est proportionnel au prix. Donc, ça augmente puisque le prix a augmenté. Ce qu'on a perdu sur les 25 milliards est peut-être compensé par ce qu'on a gagné sur la T.V.A. Tout ça, nous allons le redistribuer aux français. Le premier ministre en a pris l'engagement le 16 août. Les chiffres précis vont arriver sur la table dans les jours et dans les semaines qui viennent, et ça sera redistribué. D'abord pour les professionnels qui en ont le plus besoin, qui sont le plus touchés. Ensuite, pour les gens qui touchent la prime pour l'emploi. Et puis, les négociations avec les professionnels des transports ont déjà commencé. Vous voyez donc que les annonces ont été faites.
Q- Et le particulier doit s'en remettre à la bonne volonté des compagnies pétrolières. Votre pronostic : le prix de l'essence peut baisser de combien ? 5 centimes, 10 centimes : quel effort vous attendez des pétroliers ?
R- Cette semaine, il a déjà baissé.
Q- De 1 centime ! Ce n'est pas assez.
R- Vous savez ce que c'est 1 centime pour tout le monde. Quand nous disons : "il faut aider surtout les professionnels", c'est parce que, quand on veut aider tout le monde, 1 centime c'est 400 millions, c'est-à-dire 2 fois. 1 centime, c'est 1 milliard. Aujourd'hui, la baisse qui a eu lieu cette semaine, c'est l'équivalent de 1 milliard sur une année.
Q- Donc, il ne faut pas attendre des miracles de cette réunion ?
R- Mais si. Il faut attendre de l'avenir une préparation beaucoup plus forte et beaucoup plus coordonnée, et c'est cela qui est nécessaire. Nous avons besoin de réduire notre dépendance, nous avons besoin de créer une nouvelle économie qui est l'économie d'énergie, l'économie des énergies de substitution. Nous y sommes très, très engagés et nous demandons à l'ensemble du secteur pétrolier d'être associé à cela.
Q- "Paris-Match" qui sort aujourd'hui indique que Danone pourrait être soit vendu à Nestlé, soit faire de nouveau l'objet d'une OPA de Pepsico. On en reparle. Vous avez des informations, François Loos ?
R- Non, mais je pense qu'il appartient à Danone et à ses dirigeants de voir quelle est la structure de capital dont ils ont besoin pour faire face à ces situations.
Q- Danone français, c'est bientôt fini ?
R- Pourquoi dites-vous ça ?
Q- A la lecture de l'article.
R- Ah, vous me demandez. C'est une question !
Vous devez être aussi bien renseigné que moi. C'est terminé. On va bien voir si ce sera fini ou pas. François Loos, ministre de l'Industrie, était l'invité de RTL, ce matin. Bonne journée !
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 16 septembre 2005)