Texte intégral
Thank you, thank you very much Tony for your kind words. I have come to London as a friend and we have a French-British relationship that has been working for many years and I am committed to increasing and developing this relationship and to making it even stronger.
Of course, we are facing difficult times : terrorism, and I want to express to you, Tony, and to all the British people the solidarity and the friendship of the French people. We've been going through all through these days, sharing with you these difficulties and this deep sorrow. Of course, we know that when we are facing difficulties as friends and as Europeans, we know the solution : the solution is action and more cooperation. And that's exactly what we are intending to do during the next weeks and months.
J'ai évoqué avec Tony Blair un certain nombre de pistes, il a indiqué quels étaient ses éléments de réflexion qui devraient nous permettre d'être plus efficaces, plus solidaires face à la menace terroriste et nous savons aujourd'hui que c'est notre détermination, notre capacité à nous mobiliser qui constitue notre meilleure protection. Je vais vous le dire parce que c'est ma conviction, notre force, c'est d'être des démocraties. Et le propre des démocraties, c'est d'être fidèles à leurs idéaux, à leurs convictions, à leurs valeurs.
Dans la lutte contre le terrorisme nous le voyons bien, il y a beaucoup d'incertitudes, nous sommes devant des réseaux, des groupes, extraordinairement mobiles. A nous, d'avoir la capacité d'anticipation, la capacité de mobilisation et la détermination pour agir et une fois de plus, je le redis, l'esprit de coopération dans lequel nous voulons travailler constitue aujourd'hui la meilleure garantie que nous pouvons apporter à chacune de nos sociétés et à chacun de nos peuples, sachant que, et c'est encore une conviction très forte, sachant qu'aucun pays n'est aujourd'hui à l'abri. Chacun fait face à cette menace et cela donne évidemment un sens particulier à la coopération que nous menons sur le plan bilatéral avec nos amis britanniques, sur un plan multilatéral dans le cadre du G5, qui est un organe particulièrement efficace de propositions, et bien sûr dans le cadre des 25 Européens. Au-delà de cette mobilisation face au terrorisme c'est un temps aussi d'action et de coopération sur l'Europe. La conviction qui est la nôtre, celle de la France, celle du Président de la République Jacques Chirac, c'est que nous devons très rapidement trouver les moyens, les voies de surmonter les difficultés qui sont celles de l'Europe aujourd'hui. Nous avons en commun des valeurs, et puis nous nous posons aussi les mêmes questions : comment faut-il arbitrer, concilier la sécurité et la liberté ? Comment faut-il concilier la solidarité et l'esprit d'initiative, l'esprit d'entreprise ? Ces questions, nous nous les posons de chaque côté de la Manche et chacun apporte des solutions en fonction de sa propre identité, de sa propre histoire, de sa propre volonté.
Je crois que nous avons besoin aujourd'hui de nous retrouver pour apporter une réponse, une réponse à l'Europe toute entière. Et nous Français, nous souhaitons travailler dans le sens d'une Europe politique, d'une Europe qui soit mieux à même de répondre aux questions et aux problèmes que se posent nos compatriotes, des questions pratiques et c'est pour cela que nous souhaitons défendre une Europe des projets, une Europe dans le domaine de la sécurité, dans le domaine de la défense, dans le domaine de la politique énergétique qui véritablement permette à nos sociétés d'être mieux armées face aux problèmes d'aujourd'hui. Et puis nous souhaitons aussi une Europe résolument tournée vers l'avenir, nous sommes convaincus que plus de recherche, plus d'innovation permettront à cette Europe de trouver toute sa place dans le monde d'aujourd'hui et c'est le travail que nous devons faire ensemble, travail qui a été tracé par un certain nombre de rencontres, de processus tels que le processus de Lisbonne. Nous devons être à la mesure de cette ambition commune européenne.
Donc vous voyez, nous avons une feuille de route. Dans cette feuille de route, je crois qu'il y a un préalable, des priorités, et en particulier nous devons trouver les solutions dans le domaine budgétaire pour ce qui concerne les perspectives financières 2007-2013. Je crois que la présidence britannique, et Tony Blair l'a redit, aborde cette présidence avec le souci d'avancer dans un esprit constructif. Je m'en réjouis, et nous serons tous soucieux de faire en sorte que ces avancées puissent être véritablement des avancées au service de toute l'Europe, au service de l'intérêt général européen. Il y a sur la table des bases de discussion, la précédente présidence luxembourgeoise a fait des propositions, à nous de trouver maintenant les moyens d'une solution pour tous nos pays.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 3 août 2005)
Of course, we are facing difficult times : terrorism, and I want to express to you, Tony, and to all the British people the solidarity and the friendship of the French people. We've been going through all through these days, sharing with you these difficulties and this deep sorrow. Of course, we know that when we are facing difficulties as friends and as Europeans, we know the solution : the solution is action and more cooperation. And that's exactly what we are intending to do during the next weeks and months.
J'ai évoqué avec Tony Blair un certain nombre de pistes, il a indiqué quels étaient ses éléments de réflexion qui devraient nous permettre d'être plus efficaces, plus solidaires face à la menace terroriste et nous savons aujourd'hui que c'est notre détermination, notre capacité à nous mobiliser qui constitue notre meilleure protection. Je vais vous le dire parce que c'est ma conviction, notre force, c'est d'être des démocraties. Et le propre des démocraties, c'est d'être fidèles à leurs idéaux, à leurs convictions, à leurs valeurs.
Dans la lutte contre le terrorisme nous le voyons bien, il y a beaucoup d'incertitudes, nous sommes devant des réseaux, des groupes, extraordinairement mobiles. A nous, d'avoir la capacité d'anticipation, la capacité de mobilisation et la détermination pour agir et une fois de plus, je le redis, l'esprit de coopération dans lequel nous voulons travailler constitue aujourd'hui la meilleure garantie que nous pouvons apporter à chacune de nos sociétés et à chacun de nos peuples, sachant que, et c'est encore une conviction très forte, sachant qu'aucun pays n'est aujourd'hui à l'abri. Chacun fait face à cette menace et cela donne évidemment un sens particulier à la coopération que nous menons sur le plan bilatéral avec nos amis britanniques, sur un plan multilatéral dans le cadre du G5, qui est un organe particulièrement efficace de propositions, et bien sûr dans le cadre des 25 Européens. Au-delà de cette mobilisation face au terrorisme c'est un temps aussi d'action et de coopération sur l'Europe. La conviction qui est la nôtre, celle de la France, celle du Président de la République Jacques Chirac, c'est que nous devons très rapidement trouver les moyens, les voies de surmonter les difficultés qui sont celles de l'Europe aujourd'hui. Nous avons en commun des valeurs, et puis nous nous posons aussi les mêmes questions : comment faut-il arbitrer, concilier la sécurité et la liberté ? Comment faut-il concilier la solidarité et l'esprit d'initiative, l'esprit d'entreprise ? Ces questions, nous nous les posons de chaque côté de la Manche et chacun apporte des solutions en fonction de sa propre identité, de sa propre histoire, de sa propre volonté.
Je crois que nous avons besoin aujourd'hui de nous retrouver pour apporter une réponse, une réponse à l'Europe toute entière. Et nous Français, nous souhaitons travailler dans le sens d'une Europe politique, d'une Europe qui soit mieux à même de répondre aux questions et aux problèmes que se posent nos compatriotes, des questions pratiques et c'est pour cela que nous souhaitons défendre une Europe des projets, une Europe dans le domaine de la sécurité, dans le domaine de la défense, dans le domaine de la politique énergétique qui véritablement permette à nos sociétés d'être mieux armées face aux problèmes d'aujourd'hui. Et puis nous souhaitons aussi une Europe résolument tournée vers l'avenir, nous sommes convaincus que plus de recherche, plus d'innovation permettront à cette Europe de trouver toute sa place dans le monde d'aujourd'hui et c'est le travail que nous devons faire ensemble, travail qui a été tracé par un certain nombre de rencontres, de processus tels que le processus de Lisbonne. Nous devons être à la mesure de cette ambition commune européenne.
Donc vous voyez, nous avons une feuille de route. Dans cette feuille de route, je crois qu'il y a un préalable, des priorités, et en particulier nous devons trouver les solutions dans le domaine budgétaire pour ce qui concerne les perspectives financières 2007-2013. Je crois que la présidence britannique, et Tony Blair l'a redit, aborde cette présidence avec le souci d'avancer dans un esprit constructif. Je m'en réjouis, et nous serons tous soucieux de faire en sorte que ces avancées puissent être véritablement des avancées au service de toute l'Europe, au service de l'intérêt général européen. Il y a sur la table des bases de discussion, la précédente présidence luxembourgeoise a fait des propositions, à nous de trouver maintenant les moyens d'une solution pour tous nos pays.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 3 août 2005)