Texte intégral
Paris-Match.- Pourquoi vous lancez-vous si tôt dans la campagne pour l'élection présidentielle ?
Philippe de Villiers.- La France est aujourd'hui menacée de désintégration par deux idéologies mortelles qui gangrènent la place politique : le mondialisme, qui aspire nos activités, et le communautarisme, qui crée une sorte d'apartheid à la française. Je veux faire face à ces deux urgences.
Paris-Match.- Quel est votre programme ?
Philippe de Villiers.- Une politique d'immigration stoppée et non pas choisie, une protection nationale et européenne de nos emplois. Enfin, je veux rendre le travail plus payant que l'assistanat et rapprocher le train de vie de l'Etat de celui des foyers français.
Paris-Match.- Vous persistez à croire que le gouvernement actuel fait fausse route ?
Philippe de Villiers.- Il cherche à soigner les effets des maux sans s'attaquer aux causes. La France est en train de perdre sa vitalité, son unité, sa souveraineté, son identité, et le gouvernement accompagne la France aux soins palliatifs. Aucune décision nette n'est prise.
Paris-Match.- Vous développez des thèmes chers à Jean-Marie Le Pen. Comptez-vous récupérer ses voix en 2007 ?
Philippe de Villiers.- Dans la vie politique, il n'y a aucune propriété domaniale, pas plus à gauche qu'à droite. Les électeurs du non ne doivent pas être diabolisés.
Paris-Match.- Pensez-vous qu'ils le sont encore ?
Philippe de Villiers.- Ils le sont chaque jour davantage puisque la classe dirigeante considère le vote du 29 mai comme un vote d'humeur alors que le message du non est le suivant : "On veut garder la France, on ne veut plus être gouvernés par d'autres".
(Source http://www.mpf-villiers.com, le 19 septembre 2005)
Philippe de Villiers.- La France est aujourd'hui menacée de désintégration par deux idéologies mortelles qui gangrènent la place politique : le mondialisme, qui aspire nos activités, et le communautarisme, qui crée une sorte d'apartheid à la française. Je veux faire face à ces deux urgences.
Paris-Match.- Quel est votre programme ?
Philippe de Villiers.- Une politique d'immigration stoppée et non pas choisie, une protection nationale et européenne de nos emplois. Enfin, je veux rendre le travail plus payant que l'assistanat et rapprocher le train de vie de l'Etat de celui des foyers français.
Paris-Match.- Vous persistez à croire que le gouvernement actuel fait fausse route ?
Philippe de Villiers.- Il cherche à soigner les effets des maux sans s'attaquer aux causes. La France est en train de perdre sa vitalité, son unité, sa souveraineté, son identité, et le gouvernement accompagne la France aux soins palliatifs. Aucune décision nette n'est prise.
Paris-Match.- Vous développez des thèmes chers à Jean-Marie Le Pen. Comptez-vous récupérer ses voix en 2007 ?
Philippe de Villiers.- Dans la vie politique, il n'y a aucune propriété domaniale, pas plus à gauche qu'à droite. Les électeurs du non ne doivent pas être diabolisés.
Paris-Match.- Pensez-vous qu'ils le sont encore ?
Philippe de Villiers.- Ils le sont chaque jour davantage puisque la classe dirigeante considère le vote du 29 mai comme un vote d'humeur alors que le message du non est le suivant : "On veut garder la France, on ne veut plus être gouvernés par d'autres".
(Source http://www.mpf-villiers.com, le 19 septembre 2005)