Texte intégral
Monsieur l'Ambassadeur,
Madame et Monsieur les Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les Conseillers du Commerce extérieur,
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes, Chers Amis,
Permettez-moi, tout d'abord, de vous exprimer ma joie de me trouver, ici, avec vous, parmi vous, aux côtés de mes collègues et amis Hélène LUC et Jean-Guy BRANGER tous deux Vice-présidents du groupe interparlementaire France - Roumanie, qui représentent la majorité et l'opposition sénatoriale.
Le Sénat est en effet une maison ouverte, où l'opposition contribue activement et de façon constructive à nos travaux.
Avant de poursuivre, je voudrais d'abord remercier l'Ambassadeur, Hervé BOLOT, de nous recevoir tous dans ce morceau de France qu'est notre ambassade à Bucarest.
Mesdames et Messieurs,
Ma venue à Bucarest illustre d'abord la vitalité de notre diplomatie parlementaire, à laquelle je suis très attaché et que je ne cesse de promouvoir depuis mon élection à la présidence du Sénat.
Les parlementaires peuvent en effet parler plus librement que les gouvernements ou les diplomates. Mais qu'il n'y ait pas d'ambiguïté : nous sommes complémentaires, pas concurrents !
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Je suis heureux d'être avec vous aujourd'hui car j'ai la chance d'être dans un beau pays, avec lequel nous avons d'excellentes relations et dans lequel la communauté française est particulièrement dynamique.
Un beau pays, d'abord !
Je n'ai pas besoin de vous rappeler que la Roumanie est un grand pays, aux paysages variés et au passé brillant, où une nature souvent sauvage et préservée côtoie des trésors architecturaux, qui devraient bientôt attirer davantage de touristes, notamment français.
Beau pays, certes, mais aussi pays en pleine croissance, qui devrait bientôt profiter de son intégration dans l'Union européenne, une fois les adaptations nécessaires opérées -ce qui n'ira pas sans difficultés.
Un beau pays donc. Et un beau pays, francophone et francophile, avec lequel nous entretenons des relations de plus en plus étroites et variées. Qui dit mieux !
Politiquement, la régularité des visites officielles, dans les deux sens, reflète bien la qualité de notre dialogue politique.
Les relations interparlementaires ne sont pas en reste, grâce à un groupe d'amitié dynamique, présidé par notre collègue et ami, Henri REVOL, malheureusement retenu au Sénat par les travaux de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, qu'il préside.
Économiquement, je suis heureux de constater que les entreprises françaises et les investisseurs français ont pris la mesure des potentialités offertes par le marché roumain.
Nous sommes désormais le troisième investisseur étranger en Roumanie, dont nous sommes par ailleurs le quatrième partenaire commercial.
Il reste cependant beaucoup à faire avant d'atteindre le niveau de nos amis italiens et allemands mais le mouvement est lancé et il est favorable.
C'est l'occasion pour mois de saluer l'excellent travail accompli par les Conseillers du Commerce extérieur, avec lesquels j'aurai plaisir à petit-déjeuner demain, afin de recueillir leur appréciation sur la situation actuelle et à venir en Roumanie.
Beau pays. Beau pays ami. Beau pays ami où nos compatriotes sont dynamiques et contribuent au rayonnement de la France. Peut-on rêver mieux ?
A l'image de nos entreprises, présentes dans de nombreux secteurs, la communauté française en Roumanie est en effet dynamique et mobile.
Cela donne une communauté vivante, où les expatriations sont souvent réussies et synonymes d'enrichissement pour la France comme pour la Roumanie.
C'est pour moi le moment d'insister sur le prix que j'attache au sort des Français de l'Etranger, qui sont plus de 2 millions et contribuent, souvent aussi discrètement qu'efficacement, à la présence et au rayonnement de la France.
Je me félicite que leur représentation ait été améliorée avec la création de l'Assemblée des Français de l'Etranger, qui a succédé, l'année dernière, au Conseil Supérieur des Français de l'Etranger.
Pour les rencontrer régulièrement, je sais que ces élus, alors même qu'ils sont bénévoles et ne disposent pas réellement d'un statut - ce qu'on peut regretter -, se dépensent sans compter, à tous les sens du terme, pour défendre les intérêts de leurs compatriotes établis hors de France, dont ils sont constamment à l'écoute.
Elus par les membres de l'Assemblée des Français de l'Etranger, les 12 Sénateurs des Français établis hors de France relaient l'action de ces délégués, et ne comptent pas davantage les heures ou les kilomètres.
Mesdames et Messieurs,
Les visites officielles étant par nature éphémères, il faut assurer, une fois les délégations parties, les discours prononcés et les lampions éteints, la continuité de la volonté affirmée et la concrétisation des intentions affichées.
Aujourd'hui comme hier, c'est vous qui êtes les véritables artisans du succès de ces visites, et celle que j'ai le plaisir et l'honneur d'accomplir aujourd'hui ne fait pas exception.
Mesdames et Messieurs les Français en Roumanie, vous incarnez avec talent la présence de la France hors de votre pays.
C'est précisément pour connaître les problèmes auxquels vous êtes confrontés et partager vos espoirs et vos ambitions, qu'avec mes collègues, j'ai tenu à vous rencontrer pour en débattre directement avec vous.
Dans la diversité de vos engagements et de vos entreprises, vous trouverez toujours au Sénat un écho attentif, réceptif et compréhensif.
C'est pourquoi, en me réjouissant une nouvelle fois de vous voir nombreux aujourd'hui, je forme des vux sincères et ardents pour la réussite de vos projets.
Au nom de la République française, je vous remercie pour l'apport essentiel qu'en Roumanie, en général, et à Bucarest, en particulier, vous apportez au développement et au rayonnement de la France.
Il est temps de vous laisser la parole !
Auparavant laissez-moi simplement dire bien fort :
Vive la France !
Vive la Roumanie !
Vive l'amitié franco-roumaine !
Et vive l'Europe !
(Source http://www.senat.fr, le 24 octobre 2005)
Madame et Monsieur les Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les Conseillers du Commerce extérieur,
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes, Chers Amis,
Permettez-moi, tout d'abord, de vous exprimer ma joie de me trouver, ici, avec vous, parmi vous, aux côtés de mes collègues et amis Hélène LUC et Jean-Guy BRANGER tous deux Vice-présidents du groupe interparlementaire France - Roumanie, qui représentent la majorité et l'opposition sénatoriale.
Le Sénat est en effet une maison ouverte, où l'opposition contribue activement et de façon constructive à nos travaux.
Avant de poursuivre, je voudrais d'abord remercier l'Ambassadeur, Hervé BOLOT, de nous recevoir tous dans ce morceau de France qu'est notre ambassade à Bucarest.
Mesdames et Messieurs,
Ma venue à Bucarest illustre d'abord la vitalité de notre diplomatie parlementaire, à laquelle je suis très attaché et que je ne cesse de promouvoir depuis mon élection à la présidence du Sénat.
Les parlementaires peuvent en effet parler plus librement que les gouvernements ou les diplomates. Mais qu'il n'y ait pas d'ambiguïté : nous sommes complémentaires, pas concurrents !
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Je suis heureux d'être avec vous aujourd'hui car j'ai la chance d'être dans un beau pays, avec lequel nous avons d'excellentes relations et dans lequel la communauté française est particulièrement dynamique.
Un beau pays, d'abord !
Je n'ai pas besoin de vous rappeler que la Roumanie est un grand pays, aux paysages variés et au passé brillant, où une nature souvent sauvage et préservée côtoie des trésors architecturaux, qui devraient bientôt attirer davantage de touristes, notamment français.
Beau pays, certes, mais aussi pays en pleine croissance, qui devrait bientôt profiter de son intégration dans l'Union européenne, une fois les adaptations nécessaires opérées -ce qui n'ira pas sans difficultés.
Un beau pays donc. Et un beau pays, francophone et francophile, avec lequel nous entretenons des relations de plus en plus étroites et variées. Qui dit mieux !
Politiquement, la régularité des visites officielles, dans les deux sens, reflète bien la qualité de notre dialogue politique.
Les relations interparlementaires ne sont pas en reste, grâce à un groupe d'amitié dynamique, présidé par notre collègue et ami, Henri REVOL, malheureusement retenu au Sénat par les travaux de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, qu'il préside.
Économiquement, je suis heureux de constater que les entreprises françaises et les investisseurs français ont pris la mesure des potentialités offertes par le marché roumain.
Nous sommes désormais le troisième investisseur étranger en Roumanie, dont nous sommes par ailleurs le quatrième partenaire commercial.
Il reste cependant beaucoup à faire avant d'atteindre le niveau de nos amis italiens et allemands mais le mouvement est lancé et il est favorable.
C'est l'occasion pour mois de saluer l'excellent travail accompli par les Conseillers du Commerce extérieur, avec lesquels j'aurai plaisir à petit-déjeuner demain, afin de recueillir leur appréciation sur la situation actuelle et à venir en Roumanie.
Beau pays. Beau pays ami. Beau pays ami où nos compatriotes sont dynamiques et contribuent au rayonnement de la France. Peut-on rêver mieux ?
A l'image de nos entreprises, présentes dans de nombreux secteurs, la communauté française en Roumanie est en effet dynamique et mobile.
Cela donne une communauté vivante, où les expatriations sont souvent réussies et synonymes d'enrichissement pour la France comme pour la Roumanie.
C'est pour moi le moment d'insister sur le prix que j'attache au sort des Français de l'Etranger, qui sont plus de 2 millions et contribuent, souvent aussi discrètement qu'efficacement, à la présence et au rayonnement de la France.
Je me félicite que leur représentation ait été améliorée avec la création de l'Assemblée des Français de l'Etranger, qui a succédé, l'année dernière, au Conseil Supérieur des Français de l'Etranger.
Pour les rencontrer régulièrement, je sais que ces élus, alors même qu'ils sont bénévoles et ne disposent pas réellement d'un statut - ce qu'on peut regretter -, se dépensent sans compter, à tous les sens du terme, pour défendre les intérêts de leurs compatriotes établis hors de France, dont ils sont constamment à l'écoute.
Elus par les membres de l'Assemblée des Français de l'Etranger, les 12 Sénateurs des Français établis hors de France relaient l'action de ces délégués, et ne comptent pas davantage les heures ou les kilomètres.
Mesdames et Messieurs,
Les visites officielles étant par nature éphémères, il faut assurer, une fois les délégations parties, les discours prononcés et les lampions éteints, la continuité de la volonté affirmée et la concrétisation des intentions affichées.
Aujourd'hui comme hier, c'est vous qui êtes les véritables artisans du succès de ces visites, et celle que j'ai le plaisir et l'honneur d'accomplir aujourd'hui ne fait pas exception.
Mesdames et Messieurs les Français en Roumanie, vous incarnez avec talent la présence de la France hors de votre pays.
C'est précisément pour connaître les problèmes auxquels vous êtes confrontés et partager vos espoirs et vos ambitions, qu'avec mes collègues, j'ai tenu à vous rencontrer pour en débattre directement avec vous.
Dans la diversité de vos engagements et de vos entreprises, vous trouverez toujours au Sénat un écho attentif, réceptif et compréhensif.
C'est pourquoi, en me réjouissant une nouvelle fois de vous voir nombreux aujourd'hui, je forme des vux sincères et ardents pour la réussite de vos projets.
Au nom de la République française, je vous remercie pour l'apport essentiel qu'en Roumanie, en général, et à Bucarest, en particulier, vous apportez au développement et au rayonnement de la France.
Il est temps de vous laisser la parole !
Auparavant laissez-moi simplement dire bien fort :
Vive la France !
Vive la Roumanie !
Vive l'amitié franco-roumaine !
Et vive l'Europe !
(Source http://www.senat.fr, le 24 octobre 2005)