Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Madame la Sous-Directrice générale,
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Quand on parle de " développement durable ", ou d'écologie à l'échelle de la planète, cela peut paraître parfois abstrait.
En fait l'humanité fait face à des problèmes concrets et à des évènements dramatiques que nous découvrons tous les jours dans l'actualité.
Les dérèglements du climat, la disparition accélérée des espèces naturelles, la raréfaction des ressources énergétiques ne peuvent plus nous laisser indifférents.
Ce constat est largement partagé par la communauté internationale qui a su déjà amener un certain nombre d'initiatives pour enrayer cette marche vers une catastrophe annoncée.
Le Sommet de Johannesburg en 2002 a réaffirmé que l'éducation est un des fondements du développement durable. L'ensemble des nations, au premier rang desquelles la France, ont réitéré les engagements du sommet de Rio dans ce domaine.
Ces engagements se sont traduits, au niveau de la France, par la mise en place de la Stratégie nationale du développement durable en juin 2003 et par l'adoption de la Charte de l'environnement, adossée à la Constitution, qui donne à notre pays un rôle leader dans ce domaine.
Les problèmes soulevés par l'impact des activités humaines sur notre environnement ne peuvent trouver de réponses satisfaisantes et durables que dans une évolution des comportements à tous les échelons de la société. La connaissance scientifique sur ces sujets a formidablement progressé lors des dernières décennies, mais les questions posées demeurent même si elles ont changé de nature et se sont complexifiées.
Il est indispensable de créer une prise de conscience et une compréhension des enjeux par tous les citoyens. Pour cela, les démarches d'éducation, de formation et d'information sont essentielles.
Le but ultime de l'éducation à l'environnement et au développement durable est de donner à chacun les moyens de devenir un véritable éco-citoyen, assumant la responsabilité de ses gestes de la vie de tous les jours, pour permettre un avenir viable au bénéfice de tous.
L'environnement et le développement durable ont déjà fait leur entrée dans le parcours scolaire français et je m'en félicite. Aujourd'hui les élèves reçoivent 60 heures consacrées à ce sujet durant leur scolarité. C'est un bon début. Il est important que cela continue à se développer.
La Décennie de l'éducation en vue du développement durable doit être considérée comme une chance supplémentaire de relayer les initiatives nationales existantes et de renforcer les démarches d'éducation, à l'intention des scolaires mais également des citoyens de tous âges et de toutes conditions, afin de faire de chacun d'entre eux un acteur responsable de notre société.
Il s'agit d'acquérir des connaissances nouvelles, mais également de prendre une part active à la vie démocratique grâce à des attitudes et des comportements nouveaux.
Votre Comité, je n'en doute pas, pourra apporter de grandes avancées dans ce domaine et plusieurs pistes de travail sont à envisager :
- un approfondissement de la réflexion sur les diverses formes de l'éducation au développement durable et sur les pratiques qui s'y rattachent, tant en milieu scolaire que dans les divers secteurs socio-économiques et culturels ;
- un suivi, une analyse et une évaluation des bonnes pratiques, en France et chez nos partenaires internationaux.
La Décennie pour l'éducation en vue du développement durable, telle qu'elle a été voulue par les Nations Unies, est un objectif de grande ambition et d'une grande ampleur s'inscrivant dans un véritable projet mondial. Nous ne pourrons atteindre ce but sans l'élaboration d'une stratégie intégrée, à la fois régionale, nationale et internationale.
L'accent mis souvent sur l'éducation des enfants - qui est certes importante - ne doit pas faire oublier que l'éducation au développement durable ne doit pas être cantonnée à ce seul milieu scolaire.
Il est nécessaire de mettre en place des dispositifs de formation et de sensibilisation tout au long de la vie qui s'adressent à tous les citoyens, quel que soit leur âge. Car l'écologie est l'affaire de tous.
Nous devons mobiliser, autour d'objectifs partagés, les principaux acteurs de l'éducation et de la formation que sont l'État et ses structures déconcentrées, mais aussi les collectivités territoriales, le monde de l'entreprise et la société civile afin de renforcer et de généraliser les démarches de concertation.
La mise en place de ce comité de la Décennie et votre présence en ce lieu, témoigne de l'importance de la concertation afin de permettre, au travers de l'ensemble des initiatives que vous développerez en commun, la généralisation de la démarche d'éducation au développement durable.
Tous ici présents vous êtes déjà impliqués, à titre personnel ou au travers de vos diverses responsabilités, dans des démarches ayant trait au développement durable et j'ai souvent eu l'occasion de me rendre compte que beaucoup de travail avait déjà été accompli dans ce domaine. Ces initiatives doivent aujourd'hui se regrouper pour favoriser la mise en place d'un réel programme d'éducation à l'environnement pour un développement durable, programme auquel ce comité apporte un cadre de travail.
Madame Françoise RIVIÈRE, Sous-Directrice générale de l'UNESCO, a insisté sur le rôle de la France pour le succès et je puis vous assurer, que notre pays, qui s'honore d'héberger cette prestigieuse agence des Nations Unies, ne ménagera pas ses efforts pour l'appuyer.
Je puis vous assurer de ma détermination, aux côtés de Gilles de ROBIEN car cette priorité est aussi celle du Gouvernement dans son ensemble.
Nous devons ensemble apporter à tous une prise de conscience, des savoirs et des compétences nécessaires pour faire progresser l'écologie et le développement durable dans notre pays et dans le monde.
Je puis vous assurer de mon engagement à vos côtés dans cette entreprise utile aux générations futures.
Je vous remercie.
(Source http://www.ecologie.gouv.fr, le 26 octobre 2005)
Madame la Sous-Directrice générale,
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Quand on parle de " développement durable ", ou d'écologie à l'échelle de la planète, cela peut paraître parfois abstrait.
En fait l'humanité fait face à des problèmes concrets et à des évènements dramatiques que nous découvrons tous les jours dans l'actualité.
Les dérèglements du climat, la disparition accélérée des espèces naturelles, la raréfaction des ressources énergétiques ne peuvent plus nous laisser indifférents.
Ce constat est largement partagé par la communauté internationale qui a su déjà amener un certain nombre d'initiatives pour enrayer cette marche vers une catastrophe annoncée.
Le Sommet de Johannesburg en 2002 a réaffirmé que l'éducation est un des fondements du développement durable. L'ensemble des nations, au premier rang desquelles la France, ont réitéré les engagements du sommet de Rio dans ce domaine.
Ces engagements se sont traduits, au niveau de la France, par la mise en place de la Stratégie nationale du développement durable en juin 2003 et par l'adoption de la Charte de l'environnement, adossée à la Constitution, qui donne à notre pays un rôle leader dans ce domaine.
Les problèmes soulevés par l'impact des activités humaines sur notre environnement ne peuvent trouver de réponses satisfaisantes et durables que dans une évolution des comportements à tous les échelons de la société. La connaissance scientifique sur ces sujets a formidablement progressé lors des dernières décennies, mais les questions posées demeurent même si elles ont changé de nature et se sont complexifiées.
Il est indispensable de créer une prise de conscience et une compréhension des enjeux par tous les citoyens. Pour cela, les démarches d'éducation, de formation et d'information sont essentielles.
Le but ultime de l'éducation à l'environnement et au développement durable est de donner à chacun les moyens de devenir un véritable éco-citoyen, assumant la responsabilité de ses gestes de la vie de tous les jours, pour permettre un avenir viable au bénéfice de tous.
L'environnement et le développement durable ont déjà fait leur entrée dans le parcours scolaire français et je m'en félicite. Aujourd'hui les élèves reçoivent 60 heures consacrées à ce sujet durant leur scolarité. C'est un bon début. Il est important que cela continue à se développer.
La Décennie de l'éducation en vue du développement durable doit être considérée comme une chance supplémentaire de relayer les initiatives nationales existantes et de renforcer les démarches d'éducation, à l'intention des scolaires mais également des citoyens de tous âges et de toutes conditions, afin de faire de chacun d'entre eux un acteur responsable de notre société.
Il s'agit d'acquérir des connaissances nouvelles, mais également de prendre une part active à la vie démocratique grâce à des attitudes et des comportements nouveaux.
Votre Comité, je n'en doute pas, pourra apporter de grandes avancées dans ce domaine et plusieurs pistes de travail sont à envisager :
- un approfondissement de la réflexion sur les diverses formes de l'éducation au développement durable et sur les pratiques qui s'y rattachent, tant en milieu scolaire que dans les divers secteurs socio-économiques et culturels ;
- un suivi, une analyse et une évaluation des bonnes pratiques, en France et chez nos partenaires internationaux.
La Décennie pour l'éducation en vue du développement durable, telle qu'elle a été voulue par les Nations Unies, est un objectif de grande ambition et d'une grande ampleur s'inscrivant dans un véritable projet mondial. Nous ne pourrons atteindre ce but sans l'élaboration d'une stratégie intégrée, à la fois régionale, nationale et internationale.
L'accent mis souvent sur l'éducation des enfants - qui est certes importante - ne doit pas faire oublier que l'éducation au développement durable ne doit pas être cantonnée à ce seul milieu scolaire.
Il est nécessaire de mettre en place des dispositifs de formation et de sensibilisation tout au long de la vie qui s'adressent à tous les citoyens, quel que soit leur âge. Car l'écologie est l'affaire de tous.
Nous devons mobiliser, autour d'objectifs partagés, les principaux acteurs de l'éducation et de la formation que sont l'État et ses structures déconcentrées, mais aussi les collectivités territoriales, le monde de l'entreprise et la société civile afin de renforcer et de généraliser les démarches de concertation.
La mise en place de ce comité de la Décennie et votre présence en ce lieu, témoigne de l'importance de la concertation afin de permettre, au travers de l'ensemble des initiatives que vous développerez en commun, la généralisation de la démarche d'éducation au développement durable.
Tous ici présents vous êtes déjà impliqués, à titre personnel ou au travers de vos diverses responsabilités, dans des démarches ayant trait au développement durable et j'ai souvent eu l'occasion de me rendre compte que beaucoup de travail avait déjà été accompli dans ce domaine. Ces initiatives doivent aujourd'hui se regrouper pour favoriser la mise en place d'un réel programme d'éducation à l'environnement pour un développement durable, programme auquel ce comité apporte un cadre de travail.
Madame Françoise RIVIÈRE, Sous-Directrice générale de l'UNESCO, a insisté sur le rôle de la France pour le succès et je puis vous assurer, que notre pays, qui s'honore d'héberger cette prestigieuse agence des Nations Unies, ne ménagera pas ses efforts pour l'appuyer.
Je puis vous assurer de ma détermination, aux côtés de Gilles de ROBIEN car cette priorité est aussi celle du Gouvernement dans son ensemble.
Nous devons ensemble apporter à tous une prise de conscience, des savoirs et des compétences nécessaires pour faire progresser l'écologie et le développement durable dans notre pays et dans le monde.
Je puis vous assurer de mon engagement à vos côtés dans cette entreprise utile aux générations futures.
Je vous remercie.
(Source http://www.ecologie.gouv.fr, le 26 octobre 2005)