Texte intégral
Monsieur le Ministre, Cher Dominique,
Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Je suis très heureux de vous retrouver à Deauville pour cette 27ème édition de Top Résa, en compagnie de Dominique PERBEN. Nous inaugurons ensemble ce salon : c'est le signe de l'attachement du Gouvernement tout entier, au secteur du voyage.
Top Résa est un rendez-vous incontournable puisque 26 000 professionnels sont attendus sur le site, un chiffre qui témoigne de votre capacité à absorber les chocs et à réagir aux mutations de la demande touristique.
2005 marquera, indéniablement, un tournant. Car si nous n'avons pas de recul suffisant pour évaluer les effets du nouveau modèle économique, la catastrophe annoncée n'a pas eu lieu.
Le taux de départ des Français à l'étranger a progressé de 12 % et les experts annoncent la fin de la crise née des attentats de septembre 2001.
Pour autant, nous devons rester vigilants. Les expériences étrangères ont montré la fragilité de la distribution et de la production face à la réorganisation et à la concentration de l'activité touristique.
Beaucoup parmi vous ont su anticiper ces changements : la montée en puissance des réseaux, la mise en place d'une grille de frais, les efforts pour dynamiser la gestion de la relation clientèle, les investissements en marketing de proximité sont autant de gisements déterminants pour assurer la pérennité de nos agences de voyages.
De son côté, le Gouvernement, conformément à ses engagements, a mis en place des outils pour vous accompagner. Comme nous l'avions annoncé, les premiers éléments d'une étude SNAV/ODIT France sur la perception des agences seront dévoilés cet après-midi.
Pour la première fois, vous disposerez d'un état des lieux exhaustif des attentes des clients, source d'un grand nombre d'enseignements.
Deux éléments ont retenu mon attention :
- seuls 8 % des séjours des Français en France, par exemple, sont réservés via une agence,
- par ailleurs, la progression du taux de départ des Français résulte principalement des + de 55 ans. Or ce segment de marché est celui qui a le plus volontiers recours à une agence de voyage.
Il existe donc pour les agences une marge de croissance non négligeable, sur le marché franco-français en terme de clientèles.
Une campagne de communication reste en projet avec le SNAV pour valoriser le rôle de l'agent de voyages dans cette perspective.
De plus, j'ai constaté avec plaisir un sensible renforcement de la présence des exposants français cette année puisque l'Auvergne, les Hautes Alpes et le Pays Basque ont rejoint la Vendée, la Bretagne, le Var et Paris.
Et j'insiste : le savoir-faire des agences et des voyagistes nous est précieux pour mieux vendre la France, aux Français comme aux étrangers.
N'oublions pas le rôle croissant que jouent les agences réceptives. Je connais leurs difficultés, notamment sur le plan fiscal, et je continuerai à relayer avec force leurs revendications auprès de mes collègues européens.
Mes chers amis,
Le tourisme, et je suis heureux de le dire en ta présence, cher Dominique, bénéficie aujourd'hui d'une attention plus soutenue de la part des pouvoirs publics.
Déjà, quelques batailles ont pu être gagnées par vos professions, celle notamment de la récupération de la TVA par les sociétés sur les frais d'agence.
Mais, je pense aussi aux intérêts préservés des agences spécialisées dans l'organisation de séjours linguistiques pour enfants dans le cadre du projet de loi relatif au volontariat associatif et à l'engagement éducatif.
De nombreux chantiers demeurent : celui de la traçabilité des touristes : le directeur du Tourisme vous en parlera demain.
Celui, surtout, de la responsabilité.
Dans le contexte tragique de la série noire de cet été, la notion de responsabilité mérite d'être reconsidérée.
J'en profite à nouveau pour rendre hommage aux familles des victimes martiniquaises. Avec mon épouse Katia, nous avons été très impressionnés par leur courage et leur dignité au cours des cérémonies auxquelles nous avons assisté.
Aujourd'hui plus que jamais, les voyagistes et les agences sont en première ligne dans cette problématique de la sécurité aérienne.
Ils sont en aval de la chaîne, face aux clients. Ils ont, je le sais, à cur d'assurer leur confort et leur sécurité, comme ils l'ont montré avec beaucoup d'efficacité lors du tsunami.
Et, c'est là, je crois, que réside toute leur valeur ajoutée : décrypter les besoins des clients, guider leurs choix dans une offre pléthorique, prévoir les risques pour offrir la plus grande sécurité possible aux consommateurs.
En un mot, mieux éclairer le client pour qu'il soit plus responsable de ses choix et dans ses choix.
En conséquence, le client ne doit pas tout attendre, il ne doit pas tout demander. Le risque zéro n'existe pas, nous en sommes tous conscients. Nous veillerons, avec Dominique PERBEN, au respect de cet équilibre des responsabilités.
Je souhaiterai, pour finir, saluer une autre forme de responsabilité qui me tient à cur : celle du développement, à travers les échanges touristiques, d'un monde harmonieux.
Le tourisme éthique, respectueux des enfants et des populations locales, est l'une de mes priorités.
Vous êtes nombreux à vous être engagés pour éradiquer l'exploitation sexuelle des enfants dans le tourisme en co-signant une charte pour soutenir l'action d'ECPAT. Ce fléau bafoue les enfants et brise des vies. Il tue, aussi impitoyablement que les guerres.
Trois millions d'enfants sont touchés chaque année dans le monde.
Nous sommes collectivement responsables de ce désastre et co-responsables dans ce combat.
Le même esprit m'anime aussi dans ma volonté de promouvoir un tourisme solidaire. Je rencontre chaque année à Top Résa un grand nombre de ministres étrangers pour amorcer des projets de coopération.
Lutter contre les pandémies de ce siècle, avec une taxe sur les billets d'avion, lutter contre la pauvreté avec des micro-projets de développement comme le font " Tourism for Developement " ou le MIT international, est plus qu'une nécessité morale.
C'est un enjeu vital pour la planète.
Le tourisme, économie mondialisée et interdépendante, doit être un vecteur de développement harmonieux dans un climat de paix et de sécurité.
Il nous appartient, chacun à notre manière et chacun de notre place, d'y contribuer.
Je vous remercie.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 23 septembre 2005)
Monsieur le Président (Georges COLSON),
Monsieur le Directeur général (Christian MANTEI)
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
En mettant à l'ordre du jour du CIT du 23 juillet 2004, à la demande du SNAV, une étude sur l'avenir de la profession d'agent de voyages, mon souci était d'accompagner les professionnels de ce secteur face aux évolutions de leur métier dans une période d'expansion mais aussi de forte mutation du " secteur du voyage ".
C'est ODIT France, nouvelle plate-forme d'expertise et d'analyse de l'offre touristique française, créée en janvier dernier, qui en est logiquement le maître d'uvre aux côtés du SNAV.
Cette étude revêt en effet une double dimension : analyse de la demande, c'est-à-dire des attentes d'une clientèle aux exigences complexes, analyse de l'offre et de l'organisation des relations entre fournisseurs, producteurs et distributeurs.
J'avais souhaité que les premiers éléments de cette étude puissent être présentés, à Top Resa, votre salon.
Je me réjouis de voir que les délais sont tenus.
Cette étude est particulièrement riche et montre qu'avec un volume d'affaires en croissance en 2004 (+ 3,90 % selon les dernières estimations) et de belles perspectives pour 2005, le secteur de la vente de voyage et de loisirs demeure un maillon très important de l'économie de notre pays.
Secteur créateur d'emplois en 2003, les agences de voyage possèdent encore un fort potentiel de développement à condition de savoir correctement anticiper les changements induits par la mise en place du nouveau modèle économique et de la montée en puissance d'internet.
Un certain nombre de pistes ont été proposées ce soir pour répondre aux nouveaux défis du marché.
Le document final de l'étude sera disponible à la fin du mois d'octobre et une véritable " boîte à outils " sera mise à disposition des agences adhérentes du SNAV au cours du prochain Congrès en janvier.
Les professionnels disposeront alors d'un véritable outil stratégique pour se positionner.
Cette étude, qui constitue une première, marque clairement la volonté du Ministère délégué de se poser en partenaire des agences de voyages et de tout le secteur dit de l'outgoing en général.
Dans la continuité de ce partenariat, il apparaît d'ores et déjà nécessaire que nous puissions travailler ensemble pour améliorer le processus de recueil des données économiques car il est parfois difficile de trouver des chiffres fiables sur lesquels nous appuyer.
Nous avons également, dans les mois qui viennent, de nouveaux chantiers à ouvrir en lien avec des textes récents, en particulier la Loi sur l'économie numérique et la Directive européenne sur les services.
Je vous donne donc rendez-vous en janvier 2006 pour la suite de cette étude SNAV/ODIT qui préfigurera, j'en suis sûr, d'autres formes de collaboration entre nous.
Je vous remercie.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 30 septembre 2005)
Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Je suis très heureux de vous retrouver à Deauville pour cette 27ème édition de Top Résa, en compagnie de Dominique PERBEN. Nous inaugurons ensemble ce salon : c'est le signe de l'attachement du Gouvernement tout entier, au secteur du voyage.
Top Résa est un rendez-vous incontournable puisque 26 000 professionnels sont attendus sur le site, un chiffre qui témoigne de votre capacité à absorber les chocs et à réagir aux mutations de la demande touristique.
2005 marquera, indéniablement, un tournant. Car si nous n'avons pas de recul suffisant pour évaluer les effets du nouveau modèle économique, la catastrophe annoncée n'a pas eu lieu.
Le taux de départ des Français à l'étranger a progressé de 12 % et les experts annoncent la fin de la crise née des attentats de septembre 2001.
Pour autant, nous devons rester vigilants. Les expériences étrangères ont montré la fragilité de la distribution et de la production face à la réorganisation et à la concentration de l'activité touristique.
Beaucoup parmi vous ont su anticiper ces changements : la montée en puissance des réseaux, la mise en place d'une grille de frais, les efforts pour dynamiser la gestion de la relation clientèle, les investissements en marketing de proximité sont autant de gisements déterminants pour assurer la pérennité de nos agences de voyages.
De son côté, le Gouvernement, conformément à ses engagements, a mis en place des outils pour vous accompagner. Comme nous l'avions annoncé, les premiers éléments d'une étude SNAV/ODIT France sur la perception des agences seront dévoilés cet après-midi.
Pour la première fois, vous disposerez d'un état des lieux exhaustif des attentes des clients, source d'un grand nombre d'enseignements.
Deux éléments ont retenu mon attention :
- seuls 8 % des séjours des Français en France, par exemple, sont réservés via une agence,
- par ailleurs, la progression du taux de départ des Français résulte principalement des + de 55 ans. Or ce segment de marché est celui qui a le plus volontiers recours à une agence de voyage.
Il existe donc pour les agences une marge de croissance non négligeable, sur le marché franco-français en terme de clientèles.
Une campagne de communication reste en projet avec le SNAV pour valoriser le rôle de l'agent de voyages dans cette perspective.
De plus, j'ai constaté avec plaisir un sensible renforcement de la présence des exposants français cette année puisque l'Auvergne, les Hautes Alpes et le Pays Basque ont rejoint la Vendée, la Bretagne, le Var et Paris.
Et j'insiste : le savoir-faire des agences et des voyagistes nous est précieux pour mieux vendre la France, aux Français comme aux étrangers.
N'oublions pas le rôle croissant que jouent les agences réceptives. Je connais leurs difficultés, notamment sur le plan fiscal, et je continuerai à relayer avec force leurs revendications auprès de mes collègues européens.
Mes chers amis,
Le tourisme, et je suis heureux de le dire en ta présence, cher Dominique, bénéficie aujourd'hui d'une attention plus soutenue de la part des pouvoirs publics.
Déjà, quelques batailles ont pu être gagnées par vos professions, celle notamment de la récupération de la TVA par les sociétés sur les frais d'agence.
Mais, je pense aussi aux intérêts préservés des agences spécialisées dans l'organisation de séjours linguistiques pour enfants dans le cadre du projet de loi relatif au volontariat associatif et à l'engagement éducatif.
De nombreux chantiers demeurent : celui de la traçabilité des touristes : le directeur du Tourisme vous en parlera demain.
Celui, surtout, de la responsabilité.
Dans le contexte tragique de la série noire de cet été, la notion de responsabilité mérite d'être reconsidérée.
J'en profite à nouveau pour rendre hommage aux familles des victimes martiniquaises. Avec mon épouse Katia, nous avons été très impressionnés par leur courage et leur dignité au cours des cérémonies auxquelles nous avons assisté.
Aujourd'hui plus que jamais, les voyagistes et les agences sont en première ligne dans cette problématique de la sécurité aérienne.
Ils sont en aval de la chaîne, face aux clients. Ils ont, je le sais, à cur d'assurer leur confort et leur sécurité, comme ils l'ont montré avec beaucoup d'efficacité lors du tsunami.
Et, c'est là, je crois, que réside toute leur valeur ajoutée : décrypter les besoins des clients, guider leurs choix dans une offre pléthorique, prévoir les risques pour offrir la plus grande sécurité possible aux consommateurs.
En un mot, mieux éclairer le client pour qu'il soit plus responsable de ses choix et dans ses choix.
En conséquence, le client ne doit pas tout attendre, il ne doit pas tout demander. Le risque zéro n'existe pas, nous en sommes tous conscients. Nous veillerons, avec Dominique PERBEN, au respect de cet équilibre des responsabilités.
Je souhaiterai, pour finir, saluer une autre forme de responsabilité qui me tient à cur : celle du développement, à travers les échanges touristiques, d'un monde harmonieux.
Le tourisme éthique, respectueux des enfants et des populations locales, est l'une de mes priorités.
Vous êtes nombreux à vous être engagés pour éradiquer l'exploitation sexuelle des enfants dans le tourisme en co-signant une charte pour soutenir l'action d'ECPAT. Ce fléau bafoue les enfants et brise des vies. Il tue, aussi impitoyablement que les guerres.
Trois millions d'enfants sont touchés chaque année dans le monde.
Nous sommes collectivement responsables de ce désastre et co-responsables dans ce combat.
Le même esprit m'anime aussi dans ma volonté de promouvoir un tourisme solidaire. Je rencontre chaque année à Top Résa un grand nombre de ministres étrangers pour amorcer des projets de coopération.
Lutter contre les pandémies de ce siècle, avec une taxe sur les billets d'avion, lutter contre la pauvreté avec des micro-projets de développement comme le font " Tourism for Developement " ou le MIT international, est plus qu'une nécessité morale.
C'est un enjeu vital pour la planète.
Le tourisme, économie mondialisée et interdépendante, doit être un vecteur de développement harmonieux dans un climat de paix et de sécurité.
Il nous appartient, chacun à notre manière et chacun de notre place, d'y contribuer.
Je vous remercie.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 23 septembre 2005)
Monsieur le Président (Georges COLSON),
Monsieur le Directeur général (Christian MANTEI)
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
En mettant à l'ordre du jour du CIT du 23 juillet 2004, à la demande du SNAV, une étude sur l'avenir de la profession d'agent de voyages, mon souci était d'accompagner les professionnels de ce secteur face aux évolutions de leur métier dans une période d'expansion mais aussi de forte mutation du " secteur du voyage ".
C'est ODIT France, nouvelle plate-forme d'expertise et d'analyse de l'offre touristique française, créée en janvier dernier, qui en est logiquement le maître d'uvre aux côtés du SNAV.
Cette étude revêt en effet une double dimension : analyse de la demande, c'est-à-dire des attentes d'une clientèle aux exigences complexes, analyse de l'offre et de l'organisation des relations entre fournisseurs, producteurs et distributeurs.
J'avais souhaité que les premiers éléments de cette étude puissent être présentés, à Top Resa, votre salon.
Je me réjouis de voir que les délais sont tenus.
Cette étude est particulièrement riche et montre qu'avec un volume d'affaires en croissance en 2004 (+ 3,90 % selon les dernières estimations) et de belles perspectives pour 2005, le secteur de la vente de voyage et de loisirs demeure un maillon très important de l'économie de notre pays.
Secteur créateur d'emplois en 2003, les agences de voyage possèdent encore un fort potentiel de développement à condition de savoir correctement anticiper les changements induits par la mise en place du nouveau modèle économique et de la montée en puissance d'internet.
Un certain nombre de pistes ont été proposées ce soir pour répondre aux nouveaux défis du marché.
Le document final de l'étude sera disponible à la fin du mois d'octobre et une véritable " boîte à outils " sera mise à disposition des agences adhérentes du SNAV au cours du prochain Congrès en janvier.
Les professionnels disposeront alors d'un véritable outil stratégique pour se positionner.
Cette étude, qui constitue une première, marque clairement la volonté du Ministère délégué de se poser en partenaire des agences de voyages et de tout le secteur dit de l'outgoing en général.
Dans la continuité de ce partenariat, il apparaît d'ores et déjà nécessaire que nous puissions travailler ensemble pour améliorer le processus de recueil des données économiques car il est parfois difficile de trouver des chiffres fiables sur lesquels nous appuyer.
Nous avons également, dans les mois qui viennent, de nouveaux chantiers à ouvrir en lien avec des textes récents, en particulier la Loi sur l'économie numérique et la Directive européenne sur les services.
Je vous donne donc rendez-vous en janvier 2006 pour la suite de cette étude SNAV/ODIT qui préfigurera, j'en suis sûr, d'autres formes de collaboration entre nous.
Je vous remercie.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 30 septembre 2005)