Texte intégral
La France et l'Egypte sont des partenaires stratégiques. Nous le prouvons depuis des années et nous avons encore accéléré notre coopération ces derniers mois. Les entreprises françaises sont souvent installées en Egypte parce qu'elles y voient l'entrée du Moyen-Orient ou de l'Afrique. Par exemple, Alcatel utilise l'Egypte comme base pour toutes ses affaires vers le Moyen-Orient et Schneider utilise le Caire comme point d'entrée pour ses affaires en Afrique.
Nos échanges ont augmenté l'année dernière de 2 % environ mais, depuis quelques mois, ces échanges ont beaucoup augmenté. A l'avenir, ils augmenteront encore plus avec l'entrée en vigueur des contrats sur le gaz.
Trois importants investissements ont été annoncés il y a quelques semaines : d'abord la Société générale, Ciment français et Michelin ont fait des investissements importants en Egypte. C'est ce qui porte aujourd'hui le stock des investissements français en Egypte à un montant supérieur à un milliard d'euros, c'est-à-dire, et si je calcule bien, environ 8 milliards de livres égyptiennes.
Nos entreprises s'intéressent également aux privatisations à venir, comme les autorités égyptiennes le souhaitent d'ailleurs. Ceci s'intègre également dans ce qu'on appelle le processus de Barcelone et la construction de l'Euro-Méditerranée. C'est d'ailleurs la seconde raison de ma présence au Caire, puisque demain je réunis, au Caire, l'ensemble des équipes économiques françaises du pourtour de la Méditerranée. Dans ce domaine, nous avons une réalisation concrète, récente : c'est l'intégration dans le domaine du textile-habillement. C'est le fait que les pays de la Méditerranée ont accès au marché de l'Union européenne sans droits de douane. La prochaine étape, pour nous, dans le domaine de l'euro-Méditerranée, c'est une intégration plus forte dans le domaine des services, ceci sera très important pour les questions d'infrastructure qui sont bien évidemment une priorité pour l'ensemble des pays de la Méditerranée.
Q - Est-ce que vous pouvez nous parler des principaux sujets évoqués avec les responsables égyptiens que vous avez rencontrés au Caire ?
R - Nous avons parlé de l'ensemble des coopérations qui peuvent entrer dans ce partenariat stratégique dont je parlais tout à l'heure. J'ai fait part au Premier ministre et aux ministres égyptiens de l'intérêt de la France pour la réalisation de la 3ème ligne du métro du Caire, de l'intérêt pour le développement des zones de recherche de gaz, pour les problèmes de transport maritime. J'en ai évidemment profité pour demander comment se portait l'économie égyptienne, quelles étaient les prévisions d'inflation et la valeur de la monnaie.
Q - Quelle était la réponse au sujet de l'inflation ?
R - L'objectif est évidemment de la faire baisser et de poursuivre la tendance à la baisse à laquelle l'Egypte est arrivée.
Q - Concernant les entreprises françaises qui viennent d'investir en Egypte, est-ce que vous pouvez nous donner de plus amples détails, notamment en ce qui concerne le volume de ces investissements ?
R - La Société générale a pris une participation majoritaire à la banque Al-Ahly. Michelin a racheté Tirinco et Ciment français a racheté Suez-Ciment. Ces accords ont été signés.
Q - Vous avez parlé de l'intérêt des entreprises françaises dans le domaine de la privatisation en Egypte, est ce que vous pouvez mieux nous en éclaircir les perspectives ? Nous souhaiterions également avoir de plus amples détails s'agissant des investissements français dans le domaine des transports maritimes et celui du gaz naturel.
R - Pour les privatisations, je vois d'abord les banques. Nous répondons à des appels d'offre. Pour le transport maritime, c'est par exemple CMA-CGM qui veut s'implanter au port de Damiette. Dans le domaine du gaz, Gaz de France est prêt à participer à tous les nouveaux appels d'offre et attributions des zones d'exploration. Tout cela, ce ne sont que des idées, ce n'est pas encore fait.
Q - Quid de la réunion de demain avec l'ensemble des équipes économiques françaises du pourtour de la Méditerranée ?
R - Demain matin, nous réunissons, en un séminaire, une centaine de personnes qui sont en poste dans les différentes capitales des pays de l'Euromed. Nous les faisons travailler sur l'OMC, sur le partenariat Euro-Méditerranée, et sur les perspectives de l'intégration régionale. Nous aurons des conférences de spécialistes et ils réagiront, en fonction de leurs connaissances, sur les pays dans lesquels ils se trouvent. Les débats auront lieu en présence de représentants de ces pays et seront ouverts par mon collègue, M. Rachid Hussein, le ministre égyptien de l'Industrie et du Commerce extérieur, par le ministre des Affaires étrangères maltais, par un représentant du ministre de l'Economie allemand et par moi-même. Si vous regardez un pays comme l'Egypte, en fait, ses échanges se font à 40 % avec l'Union européenne, à 11 % avec les pays du Moyen-Orient et à 6 % avec l'Afrique. Je souhaiterais que nous fassions une balance commerciale de l'Euro-Méditerranée.
Q - L'Europe vient de lancer une nouvelle initiative de bon voisinage. Est-ce que cela fait partie du processus de Barcelone ou est-ce qu'il s'agit d'une alternative à ce processus ?
R - La politique de voisinage porte sur l'ensemble des pays de l'Union européenne. C'est une initiative diplomatique dont les pays de l'Euro-Méditerranée bénéficient, bien évidemment.
Q - Les autorités égyptiennes ont annoncé une seule opération de privatisation dans le domaine bancaire qui concerne la banque d'Alexandrie. Peut-on conclure que les banques françaises sont invitées à prendre part à la privatisation de cette banque ?
R - Il y a des marques d'intérêts, mais il n'y a pas que les entreprises françaises qui ont marqué leur intérêt.
Q - Est-ce que le gouvernement égyptien a proposé à la partie française l'achat d'entreprises égyptiennes dans des domaines spécifiques ?
R - Non, les autorités égyptiennes ont toujours rappelé leur désir de fonctionner par appel d'offre international et il n'y a pas donc de ciblage sur un pays ou sur un autre.
Q - Est-ce que les produits égyptiens ont atteint le niveau adéquat de qualité pour avoir accès au marché européen ?
R - Si vous pensez en normes de qualité, je pense que les produits qui sont exportés ont ces normes de qualités, sinon ils ne le seraient pas. Pour donner un exemple, il y a, toutes les semaines, un avion cargo qui part du Caire et qui va en France, sur l'aéroport de Châteauroux, qui n'est pas loin de Paris, et qui, toutes les semaines, apporte des produits agricoles et alimentaires de l'Egypte vers les marchés français. J'ai entendu parlé d'un "corridor vert" entre l'Egypte et l'Italie, qui est aussi une façon de bien travailler avec l'Italie au niveau des normes et des critères de qualité. Je suppose qu'il existe des choses identiques avec les autres pays européens.
Q - Quel est le volume des échanges commerciaux égypto-français ? Quels sont les domaines concernés par ces échanges et est-ce que vous êtes satisfait de leur niveau actuel ?
R - Je ne suis pas satisfait, ni dans l'absolu, ni dans la croissance. Dans l'absolu, c'est de l'ordre d'un milliard d'euros : un milliard de la France vers l'Egypte et 300 millions de l'Egypte vers la France. Quant aux secteurs, les exportations de l'Egypte sont d'abord : les produits pétroliers, le coton, le textile, l'habillement, l'aluminium et l'acier. Dans le domaine de l'exportation de la France vers l'Egypte, ce sont des produits comme le blé, les biens de consommation et évidemment des biens d'équipement qui correspondent au domaine des télécoms par exemple, ou de l'informatique. Les exportations égyptiennes en gaz naturel ne sont pas encore incluses, elles commenceront à la fin de l'année. La France a une part de marché sur les importations égyptiennes de 4,5 % et l'Union européenne environ 40 %. Le gaz n'entrera dans ces chiffres qu'à partir de la fin de l'année. Je vous donne les chiffres de 2004. Dans les chiffres de 2005, le gaz apparaîtra. Les exportations égyptiennes de gaz vers la France correspondent à environ 450 millions de dollars en année pleine. Ce contrat s'étend sur 20 ans.
Q - Est-ce que ce chiffre sera connu au fil des ans ?
R - Ce que je vous donne, c'est une estimation moyenne. Ensuite, cela dépendra évidemment de la stratégie du producteur et de la façon dont le marché gazier se comportera dans le monde.
Q - A propos de la politique de bon voisinage, vous avez dit qu'il s'agit d'une initiative diplomatique, mais est-ce qu'elle comporte des dimensions économiques et commerciales ?
R - Elle ne s'appelle pas politique de bon voisinage, mais politique de voisinage. Bien sûr, cette initiative porte sur des questions économiques, mais elle porte surtout sur l'ensemble des relations, et pas seulement sur la question économique.
Q - (A propos du processus de réforme économique entrepris par le nouveau gouvernement égyptien.)
R - Nous soutenons ces réformes, parce que nous savons qu'elles se sont traduites par des baisses de droits de douanes, par certaines libéralisations et par la réalisation d'un investissement comme celui de Michelin. Mais ce qui est le plus important, c'est que l'inflation recule et que la croissance est de 4,8 %. Un critère très important, c'est le niveau de la croissance. Le niveau de la croissance correspond aussi à la capacité de créer de l'emploi. Votre gouvernement insiste beaucoup sur la possibilité que cette croissance génère de l'activité, pas seulement par l'investissement public, mais aussi par l'investissement privé. Si je compare par rapport à la situation d'il y a deux ans, je vois effectivement qu'il y a de la croissance et qu'il y a une baisse de l'inflation. Les objectifs, c'est de faire 6 % de croissance l'année prochaine. Je souhaite que cela marche.
Q - Lors de la visite du président Poutine au Caire, la Russie a annoncé un contrat de vente d'armes à l'Egypte, qui est un domaine réservé aux Américains, compte tenu des aides. Est-ce que vous pensez qu'il y a des opportunités éventuellement pour l'industrie française, sachant que parallèlement la France vient de conclure des contrats d'armement avec l'Arabie Saoudite ?
R - Je ne m'occupe pas de cela.
(Source http://www.ambafrance-eg.org, le 1er juin 2005)
Nos échanges ont augmenté l'année dernière de 2 % environ mais, depuis quelques mois, ces échanges ont beaucoup augmenté. A l'avenir, ils augmenteront encore plus avec l'entrée en vigueur des contrats sur le gaz.
Trois importants investissements ont été annoncés il y a quelques semaines : d'abord la Société générale, Ciment français et Michelin ont fait des investissements importants en Egypte. C'est ce qui porte aujourd'hui le stock des investissements français en Egypte à un montant supérieur à un milliard d'euros, c'est-à-dire, et si je calcule bien, environ 8 milliards de livres égyptiennes.
Nos entreprises s'intéressent également aux privatisations à venir, comme les autorités égyptiennes le souhaitent d'ailleurs. Ceci s'intègre également dans ce qu'on appelle le processus de Barcelone et la construction de l'Euro-Méditerranée. C'est d'ailleurs la seconde raison de ma présence au Caire, puisque demain je réunis, au Caire, l'ensemble des équipes économiques françaises du pourtour de la Méditerranée. Dans ce domaine, nous avons une réalisation concrète, récente : c'est l'intégration dans le domaine du textile-habillement. C'est le fait que les pays de la Méditerranée ont accès au marché de l'Union européenne sans droits de douane. La prochaine étape, pour nous, dans le domaine de l'euro-Méditerranée, c'est une intégration plus forte dans le domaine des services, ceci sera très important pour les questions d'infrastructure qui sont bien évidemment une priorité pour l'ensemble des pays de la Méditerranée.
Q - Est-ce que vous pouvez nous parler des principaux sujets évoqués avec les responsables égyptiens que vous avez rencontrés au Caire ?
R - Nous avons parlé de l'ensemble des coopérations qui peuvent entrer dans ce partenariat stratégique dont je parlais tout à l'heure. J'ai fait part au Premier ministre et aux ministres égyptiens de l'intérêt de la France pour la réalisation de la 3ème ligne du métro du Caire, de l'intérêt pour le développement des zones de recherche de gaz, pour les problèmes de transport maritime. J'en ai évidemment profité pour demander comment se portait l'économie égyptienne, quelles étaient les prévisions d'inflation et la valeur de la monnaie.
Q - Quelle était la réponse au sujet de l'inflation ?
R - L'objectif est évidemment de la faire baisser et de poursuivre la tendance à la baisse à laquelle l'Egypte est arrivée.
Q - Concernant les entreprises françaises qui viennent d'investir en Egypte, est-ce que vous pouvez nous donner de plus amples détails, notamment en ce qui concerne le volume de ces investissements ?
R - La Société générale a pris une participation majoritaire à la banque Al-Ahly. Michelin a racheté Tirinco et Ciment français a racheté Suez-Ciment. Ces accords ont été signés.
Q - Vous avez parlé de l'intérêt des entreprises françaises dans le domaine de la privatisation en Egypte, est ce que vous pouvez mieux nous en éclaircir les perspectives ? Nous souhaiterions également avoir de plus amples détails s'agissant des investissements français dans le domaine des transports maritimes et celui du gaz naturel.
R - Pour les privatisations, je vois d'abord les banques. Nous répondons à des appels d'offre. Pour le transport maritime, c'est par exemple CMA-CGM qui veut s'implanter au port de Damiette. Dans le domaine du gaz, Gaz de France est prêt à participer à tous les nouveaux appels d'offre et attributions des zones d'exploration. Tout cela, ce ne sont que des idées, ce n'est pas encore fait.
Q - Quid de la réunion de demain avec l'ensemble des équipes économiques françaises du pourtour de la Méditerranée ?
R - Demain matin, nous réunissons, en un séminaire, une centaine de personnes qui sont en poste dans les différentes capitales des pays de l'Euromed. Nous les faisons travailler sur l'OMC, sur le partenariat Euro-Méditerranée, et sur les perspectives de l'intégration régionale. Nous aurons des conférences de spécialistes et ils réagiront, en fonction de leurs connaissances, sur les pays dans lesquels ils se trouvent. Les débats auront lieu en présence de représentants de ces pays et seront ouverts par mon collègue, M. Rachid Hussein, le ministre égyptien de l'Industrie et du Commerce extérieur, par le ministre des Affaires étrangères maltais, par un représentant du ministre de l'Economie allemand et par moi-même. Si vous regardez un pays comme l'Egypte, en fait, ses échanges se font à 40 % avec l'Union européenne, à 11 % avec les pays du Moyen-Orient et à 6 % avec l'Afrique. Je souhaiterais que nous fassions une balance commerciale de l'Euro-Méditerranée.
Q - L'Europe vient de lancer une nouvelle initiative de bon voisinage. Est-ce que cela fait partie du processus de Barcelone ou est-ce qu'il s'agit d'une alternative à ce processus ?
R - La politique de voisinage porte sur l'ensemble des pays de l'Union européenne. C'est une initiative diplomatique dont les pays de l'Euro-Méditerranée bénéficient, bien évidemment.
Q - Les autorités égyptiennes ont annoncé une seule opération de privatisation dans le domaine bancaire qui concerne la banque d'Alexandrie. Peut-on conclure que les banques françaises sont invitées à prendre part à la privatisation de cette banque ?
R - Il y a des marques d'intérêts, mais il n'y a pas que les entreprises françaises qui ont marqué leur intérêt.
Q - Est-ce que le gouvernement égyptien a proposé à la partie française l'achat d'entreprises égyptiennes dans des domaines spécifiques ?
R - Non, les autorités égyptiennes ont toujours rappelé leur désir de fonctionner par appel d'offre international et il n'y a pas donc de ciblage sur un pays ou sur un autre.
Q - Est-ce que les produits égyptiens ont atteint le niveau adéquat de qualité pour avoir accès au marché européen ?
R - Si vous pensez en normes de qualité, je pense que les produits qui sont exportés ont ces normes de qualités, sinon ils ne le seraient pas. Pour donner un exemple, il y a, toutes les semaines, un avion cargo qui part du Caire et qui va en France, sur l'aéroport de Châteauroux, qui n'est pas loin de Paris, et qui, toutes les semaines, apporte des produits agricoles et alimentaires de l'Egypte vers les marchés français. J'ai entendu parlé d'un "corridor vert" entre l'Egypte et l'Italie, qui est aussi une façon de bien travailler avec l'Italie au niveau des normes et des critères de qualité. Je suppose qu'il existe des choses identiques avec les autres pays européens.
Q - Quel est le volume des échanges commerciaux égypto-français ? Quels sont les domaines concernés par ces échanges et est-ce que vous êtes satisfait de leur niveau actuel ?
R - Je ne suis pas satisfait, ni dans l'absolu, ni dans la croissance. Dans l'absolu, c'est de l'ordre d'un milliard d'euros : un milliard de la France vers l'Egypte et 300 millions de l'Egypte vers la France. Quant aux secteurs, les exportations de l'Egypte sont d'abord : les produits pétroliers, le coton, le textile, l'habillement, l'aluminium et l'acier. Dans le domaine de l'exportation de la France vers l'Egypte, ce sont des produits comme le blé, les biens de consommation et évidemment des biens d'équipement qui correspondent au domaine des télécoms par exemple, ou de l'informatique. Les exportations égyptiennes en gaz naturel ne sont pas encore incluses, elles commenceront à la fin de l'année. La France a une part de marché sur les importations égyptiennes de 4,5 % et l'Union européenne environ 40 %. Le gaz n'entrera dans ces chiffres qu'à partir de la fin de l'année. Je vous donne les chiffres de 2004. Dans les chiffres de 2005, le gaz apparaîtra. Les exportations égyptiennes de gaz vers la France correspondent à environ 450 millions de dollars en année pleine. Ce contrat s'étend sur 20 ans.
Q - Est-ce que ce chiffre sera connu au fil des ans ?
R - Ce que je vous donne, c'est une estimation moyenne. Ensuite, cela dépendra évidemment de la stratégie du producteur et de la façon dont le marché gazier se comportera dans le monde.
Q - A propos de la politique de bon voisinage, vous avez dit qu'il s'agit d'une initiative diplomatique, mais est-ce qu'elle comporte des dimensions économiques et commerciales ?
R - Elle ne s'appelle pas politique de bon voisinage, mais politique de voisinage. Bien sûr, cette initiative porte sur des questions économiques, mais elle porte surtout sur l'ensemble des relations, et pas seulement sur la question économique.
Q - (A propos du processus de réforme économique entrepris par le nouveau gouvernement égyptien.)
R - Nous soutenons ces réformes, parce que nous savons qu'elles se sont traduites par des baisses de droits de douanes, par certaines libéralisations et par la réalisation d'un investissement comme celui de Michelin. Mais ce qui est le plus important, c'est que l'inflation recule et que la croissance est de 4,8 %. Un critère très important, c'est le niveau de la croissance. Le niveau de la croissance correspond aussi à la capacité de créer de l'emploi. Votre gouvernement insiste beaucoup sur la possibilité que cette croissance génère de l'activité, pas seulement par l'investissement public, mais aussi par l'investissement privé. Si je compare par rapport à la situation d'il y a deux ans, je vois effectivement qu'il y a de la croissance et qu'il y a une baisse de l'inflation. Les objectifs, c'est de faire 6 % de croissance l'année prochaine. Je souhaite que cela marche.
Q - Lors de la visite du président Poutine au Caire, la Russie a annoncé un contrat de vente d'armes à l'Egypte, qui est un domaine réservé aux Américains, compte tenu des aides. Est-ce que vous pensez qu'il y a des opportunités éventuellement pour l'industrie française, sachant que parallèlement la France vient de conclure des contrats d'armement avec l'Arabie Saoudite ?
R - Je ne m'occupe pas de cela.
(Source http://www.ambafrance-eg.org, le 1er juin 2005)