Texte intégral
Nicolas Sarkozy : Toute menace que nous recevons, nous la prenons au sérieux. Notre devoir, c'est d'étudier et c'est d'évaluer. D'après les premières évaluations, les services spécialisés du Renseignement français considèrent que cette menace ne porte pas la marque des écrits habituels des extrémistes islamistes. Ce n'est pas pour cela qu'il ne faut pas en tenir compte, mais c'est un élément que je souhaite donner à la communication de chacun.
Question : Considérez-vous qu'il fallait rendre immédiatement publique cette menace avant son authentification ?
Nicolas Sarkozy : A partir du moment où la menace avait été envoyée à plusieurs journaux, de toute manière elle aurait été connue. Et je crois qu'en matière de démocratie, la transparence est un élément absolument indispensable pour établir un lien de confiance entre l'opinion publique et ceux qui ont la responsabilité de la sécurité. A partir du moment où les Français savent et comprennent que nous donnerons les informations, chaque fois que nous le pourrons, en temps réel, il n'y a pas lieu alors de céder à quelque panique que cela soit.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 17 mars 2004)
Question : Considérez-vous qu'il fallait rendre immédiatement publique cette menace avant son authentification ?
Nicolas Sarkozy : A partir du moment où la menace avait été envoyée à plusieurs journaux, de toute manière elle aurait été connue. Et je crois qu'en matière de démocratie, la transparence est un élément absolument indispensable pour établir un lien de confiance entre l'opinion publique et ceux qui ont la responsabilité de la sécurité. A partir du moment où les Français savent et comprennent que nous donnerons les informations, chaque fois que nous le pourrons, en temps réel, il n'y a pas lieu alors de céder à quelque panique que cela soit.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 17 mars 2004)