Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Je suis très heureux de procéder aujourd'hui au " baptême " des premières promotions formées dans le cadre du dispositif F.I.D.J.I.T. Des formations à l'informatique disponibles pour 2.500 candidats, plus de 1.000 emplois recensés et déjà près de 700 candidats sélectionnés : le programme de " Formation à l'Informatique Des Jeunes Ingénieurs et Techniciens " est innovant et ambitieux. Il présente, en effet, au moins trois éléments extrêmement positifs, que je souhaite aujourd'hui évoquer devant vous.
Premier élément positif : un engagement fort pour l'emploi dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Sans doute, l'Europe et notamment la France ont-elles tardé à comprendre le formidable enjeu industriel que constituent les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Je souhaite que soit comblé ce retard. Programme " société de l'information " - pour un montant de 300 millions de francs -, accès des petites et moyennes industries aux nouvelles technologies, préparation de l'euro et passage à l'an 2000, " charte de la réactivité " des écoles d'ingénieurs : le Ministère chargé de l'Industrie entend favoriser - par tous les moyens à sa disposition - le développement de technologies diffusantes, qui peuvent stimuler la croissance et l'emploi dans tous les secteurs d'activité.
L'euro et l'an 2000 bien sûr, la reprise d'investissements, le développement des réseaux interactifs comme des progiciels de gestion intégrés, enfin la libéralisation du secteur des télécommunications qui crée de forts besoins en informatique conduisent et continueront à permettre des créations d'emplois en nombres considérables. Qualitativement, ces emplois seront très divers - le terme d'" informaticien " manquant lui-même de précision. Il est probable que les divers métiers de l'informatique, accessibles à des personnes de qualifications différentes, les métiers les plus qualifiés - les ingénieurs-concepteurs de réseaux ou de systèmes - comme les moins qualifiés, profiteront du nouveau dynamisme de l'informatique. De même, des spécialistes d'autres disciplines, mais ayant acquis une compétence informatique, tireront parti de ce dynamisme.
F.I.D.J.I.T., puisqu'il faut parler en sigle, est une réponse empirique à cette demande de travail. Les emplois visés par ce cycle de formation répondent à une demande solvable émanant d'entreprises concrètement identifiées et prêtes à financer les formations correspondantes.
Deuxième élément positif : une démarche innovante, lancée - avec mon plein soutien - par les professions de l'informatique.
Opération pionnière, F.I.D.J.I.T. l'est incontestablement. Elle s'adresse notamment à des non informaticiens pour occuper des postes d'informaticiens. Elle recourt à la formation continue à destination d'un public qui souvent n'a jamais travaillé. Elle invite des établissements spécialisés en formation initiale à développer de la formation continue. Elle repose sur un cursus de 400 plus 200 heures, qui ne correspond pas aux diplômes universitaires classiques. Enfin, elle oblige aux partenariats, au travail en réseaux et à l'ingénierie administrative, notamment dans l'utilisation originale des procédures de l'alternance et de la formation professionnelle continue.
Le Ministère chargé de l'Industrie a mobilisé son réseau d'écoles, dont je tiens à souligner l'excellence, ici même, symboliquement, à l'Ecole Nationale Supérieure des Télécoms de Paris. En outre, il participe au financement de la logistique du programme, pour environ 1.500 francs par emploi pourvu, hors frais de formation et de rémunération des candidats. Enfin, Il s'est fortement impliqué dans le secrétariat du comité de pilotage de F.I.D.J.I.T.
Troisième élément positif : une coopération exemplaire entre les professions, les organismes de formation et les services de l'emploi.
Ce sont, en effet, les professions de l'informatique qui ont lancé F.I.D.J.I.T. le 6 octobre dernier. Elles ont su mobiliser les entreprises et faire apparaître les besoins en compétences à couvrir. Je tenais, si vous me permettez l'expression, à leur donner ici un véritable " coup de chapeau ".
Je tenais également à rendre hommage à l'appareil de formation. Mon département ministériel s'est mobilisé, depuis près de deux ans, sur la définition d'une " charte de la réactivité ", avec la trentaine d'écoles d'ingénieurs qui lui sont rattachées. Des partenariats ont été noués avec d'autres écoles, les universités, l'A.F.P.A. - et j'en oublie !... -, afin de former près de 2.500 jeunes. Avec l'appui de ces partenaires, grâce à l'action du Ministère de l'Education nationale de la Recherche et de la Technologie, F.I.D.J.I.T. est allée de l'avant.
Grâce aussi, et enfin, aux services de l'emploi. Au-delà de la rencontre des entreprises et de l'appareil de formation, il est nécessaire de prospecter les candidats, de les informer, les orienter, les présélectionner et les présenter aux entreprises. Il est indispensable de conseiller les entreprises et les candidats sur les procédures ou les statuts utilisés dans le cadre de F.I.D.J.I.T. La convention que nous allons signer dans quelques instants va permettre de faire appel à des candidats - certains sont présents parmi nous -, relevant de statuts différents en fonction de leur âge, de leur niveau de diplôme ou de qualification, de leur statut d'étudiant, de salarié ou de demandeur d'emploi. Je remercie le Ministère de l'Emploi et de la Solidarité, l'A.N.P.E., l'A.P.E.C. et l'Association pour Faciliter l'Insertion professionnelle des Jeunes diplômés - l'A.F.I.J. - pour leur concours déterminant dans la réussite de F.I.D.J.I.T.
Mesdames et Messieurs,
La mondialisation des économies rend de plus en plus fortes les sollicitations du monde de l'éducation par le monde de la production et des échanges. Je salue les universités, les écoles et les différents partenaires, qui ont su être réactifs aux demandes des entreprises. Mieux coopérer, sans confondre les genres : voilà un objectif dont F.I.D.J.I.T. constitue une remarquable réalisation !
La France a besoin d'informaticiens : pour l'an 2.000 - j'en reparlerai dans quelques jours -, mais aussi et surtout dans les années suivantes. Il n'y pas de salut, pour nos entreprises, sans un investissement fort dans la formation, l'innovation, les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Vous l'avez bien compris. Mieux : vous avez vous-même innové, pour répondre à cette exigence.
(source http://www.industrie.gouv.fr, le 26 septembre 2001)
Je suis très heureux de procéder aujourd'hui au " baptême " des premières promotions formées dans le cadre du dispositif F.I.D.J.I.T. Des formations à l'informatique disponibles pour 2.500 candidats, plus de 1.000 emplois recensés et déjà près de 700 candidats sélectionnés : le programme de " Formation à l'Informatique Des Jeunes Ingénieurs et Techniciens " est innovant et ambitieux. Il présente, en effet, au moins trois éléments extrêmement positifs, que je souhaite aujourd'hui évoquer devant vous.
Premier élément positif : un engagement fort pour l'emploi dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Sans doute, l'Europe et notamment la France ont-elles tardé à comprendre le formidable enjeu industriel que constituent les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Je souhaite que soit comblé ce retard. Programme " société de l'information " - pour un montant de 300 millions de francs -, accès des petites et moyennes industries aux nouvelles technologies, préparation de l'euro et passage à l'an 2000, " charte de la réactivité " des écoles d'ingénieurs : le Ministère chargé de l'Industrie entend favoriser - par tous les moyens à sa disposition - le développement de technologies diffusantes, qui peuvent stimuler la croissance et l'emploi dans tous les secteurs d'activité.
L'euro et l'an 2000 bien sûr, la reprise d'investissements, le développement des réseaux interactifs comme des progiciels de gestion intégrés, enfin la libéralisation du secteur des télécommunications qui crée de forts besoins en informatique conduisent et continueront à permettre des créations d'emplois en nombres considérables. Qualitativement, ces emplois seront très divers - le terme d'" informaticien " manquant lui-même de précision. Il est probable que les divers métiers de l'informatique, accessibles à des personnes de qualifications différentes, les métiers les plus qualifiés - les ingénieurs-concepteurs de réseaux ou de systèmes - comme les moins qualifiés, profiteront du nouveau dynamisme de l'informatique. De même, des spécialistes d'autres disciplines, mais ayant acquis une compétence informatique, tireront parti de ce dynamisme.
F.I.D.J.I.T., puisqu'il faut parler en sigle, est une réponse empirique à cette demande de travail. Les emplois visés par ce cycle de formation répondent à une demande solvable émanant d'entreprises concrètement identifiées et prêtes à financer les formations correspondantes.
Deuxième élément positif : une démarche innovante, lancée - avec mon plein soutien - par les professions de l'informatique.
Opération pionnière, F.I.D.J.I.T. l'est incontestablement. Elle s'adresse notamment à des non informaticiens pour occuper des postes d'informaticiens. Elle recourt à la formation continue à destination d'un public qui souvent n'a jamais travaillé. Elle invite des établissements spécialisés en formation initiale à développer de la formation continue. Elle repose sur un cursus de 400 plus 200 heures, qui ne correspond pas aux diplômes universitaires classiques. Enfin, elle oblige aux partenariats, au travail en réseaux et à l'ingénierie administrative, notamment dans l'utilisation originale des procédures de l'alternance et de la formation professionnelle continue.
Le Ministère chargé de l'Industrie a mobilisé son réseau d'écoles, dont je tiens à souligner l'excellence, ici même, symboliquement, à l'Ecole Nationale Supérieure des Télécoms de Paris. En outre, il participe au financement de la logistique du programme, pour environ 1.500 francs par emploi pourvu, hors frais de formation et de rémunération des candidats. Enfin, Il s'est fortement impliqué dans le secrétariat du comité de pilotage de F.I.D.J.I.T.
Troisième élément positif : une coopération exemplaire entre les professions, les organismes de formation et les services de l'emploi.
Ce sont, en effet, les professions de l'informatique qui ont lancé F.I.D.J.I.T. le 6 octobre dernier. Elles ont su mobiliser les entreprises et faire apparaître les besoins en compétences à couvrir. Je tenais, si vous me permettez l'expression, à leur donner ici un véritable " coup de chapeau ".
Je tenais également à rendre hommage à l'appareil de formation. Mon département ministériel s'est mobilisé, depuis près de deux ans, sur la définition d'une " charte de la réactivité ", avec la trentaine d'écoles d'ingénieurs qui lui sont rattachées. Des partenariats ont été noués avec d'autres écoles, les universités, l'A.F.P.A. - et j'en oublie !... -, afin de former près de 2.500 jeunes. Avec l'appui de ces partenaires, grâce à l'action du Ministère de l'Education nationale de la Recherche et de la Technologie, F.I.D.J.I.T. est allée de l'avant.
Grâce aussi, et enfin, aux services de l'emploi. Au-delà de la rencontre des entreprises et de l'appareil de formation, il est nécessaire de prospecter les candidats, de les informer, les orienter, les présélectionner et les présenter aux entreprises. Il est indispensable de conseiller les entreprises et les candidats sur les procédures ou les statuts utilisés dans le cadre de F.I.D.J.I.T. La convention que nous allons signer dans quelques instants va permettre de faire appel à des candidats - certains sont présents parmi nous -, relevant de statuts différents en fonction de leur âge, de leur niveau de diplôme ou de qualification, de leur statut d'étudiant, de salarié ou de demandeur d'emploi. Je remercie le Ministère de l'Emploi et de la Solidarité, l'A.N.P.E., l'A.P.E.C. et l'Association pour Faciliter l'Insertion professionnelle des Jeunes diplômés - l'A.F.I.J. - pour leur concours déterminant dans la réussite de F.I.D.J.I.T.
Mesdames et Messieurs,
La mondialisation des économies rend de plus en plus fortes les sollicitations du monde de l'éducation par le monde de la production et des échanges. Je salue les universités, les écoles et les différents partenaires, qui ont su être réactifs aux demandes des entreprises. Mieux coopérer, sans confondre les genres : voilà un objectif dont F.I.D.J.I.T. constitue une remarquable réalisation !
La France a besoin d'informaticiens : pour l'an 2.000 - j'en reparlerai dans quelques jours -, mais aussi et surtout dans les années suivantes. Il n'y pas de salut, pour nos entreprises, sans un investissement fort dans la formation, l'innovation, les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Vous l'avez bien compris. Mieux : vous avez vous-même innové, pour répondre à cette exigence.
(source http://www.industrie.gouv.fr, le 26 septembre 2001)