Texte intégral
Monsieur le Président directeur général (Karl L. HOLZ),
Monsieur le Directeur général adjoint (Dominique COQUET),
Monsieur le délégué interministériel (SCHNEITER)
Monsieur le Sous-Préfet (Michel JEANJEAN),
Madame le Député (Chantal BRUNEL),
Monsieur le Sénateur (Michel HOUEL),
Mesdames et Messieurs les élus,
Chers Amis,
Au terme de cette présentation de ce matin, je tiens d'abord à remercier très chaleureusement Karl HOLZ, Dominique COQUET et leurs équipes pour leur accueil et la grande qualité de leurs travaux.
Ma présence aujourd'hui, avec une partie de mon cabinet, fait suite à un déjeuner, convivial et productif, organisé au ministère le 19 septembre dernier.
A cette occasion, nous avons pu amorcer un dialogue qui permettra, je l'espère, de renforcer, Monsieur le Président directeur général, un partenariat durable et mutuellement profitable.
Cette visite s'inscrit dans une démarche globale du Gouvernement : en prenant ses fonctions au mois de juin 2004, le Premier ministre a en effet clairement mis l'accent sur la priorité absolue qu'il accorde à la " bataille pour l'emploi ".
Un arsenal de mesures a été mis en uvre, dans des délais extrêmement courts, pour fédérer toutes les énergies.
Nous commençons à en percevoir les premiers dividendes avec un chômage en recul pour le 5ème mois consécutif.
Mieux, le " Contrat Nouvelle Embauche " vient de franchir le cap des 100 000 accords signés. C'est bien la preuve qu'il répond à une attente forte, des entreprises comme des salariés.
Pour gagner cette Bataille de l'emploi, nous devons tous nous mobiliser et je tiens à prendre ma part, toute ma part, dans cet élan collectif.
Le tourisme représente en effet 200 000 entreprises et 2 millions d'emplois directs et indirects et son potentiel de croissance demeure élevé.
C'est pourquoi j'ai souhaité entreprendre ce tour d'horizon des grandes entreprises du secteur pour comprendre les ressorts de leur réussite, analyser leurs attentes et relayer leurs besoins.
L'impact économique de notre industrie touristique n'est pas toujours, je le regrette, valorisé à sa juste mesure. Pourtant, le secteur de l'hôtellerie-restauration est celui qui propose, en France, le plus grand nombre d'emplois chaque année : 300 000 offres ont ainsi été mises sur le marché en 2004.
Ces chiffres, les Français commencent à les intégrer : les écoles professionnelles ont constaté un afflux nouveau d'étudiants à la rentrée.
Mais les préjugés sont pourtant difficiles à combattre, une entreprise comme Disneyland Resort Paris le sait bien.
Car, contrairement aux idées reçues, Disneyland Resort Paris est une société européenne, multiculturelle, qui emploie 90 % de CDI avec 50 % des salariés qui sont en poste depuis plus de 5 ans.
Avec plus de 140 millions de visiteurs depuis son ouverture en 1992, cette entreprise constitue la 1ère destination touristique européenne, le 2ème Tour-Opérateur en nombre de clients accueillis et le 5ème pôle français de tourisme d'affaires.
Il y avait donc une certaine logique à effectuer ici en Seine-et-Marne, une visite dans le cadre de la " Bataille pour l'emploi ".
Ce département profite d'ailleurs très largement de l'implantation de Disneyland Resort Paris puisque le tourisme est ici le 1er employeur. Il expérimente l'une des vertus premières de la mise en désir touristique d'un territoire : l'emploi des uns créé l'emploi des autres.
Avec en moyenne 12 200 emplois directs et 43 000 emplois si l'on inclut les emplois indirects et induits, Disneyland Resort Paris est un poids lourd économique et représente à lui seul 15 % des recettes touristiques d'Ile-de-France.
Mais derrière ces chiffres, il y aussi une formidable ingénierie humaine. Deux aspects de votre présentation ont particulièrement retenu mon attention : la formation continue et l'accueil des personnes handicapées.
On trouve en effet, dans l'effort porté à la formation des salariés, une large part de l'explication de votre faible taux de turn-over.
4 % de la masse salariale est consacrée chaque année, non seulement à la mise à niveau, mais aussi à l'enrichissement professionnel et à l'épanouissement culturel et personnel des Cast Members.
La formation continue, alliée à une grande variété de métiers, permet de motiver et d'asseoir la politique de recrutement sur une forte promotion interne, bénéfique pour la performance du groupe.
Un passage chez Disney constitue alors une précieuse " carte de visite " : Gilles PELISSON, le nouveau président d'ACCOR, qui dirigea Disneyland Resort Paris entre 1997 et 2000, peut en témoigner.
Autre motif de satisfaction important pour un Ministre délégué au Tourisme : l'attention porté aux personnes handicapées, à la fois en terme de recrutement interne et d'accueil des visiteurs sur le parc.
Disneyland Paris, après quelques critiques, a su redresser la barre et bénéficie aujourd'hui du label " Tourisme et handicap " pour les 4 types de déficience : visuelle, auditive, moteur et mentale.
Voilà, Monsieur le Président directeur-général, Mesdames et Messieurs, les éléments que je souhaitais vous apporter aujourd'hui, avant d'aborder la partie plus " pratique " de notre visite.
Je tiens à vous dire, ainsi qu'à l'ensemble des Cast members, que mon action se place dans la continuité de l'esprit partenarial qui a prévalu dès 1987 entre Disney et les Pouvoirs publics.
On parle beaucoup en ce moment, et à tout propos, de " patriotisme économique " pour défendre nos entreprises et nos emplois. Disneyland Resort Paris fait partie intégrante de notre patrimoine touristique et nous pouvons légitimement en être fiers.
Je forme donc le vu que la magie Disney rejaillisse positivement sur cette " bataille pour l'emploi " que nous livrons avec ferveur et ténacité.
Je vous remercie.
(Source http://www.tourisme.equipement.gouv.fr, le 25 octobre 2005)
Monsieur le Directeur général adjoint (Dominique COQUET),
Monsieur le délégué interministériel (SCHNEITER)
Monsieur le Sous-Préfet (Michel JEANJEAN),
Madame le Député (Chantal BRUNEL),
Monsieur le Sénateur (Michel HOUEL),
Mesdames et Messieurs les élus,
Chers Amis,
Au terme de cette présentation de ce matin, je tiens d'abord à remercier très chaleureusement Karl HOLZ, Dominique COQUET et leurs équipes pour leur accueil et la grande qualité de leurs travaux.
Ma présence aujourd'hui, avec une partie de mon cabinet, fait suite à un déjeuner, convivial et productif, organisé au ministère le 19 septembre dernier.
A cette occasion, nous avons pu amorcer un dialogue qui permettra, je l'espère, de renforcer, Monsieur le Président directeur général, un partenariat durable et mutuellement profitable.
Cette visite s'inscrit dans une démarche globale du Gouvernement : en prenant ses fonctions au mois de juin 2004, le Premier ministre a en effet clairement mis l'accent sur la priorité absolue qu'il accorde à la " bataille pour l'emploi ".
Un arsenal de mesures a été mis en uvre, dans des délais extrêmement courts, pour fédérer toutes les énergies.
Nous commençons à en percevoir les premiers dividendes avec un chômage en recul pour le 5ème mois consécutif.
Mieux, le " Contrat Nouvelle Embauche " vient de franchir le cap des 100 000 accords signés. C'est bien la preuve qu'il répond à une attente forte, des entreprises comme des salariés.
Pour gagner cette Bataille de l'emploi, nous devons tous nous mobiliser et je tiens à prendre ma part, toute ma part, dans cet élan collectif.
Le tourisme représente en effet 200 000 entreprises et 2 millions d'emplois directs et indirects et son potentiel de croissance demeure élevé.
C'est pourquoi j'ai souhaité entreprendre ce tour d'horizon des grandes entreprises du secteur pour comprendre les ressorts de leur réussite, analyser leurs attentes et relayer leurs besoins.
L'impact économique de notre industrie touristique n'est pas toujours, je le regrette, valorisé à sa juste mesure. Pourtant, le secteur de l'hôtellerie-restauration est celui qui propose, en France, le plus grand nombre d'emplois chaque année : 300 000 offres ont ainsi été mises sur le marché en 2004.
Ces chiffres, les Français commencent à les intégrer : les écoles professionnelles ont constaté un afflux nouveau d'étudiants à la rentrée.
Mais les préjugés sont pourtant difficiles à combattre, une entreprise comme Disneyland Resort Paris le sait bien.
Car, contrairement aux idées reçues, Disneyland Resort Paris est une société européenne, multiculturelle, qui emploie 90 % de CDI avec 50 % des salariés qui sont en poste depuis plus de 5 ans.
Avec plus de 140 millions de visiteurs depuis son ouverture en 1992, cette entreprise constitue la 1ère destination touristique européenne, le 2ème Tour-Opérateur en nombre de clients accueillis et le 5ème pôle français de tourisme d'affaires.
Il y avait donc une certaine logique à effectuer ici en Seine-et-Marne, une visite dans le cadre de la " Bataille pour l'emploi ".
Ce département profite d'ailleurs très largement de l'implantation de Disneyland Resort Paris puisque le tourisme est ici le 1er employeur. Il expérimente l'une des vertus premières de la mise en désir touristique d'un territoire : l'emploi des uns créé l'emploi des autres.
Avec en moyenne 12 200 emplois directs et 43 000 emplois si l'on inclut les emplois indirects et induits, Disneyland Resort Paris est un poids lourd économique et représente à lui seul 15 % des recettes touristiques d'Ile-de-France.
Mais derrière ces chiffres, il y aussi une formidable ingénierie humaine. Deux aspects de votre présentation ont particulièrement retenu mon attention : la formation continue et l'accueil des personnes handicapées.
On trouve en effet, dans l'effort porté à la formation des salariés, une large part de l'explication de votre faible taux de turn-over.
4 % de la masse salariale est consacrée chaque année, non seulement à la mise à niveau, mais aussi à l'enrichissement professionnel et à l'épanouissement culturel et personnel des Cast Members.
La formation continue, alliée à une grande variété de métiers, permet de motiver et d'asseoir la politique de recrutement sur une forte promotion interne, bénéfique pour la performance du groupe.
Un passage chez Disney constitue alors une précieuse " carte de visite " : Gilles PELISSON, le nouveau président d'ACCOR, qui dirigea Disneyland Resort Paris entre 1997 et 2000, peut en témoigner.
Autre motif de satisfaction important pour un Ministre délégué au Tourisme : l'attention porté aux personnes handicapées, à la fois en terme de recrutement interne et d'accueil des visiteurs sur le parc.
Disneyland Paris, après quelques critiques, a su redresser la barre et bénéficie aujourd'hui du label " Tourisme et handicap " pour les 4 types de déficience : visuelle, auditive, moteur et mentale.
Voilà, Monsieur le Président directeur-général, Mesdames et Messieurs, les éléments que je souhaitais vous apporter aujourd'hui, avant d'aborder la partie plus " pratique " de notre visite.
Je tiens à vous dire, ainsi qu'à l'ensemble des Cast members, que mon action se place dans la continuité de l'esprit partenarial qui a prévalu dès 1987 entre Disney et les Pouvoirs publics.
On parle beaucoup en ce moment, et à tout propos, de " patriotisme économique " pour défendre nos entreprises et nos emplois. Disneyland Resort Paris fait partie intégrante de notre patrimoine touristique et nous pouvons légitimement en être fiers.
Je forme donc le vu que la magie Disney rejaillisse positivement sur cette " bataille pour l'emploi " que nous livrons avec ferveur et ténacité.
Je vous remercie.
(Source http://www.tourisme.equipement.gouv.fr, le 25 octobre 2005)