Texte intégral
Q- 1.000 PME françaises en Chine, voilà le défi, voilà pourquoi vous êtes actuellement à Shanghai.
R- Tout à fait, et nous avons d'ailleurs relevé ce défi, puisque nous sommes déjà à 1.200 PME françaises au cours de l'année 2005, et nous ne sommes qu'au mois de novembre.
Q- Quels sont les secteurs ?
R- Tous les secteurs sont représentés. Je suis au forum des PME, qui rassemble, pour cette occasion, plus de 300 PME françaises qui rencontrent 700 PME chinoises, et tous les secteurs sont représentés. Le premier secteur est celui des services, le deuxième celui des produits agroalimentaires, le troisième celui de l'électronique et des TIC. Et puis nous avons une série de secteurs divers et variés, y compris les vins et spiritueux, notamment...
Q- On peut croire que vous incitez à la délocalisation...
R- Non, pas du tout ! Nous incitons à l'exportation, parce que beaucoup d'entreprises sont ici comme primo exportateurs, viennent ou reviennent pour la première, deuxième ou troisième fois et cherchent surtout des partenariats pour distribuer leurs produits. Ultérieurement, elles envisageront peut-être de s'installer ici pour faire de la croissance externalisée, mais ce sont surtout des courants d'exportation et des identifications de distributeurs chinois.
Q- Ces PME ont-elles besoin de vous aujourd'hui, notamment sur un marché comme
la Chine ?
R- Ces PME ont surtout besoin d'être ensemble. C'est le concept de navigation en escadre que nous avons lancé dans le cadre de Cap export, il y a quelques semaines, et qui les amène à travailler ensemble. C'est-à-dire qu'à 300 entreprises françaises, elles se sentent bien entendu plus fortes et plus épaulées que si elles venaient toutes seules prospecter le marché chinois.
Q- "Navigation en escadre", c'est magnifique, madame Lagarde ! L'accueil des Chinois : est-ce que d'une certaine manière, il y aurait peut-être même une impulsion publique de la part des Chinois pour rééquilibrer un peu ? Eux aussi ont peut-être besoin de rééquilibrer leurs investissements extérieurs ?
R- En tout cas, il y avait un accueil tout à fait enthousiaste des autorités chinoises ce matin, puis que nous avions le vice-ministre du Commerce et le vice maire de Shanghai, qui ont tous les deux prononcé un discours d'inauguration, en même temps que moi-même et monsieur Raffarin, qui se trouve également en visite en Chine. Et très clairement, les autorités chinoises sont contentes de rééquilibrer leurs relations commerciales avec les partenaires français, puisqu'elles reconnaissent, un peu comme nous d'ailleurs, que si les relations politiques sont excellentes, les relations économiques doivent être améliorées.
Q- Y a-t-il quand même une nécessité de rééquilibrage ?
R- Oui, parce que nous ne représentons aujourd'hui que 1,5 % du commerce avec la Chine et nous pouvons faire beaucoup mieux que cela. Je crois que l'objectif est vraiment d'améliorer cette situation et d'exporter beaucoup plus à destination de la Chine.
Q- Je suis obligé de vous demander un dernier mot sur le Beaujolais nouveau, puisque vous êtes arrivée aussi avec du Beaujolais nouveau. On nous dit qu'il est bon, je n'arrive pas y croire ! L'avez-vous goûté ?
R- Nous en avions plein les cargos, si j'ose dire, et nous faisons une grande ouverture Beaujolais ce soir, qui va être la première ouverture officielle du Beaujolais en Chine. Donc, nous nous réjouissons de le goûter dès ce soir !
Q- Vous ne l'avez pas encore goûté ou vous ne voulez pas vous engager, vous avez bien raison !
R- Quelques heures encore !
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 21 novembre 2005)
R- Tout à fait, et nous avons d'ailleurs relevé ce défi, puisque nous sommes déjà à 1.200 PME françaises au cours de l'année 2005, et nous ne sommes qu'au mois de novembre.
Q- Quels sont les secteurs ?
R- Tous les secteurs sont représentés. Je suis au forum des PME, qui rassemble, pour cette occasion, plus de 300 PME françaises qui rencontrent 700 PME chinoises, et tous les secteurs sont représentés. Le premier secteur est celui des services, le deuxième celui des produits agroalimentaires, le troisième celui de l'électronique et des TIC. Et puis nous avons une série de secteurs divers et variés, y compris les vins et spiritueux, notamment...
Q- On peut croire que vous incitez à la délocalisation...
R- Non, pas du tout ! Nous incitons à l'exportation, parce que beaucoup d'entreprises sont ici comme primo exportateurs, viennent ou reviennent pour la première, deuxième ou troisième fois et cherchent surtout des partenariats pour distribuer leurs produits. Ultérieurement, elles envisageront peut-être de s'installer ici pour faire de la croissance externalisée, mais ce sont surtout des courants d'exportation et des identifications de distributeurs chinois.
Q- Ces PME ont-elles besoin de vous aujourd'hui, notamment sur un marché comme
la Chine ?
R- Ces PME ont surtout besoin d'être ensemble. C'est le concept de navigation en escadre que nous avons lancé dans le cadre de Cap export, il y a quelques semaines, et qui les amène à travailler ensemble. C'est-à-dire qu'à 300 entreprises françaises, elles se sentent bien entendu plus fortes et plus épaulées que si elles venaient toutes seules prospecter le marché chinois.
Q- "Navigation en escadre", c'est magnifique, madame Lagarde ! L'accueil des Chinois : est-ce que d'une certaine manière, il y aurait peut-être même une impulsion publique de la part des Chinois pour rééquilibrer un peu ? Eux aussi ont peut-être besoin de rééquilibrer leurs investissements extérieurs ?
R- En tout cas, il y avait un accueil tout à fait enthousiaste des autorités chinoises ce matin, puis que nous avions le vice-ministre du Commerce et le vice maire de Shanghai, qui ont tous les deux prononcé un discours d'inauguration, en même temps que moi-même et monsieur Raffarin, qui se trouve également en visite en Chine. Et très clairement, les autorités chinoises sont contentes de rééquilibrer leurs relations commerciales avec les partenaires français, puisqu'elles reconnaissent, un peu comme nous d'ailleurs, que si les relations politiques sont excellentes, les relations économiques doivent être améliorées.
Q- Y a-t-il quand même une nécessité de rééquilibrage ?
R- Oui, parce que nous ne représentons aujourd'hui que 1,5 % du commerce avec la Chine et nous pouvons faire beaucoup mieux que cela. Je crois que l'objectif est vraiment d'améliorer cette situation et d'exporter beaucoup plus à destination de la Chine.
Q- Je suis obligé de vous demander un dernier mot sur le Beaujolais nouveau, puisque vous êtes arrivée aussi avec du Beaujolais nouveau. On nous dit qu'il est bon, je n'arrive pas y croire ! L'avez-vous goûté ?
R- Nous en avions plein les cargos, si j'ose dire, et nous faisons une grande ouverture Beaujolais ce soir, qui va être la première ouverture officielle du Beaujolais en Chine. Donc, nous nous réjouissons de le goûter dès ce soir !
Q- Vous ne l'avez pas encore goûté ou vous ne voulez pas vous engager, vous avez bien raison !
R- Quelques heures encore !
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 21 novembre 2005)