Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Comme il n'y pas beaucoup d'élégance à profiter du fait que Mme Aubry est à Luxembourg dans le Conseil Affaires sociales et emploi pour travestir et caricaturer ce que vous appelez son héritage, je pense que, c'est de ma part - qui me félicite de l'avoir eu pendant trois ans et cinq mois comme ministre - un geste d'élégance minimum que de vous répondre en disant que sur le bilan de ce ministre, de cette personnalité politique, de cette femme, j'ai le même regard que les Français et il est fort différent de celui que vous jetez sur son travail.
Pour moi, Mme Aubry, c'est aussi - même si elle n'en a pas seule le mérite - les 800 000 chômeurs de moins dans notre pays, c'est la Couverture maladie universelle, c'est la semaine des 35 heures pour plus de la moitié des salariés sans baisse de salaire et même avec une progression légère du pouvoir d'achat, c'est les comptes de la Sécurité sociale remis en équilibre, sans toucher aux prestations, sans augmenter les cotisations. Je pourrais continuer, monsieur le député, mais je pense que dans les nouvelles responsabilités qui seront les siennes, dans le chemin qu'elle continuera à emprunter à nos côtés, elle aura elle-même l'occasion de vous répondre et faire justice de cette attaque mesquine."
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 18 octobre 2000).