Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Messieurs les Présidents,
L'occasion qui nous est donnée aujourd'hui de nous rapprocher me porte à présenter quatre observations. Je vais tenter d'être aussi bref que vous, nonobstant l'enthousiasme que chacun de nous ressent à cet instant et qui nous porterait à être plus prolixes.
La convention que nous allons signer est une bonne nouvelle pour l'écologie urbaine. Vous l'avez dit, et bien dit, Messieurs les Présidents. J'ajoute que, pour une fois, nous entendons parler d'écologie autrement que sur un registre répressif ou mortifiant. C'est aussi une bonne nouvelle. Je crois que nous posons un acte fort. Le recours au gaz naturel véhicule (GNV) s'inscrit dorénavant dans un choix durable. Parce qu'il répond à une exigence écologique, on l'a dit. Parce qu'il répond aussi à des exigences de performance technique : ne l'oublions jamais. Oui, nous nous donnons les moyens de nous inscrire dans la durée. C'est par la formation que nous allons sensibiliser d'abord un premier train de nos cadres (70 personnes). Nous allons équiper de matériel pédagogique des établissements scolaires, 28 établissements qui seront autant de plates-formes techniques. Enfin nous allons ouvrir la filière des qualifications professionnelles qui va bientôt permettre à l'industrie, à la production, de disposer de bacheliers professionnels, dûment qualifiés et diplômés, capables de maîtriser cette nouvelle technique.
Deuxième observation - et je crois qu'on peut se la permettre ici. Notre démarche ne prouve-t-elle pas que la technologie peut être son propre recours par le défi qu'elle se donne ? N'est-ce pas justement une occasion privilégiée de renouveler notre confiance intellectuelle dans le progrès technique ? C'est pourquoi, Messieurs les Présidents, me tournant vers vous, je veux adresser mes félicitations reconnaissantes à vos cadres, à vos techniciens, aux ouvriers qui ont permis ce progrès dont tout un chacun bénéficiera. Je le fais d'autant plus facilement et avec d'autant plus grand cur que j'ai la faiblesse de penser que ce sont tous nos anciens élèves comme vous-mêmes
La troisième observation, et croyez que cet instant qui nous retient brièvement sera ressenti très fortement par ceux à qui s'adresse notre système scolaire, c'est que notre système d'enseignement professionnel prouve une fois de plus qu'il est à la pointe des techniques, à la pointe des savoir-faire, à la pointe des savoirs. Et vous le savez mieux que d'autres, Messieurs les Présidents. C'est lui qui a permis à notre patrie d'être, malgré toutes les difficultés qu'elle a pu rencontrer, le deuxième pays exportateur au monde par tête. Il a bien fallu que tout ceci soit enseigné et mis en uvre avec un savoir-faire qui est notre intelligence collective. Ceci démontre une fois de plus que les métiers de notre époque sont bien des sciences pratiques qui s'enseignent en tant que telles.
Il me faut maintenant conclure, pour être dans la brièveté qui caractérise cette rencontre ; je le fais avec optimisme et avec grand enthousiasme, vous l'avez senti. Enthousiasme parce qu'il s'agit, pour l'école, de partenariat avec le monde de la production. Enthousiasme parce qu'il s'agit de défi écologique. Parce qu'il s'agit de se donner les moyens de répondre aux exigences d'un déploiement de performances techniques. Parce qu'il s'agit encore et toujours d'excellence scolaire. Notre signature illustre bien l'adage du père fondateur de l'école Républicaine, Condorcet, lorsqu'il disait " on ferait davantage de choses si l'on en croyait moins d'impossibles ".
Je vous remercie.
(source http://www.education.gouv.fr, le 19 octobre 2000)
Messieurs les Présidents,
L'occasion qui nous est donnée aujourd'hui de nous rapprocher me porte à présenter quatre observations. Je vais tenter d'être aussi bref que vous, nonobstant l'enthousiasme que chacun de nous ressent à cet instant et qui nous porterait à être plus prolixes.
La convention que nous allons signer est une bonne nouvelle pour l'écologie urbaine. Vous l'avez dit, et bien dit, Messieurs les Présidents. J'ajoute que, pour une fois, nous entendons parler d'écologie autrement que sur un registre répressif ou mortifiant. C'est aussi une bonne nouvelle. Je crois que nous posons un acte fort. Le recours au gaz naturel véhicule (GNV) s'inscrit dorénavant dans un choix durable. Parce qu'il répond à une exigence écologique, on l'a dit. Parce qu'il répond aussi à des exigences de performance technique : ne l'oublions jamais. Oui, nous nous donnons les moyens de nous inscrire dans la durée. C'est par la formation que nous allons sensibiliser d'abord un premier train de nos cadres (70 personnes). Nous allons équiper de matériel pédagogique des établissements scolaires, 28 établissements qui seront autant de plates-formes techniques. Enfin nous allons ouvrir la filière des qualifications professionnelles qui va bientôt permettre à l'industrie, à la production, de disposer de bacheliers professionnels, dûment qualifiés et diplômés, capables de maîtriser cette nouvelle technique.
Deuxième observation - et je crois qu'on peut se la permettre ici. Notre démarche ne prouve-t-elle pas que la technologie peut être son propre recours par le défi qu'elle se donne ? N'est-ce pas justement une occasion privilégiée de renouveler notre confiance intellectuelle dans le progrès technique ? C'est pourquoi, Messieurs les Présidents, me tournant vers vous, je veux adresser mes félicitations reconnaissantes à vos cadres, à vos techniciens, aux ouvriers qui ont permis ce progrès dont tout un chacun bénéficiera. Je le fais d'autant plus facilement et avec d'autant plus grand cur que j'ai la faiblesse de penser que ce sont tous nos anciens élèves comme vous-mêmes
La troisième observation, et croyez que cet instant qui nous retient brièvement sera ressenti très fortement par ceux à qui s'adresse notre système scolaire, c'est que notre système d'enseignement professionnel prouve une fois de plus qu'il est à la pointe des techniques, à la pointe des savoir-faire, à la pointe des savoirs. Et vous le savez mieux que d'autres, Messieurs les Présidents. C'est lui qui a permis à notre patrie d'être, malgré toutes les difficultés qu'elle a pu rencontrer, le deuxième pays exportateur au monde par tête. Il a bien fallu que tout ceci soit enseigné et mis en uvre avec un savoir-faire qui est notre intelligence collective. Ceci démontre une fois de plus que les métiers de notre époque sont bien des sciences pratiques qui s'enseignent en tant que telles.
Il me faut maintenant conclure, pour être dans la brièveté qui caractérise cette rencontre ; je le fais avec optimisme et avec grand enthousiasme, vous l'avez senti. Enthousiasme parce qu'il s'agit, pour l'école, de partenariat avec le monde de la production. Enthousiasme parce qu'il s'agit de défi écologique. Parce qu'il s'agit de se donner les moyens de répondre aux exigences d'un déploiement de performances techniques. Parce qu'il s'agit encore et toujours d'excellence scolaire. Notre signature illustre bien l'adage du père fondateur de l'école Républicaine, Condorcet, lorsqu'il disait " on ferait davantage de choses si l'on en croyait moins d'impossibles ".
Je vous remercie.
(source http://www.education.gouv.fr, le 19 octobre 2000)