Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Madame la députée,
J'ai du mal à comprendre la logique qui veut ne pas ajouter foi à un document, à une cassette, dont le script a été publié par "un grand journal du soir" comme l'on dit, pour ce qui concerne des imputations directes et précises portées à l'égard d'une personnalité publique, et la logique qui vous conduit à vouloir attacher du prix ou de la crédibilité à des imputations qui n'évoquent en rien, à aucun moment, une autre personnalité publique. Je vous suggère donc de laisser la presse s'exprimer sur ces sujets ; de laisser, quand il y a lieu, la justice mener les enquêtes qu'elle a à mener ou les procédures judiciaires qu'elle a à conduire. Et pour le reste, de faire comme moi, de vous garder de vouloir utiliser ce qu'on appelle "les affaires" dans le débat public".
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 11 octobre 2000).
Mesdames et Messieurs les députés,
Madame la députée,
J'ai du mal à comprendre la logique qui veut ne pas ajouter foi à un document, à une cassette, dont le script a été publié par "un grand journal du soir" comme l'on dit, pour ce qui concerne des imputations directes et précises portées à l'égard d'une personnalité publique, et la logique qui vous conduit à vouloir attacher du prix ou de la crédibilité à des imputations qui n'évoquent en rien, à aucun moment, une autre personnalité publique. Je vous suggère donc de laisser la presse s'exprimer sur ces sujets ; de laisser, quand il y a lieu, la justice mener les enquêtes qu'elle a à mener ou les procédures judiciaires qu'elle a à conduire. Et pour le reste, de faire comme moi, de vous garder de vouloir utiliser ce qu'on appelle "les affaires" dans le débat public".
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 11 octobre 2000).