Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Je n'ai rien à ajouter à l'analyse de la situation que vous avez rappelée, à la gravité de cette situation pour dire simplement que dans cette conjoncture, la priorité absolue, d'abord c'est de tout faire pour que la tension retombe complètement et que les affrontements cessent ; c'est ce que nous disons en tant que Français, en tant qu'Européens, c'est ce qui est dit par le secrétaire général des Nations Unies, c'est ce qui est dit par les Américains et c'est ce qui est dit par l'ensemble des intervenants qui font passer des messages aux responsables israéliens et palestiniens.
La deuxième chose, qui est très importante aujourd'hui, c'est que les uns et les autres s'abstiennent de toute décision unilatérale qui serait en mesure de faire remonter les tensions et à compromettre la reprise des négociations sur le fond, car c'est cela l'autre objectif, même si cela paraît aujourd'hui un peu paradoxal. Même si cela paraît humainement difficile d'y songer tout de suite, il n'y a pas d'autre solution que de reprendre la négociation : ces deux peuples sont là, ils sont côte à côte, leurs destins sont imbriqués, c'est quelque chose qui ne peut pas être changé, donc la négociation doit être reprise en ne laissant pas perdre au passage les acquis du processus de paix entamé depuis Oslo et notamment depuis Camp David l'été dernier.
Donc c'est très important, et nous y travaillons et c'est cela notre position. C'est une position française, c'est une position de chacun des membres de l'Union européenne. C'est pour cette raison que nous avions demandé que M. Solana, notre représentant pour la PESC, soit présent à Charm el-Cheikh et nous continuerons. Il ne faut ni hiérarchiser, ni organiser une sorte de compétition entre les intervenants mondiaux sur cette question de la paix au Proche-Orient, il faut plutôt coordonner les interventions et s'assurer que nous avons un seul et même objectif. Donc, préserver les acquis et reprendre la négociation sur le fond pour la paix./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 novembre 2000).
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Je n'ai rien à ajouter à l'analyse de la situation que vous avez rappelée, à la gravité de cette situation pour dire simplement que dans cette conjoncture, la priorité absolue, d'abord c'est de tout faire pour que la tension retombe complètement et que les affrontements cessent ; c'est ce que nous disons en tant que Français, en tant qu'Européens, c'est ce qui est dit par le secrétaire général des Nations Unies, c'est ce qui est dit par les Américains et c'est ce qui est dit par l'ensemble des intervenants qui font passer des messages aux responsables israéliens et palestiniens.
La deuxième chose, qui est très importante aujourd'hui, c'est que les uns et les autres s'abstiennent de toute décision unilatérale qui serait en mesure de faire remonter les tensions et à compromettre la reprise des négociations sur le fond, car c'est cela l'autre objectif, même si cela paraît aujourd'hui un peu paradoxal. Même si cela paraît humainement difficile d'y songer tout de suite, il n'y a pas d'autre solution que de reprendre la négociation : ces deux peuples sont là, ils sont côte à côte, leurs destins sont imbriqués, c'est quelque chose qui ne peut pas être changé, donc la négociation doit être reprise en ne laissant pas perdre au passage les acquis du processus de paix entamé depuis Oslo et notamment depuis Camp David l'été dernier.
Donc c'est très important, et nous y travaillons et c'est cela notre position. C'est une position française, c'est une position de chacun des membres de l'Union européenne. C'est pour cette raison que nous avions demandé que M. Solana, notre représentant pour la PESC, soit présent à Charm el-Cheikh et nous continuerons. Il ne faut ni hiérarchiser, ni organiser une sorte de compétition entre les intervenants mondiaux sur cette question de la paix au Proche-Orient, il faut plutôt coordonner les interventions et s'assurer que nous avons un seul et même objectif. Donc, préserver les acquis et reprendre la négociation sur le fond pour la paix./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 novembre 2000).