Texte intégral
Mesdames et Messieurs, j'ai eu plaisir à accueillir ici, une nouvelle fois, mon ami Jaime Gama. Nous avons avec lui, au cours d'une longue réunion, puis d'un déjeuner, passé en revue essentiellement les questions européennes qui sont multiples et d'autre part, les questions africaines. Pour ces dernières, nous avons notamment fait le point de la situation encourageante en Guinée-Bissao qui permet d'espérer une stabilisation de la situation et un règlement de ce conflit. Nous avons travaillé de longs mois pour essayer de trouver une vraie solution.
Sur le plan européen, nous avons passé en revue les questions qui sont à l'ordre du jour des différentes rencontres européennes des prochaines semaines et des prochains mois. Nous avons même déjà parlé de l'an 2000, année pendant laquelle présidences portugaise et française se succéderont. Dans l'immédiat, nous devons bien sûr travailler sur les différents chapitres de l'Agenda 2000.
C'est une étape dans un dialogue franco-portugais qui est constant, très amical et très nourri. C'est un élément important de notre politique européenne pour le Portugal comme pour la France.
Q - Avez-vous abordé les problèmes concernant l'évolution de la situation en Guinée-Bissao, sachant qu'il y a eu, à un certain moment, des différends entre la France et le Portugal à propos du règlement de leur situation dans ce pays ?
R - Il n'y a jamais eu de différends entre nous. En France et au Portugal, peut-être des groupes ou des personnes ont-ils fait une analyse de la situation différente, mais nous concernant, en tant que ministres des Affaires étrangères, nous n'avons jamais eu le sentiment qu'il y ait eu des différends entre nos efforts. Nous avons agi en bonne coordination et en bonne intelligence et nous avons essayé d'agir, auprès des différents protagonistes, pour trouver une solution vraiment acceptable par tous. Il faut distinguer l'interprétation qui a été donnée et notre action propre.
Q - On dirait qu'il y a une différence d'appréciation entre Lisbonne et Paris concernant l'UNITA. Le Portugal la critique, la France, dirait-on, a une attitude un peu plus en retrait. Qu'est-il sorti de vos discussions ?
R - Je ne pense pas qu'il y ait des différences de position sur l'Angola.
Q - Il y a un membre du gouvernement angolais à Vienne qui a critiqué la France à cause de sa politique vis-à-vis de l'Angola. Qu'en pensez-vous ?
R - Je ne sais pas sur quoi il se fonde pour dire cela, je ne peux pas répondre à tout ce qui est déclaré tous les jours, partout dans le monde. Il faut se concentrer sur des faits. Notre position sur l'Angola est claire, connue. Elle s'inscrit dans une position européenne qui est bien connue de la communauté internationale. Je crois que ce sont des querelles d'interprétations qui sont vaines.
Q - Avez-vous les mêmes positions sur le Congo ?
R - Nous n'avons pas eu le temps de parler du Congo. Nous nous sommes concentrés sur la question européenne mais à ma connaissance, il n'y a aucune divergence. Vos questions donnent l'impression que, lorsque nous parlons Afrique, c'est pour montrer des divergences, ce n'est pas du tout le cas. Nous parlons de l'Afrique parce que c'est un élément important de la politique étrangère de la France et du Portugal. Compte tenu de l'Histoire, c'est particulièrement intéressant pour nous d'échanger nos analyses, de parler des projets, de regarder le calendrier des relations entre nos deux pays et l'Afrique et entre l'Europe et l'Afrique. Même si nos approches étaient négatives et si nous n'abordions pas ces questions, juste parce que nous aurions le sentiment qu'elles sont difficiles et que nous ne devons pas en parler. Ce n'est pas du tout comme cela que nous vivons le problème. C'est spécialement intéressant de parler entre nous de toutes ces questions. Concernant l'Afrique des Grands lacs, nous n'en avions pas parlé depuis longtemps. Je crois qu'il est important que l'ensemble des pays de la région trouvent, avec l'aide de tous les pays qui sont disponibles, une solution, même s'ils ne peuvent pas régler les problèmes à leur place, que l'ensemble des pays de la région puissent régler les conflits et qu'ils recherchent entre eux, la stabilisation de la situation et le règlement de leurs problèmes de frontière.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 octobre 2001)
Sur le plan européen, nous avons passé en revue les questions qui sont à l'ordre du jour des différentes rencontres européennes des prochaines semaines et des prochains mois. Nous avons même déjà parlé de l'an 2000, année pendant laquelle présidences portugaise et française se succéderont. Dans l'immédiat, nous devons bien sûr travailler sur les différents chapitres de l'Agenda 2000.
C'est une étape dans un dialogue franco-portugais qui est constant, très amical et très nourri. C'est un élément important de notre politique européenne pour le Portugal comme pour la France.
Q - Avez-vous abordé les problèmes concernant l'évolution de la situation en Guinée-Bissao, sachant qu'il y a eu, à un certain moment, des différends entre la France et le Portugal à propos du règlement de leur situation dans ce pays ?
R - Il n'y a jamais eu de différends entre nous. En France et au Portugal, peut-être des groupes ou des personnes ont-ils fait une analyse de la situation différente, mais nous concernant, en tant que ministres des Affaires étrangères, nous n'avons jamais eu le sentiment qu'il y ait eu des différends entre nos efforts. Nous avons agi en bonne coordination et en bonne intelligence et nous avons essayé d'agir, auprès des différents protagonistes, pour trouver une solution vraiment acceptable par tous. Il faut distinguer l'interprétation qui a été donnée et notre action propre.
Q - On dirait qu'il y a une différence d'appréciation entre Lisbonne et Paris concernant l'UNITA. Le Portugal la critique, la France, dirait-on, a une attitude un peu plus en retrait. Qu'est-il sorti de vos discussions ?
R - Je ne pense pas qu'il y ait des différences de position sur l'Angola.
Q - Il y a un membre du gouvernement angolais à Vienne qui a critiqué la France à cause de sa politique vis-à-vis de l'Angola. Qu'en pensez-vous ?
R - Je ne sais pas sur quoi il se fonde pour dire cela, je ne peux pas répondre à tout ce qui est déclaré tous les jours, partout dans le monde. Il faut se concentrer sur des faits. Notre position sur l'Angola est claire, connue. Elle s'inscrit dans une position européenne qui est bien connue de la communauté internationale. Je crois que ce sont des querelles d'interprétations qui sont vaines.
Q - Avez-vous les mêmes positions sur le Congo ?
R - Nous n'avons pas eu le temps de parler du Congo. Nous nous sommes concentrés sur la question européenne mais à ma connaissance, il n'y a aucune divergence. Vos questions donnent l'impression que, lorsque nous parlons Afrique, c'est pour montrer des divergences, ce n'est pas du tout le cas. Nous parlons de l'Afrique parce que c'est un élément important de la politique étrangère de la France et du Portugal. Compte tenu de l'Histoire, c'est particulièrement intéressant pour nous d'échanger nos analyses, de parler des projets, de regarder le calendrier des relations entre nos deux pays et l'Afrique et entre l'Europe et l'Afrique. Même si nos approches étaient négatives et si nous n'abordions pas ces questions, juste parce que nous aurions le sentiment qu'elles sont difficiles et que nous ne devons pas en parler. Ce n'est pas du tout comme cela que nous vivons le problème. C'est spécialement intéressant de parler entre nous de toutes ces questions. Concernant l'Afrique des Grands lacs, nous n'en avions pas parlé depuis longtemps. Je crois qu'il est important que l'ensemble des pays de la région trouvent, avec l'aide de tous les pays qui sont disponibles, une solution, même s'ils ne peuvent pas régler les problèmes à leur place, que l'ensemble des pays de la région puissent régler les conflits et qu'ils recherchent entre eux, la stabilisation de la situation et le règlement de leurs problèmes de frontière.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 octobre 2001)