Texte intégral
La France a produit en 1984 42 % de l'énergie qu'elle consomme contre 27 % en 1980.
- Le secrétaire d'Etat chargé de l'énergie a présenté au Conseil des ministres une communication sur l'indépendance énergétique.
- Le taux d'indépendance énergétique de la France, qui était tombé à 22,5 % à la veille de la crise de l'énergie, est passe de 27 % en 1990 à 42 % en 1984. La France est donc en voie d'atteindre l'objectif qu'elle s'est fixé pour 1980 : couvrir la moitié de ses besoins énergétiques par sa production nationale.
- Ce résultat a été acquis :
- par la poursuite d'une politique de maîtrise de l'énergie, qui a permis d'économiser au cours de l'année 1984 plus de 30 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) par rapport à la tendance antérieure à la crise de l'énergie ;
- par la progression de la production d'énergie nationale. Certes, malgré certains développements significatifs, la part revenant aux hydrocarbures et au charbon reste limitée par la géologie. La production nucléaire en revanche a connu un accroissement spectaculaire en passant de 105 milliards de KWh en 1980 à 190 milliards de KWh en 1984, soit 59 % de notre production d'électricité. Le parc nucléaire civil français est désormais le 2ème du monde et la France, qui maîtrise l'ensemble de la filière est à la pointe des technologies dans ce domaine.
- La facture énergétique du pays a atteint 187 milliards de francs en 1984, soit une augmentation de 11 % par rapport à l'année précédente. Cette reprise des consommations est imputable pour 9 % au renchérissement du dollar et pour le surplus à la reprise d'activité dans les industries fortement consommatrices. Elle démontre la nécéssité de persister dans notre effort d'indépendance énergique, en développant la production nationale d'énergie, en valorisant l'utilisation de l'électricité nucléaire et en poursuivant la politique visant à limiter la consommation d'énergie, notamment celle d'énergie importée.
- Le secrétaire d'Etat chargé de l'énergie a présenté au Conseil des ministres une communication sur l'indépendance énergétique.
- Le taux d'indépendance énergétique de la France, qui était tombé à 22,5 % à la veille de la crise de l'énergie, est passe de 27 % en 1990 à 42 % en 1984. La France est donc en voie d'atteindre l'objectif qu'elle s'est fixé pour 1980 : couvrir la moitié de ses besoins énergétiques par sa production nationale.
- Ce résultat a été acquis :
- par la poursuite d'une politique de maîtrise de l'énergie, qui a permis d'économiser au cours de l'année 1984 plus de 30 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) par rapport à la tendance antérieure à la crise de l'énergie ;
- par la progression de la production d'énergie nationale. Certes, malgré certains développements significatifs, la part revenant aux hydrocarbures et au charbon reste limitée par la géologie. La production nucléaire en revanche a connu un accroissement spectaculaire en passant de 105 milliards de KWh en 1980 à 190 milliards de KWh en 1984, soit 59 % de notre production d'électricité. Le parc nucléaire civil français est désormais le 2ème du monde et la France, qui maîtrise l'ensemble de la filière est à la pointe des technologies dans ce domaine.
- La facture énergétique du pays a atteint 187 milliards de francs en 1984, soit une augmentation de 11 % par rapport à l'année précédente. Cette reprise des consommations est imputable pour 9 % au renchérissement du dollar et pour le surplus à la reprise d'activité dans les industries fortement consommatrices. Elle démontre la nécéssité de persister dans notre effort d'indépendance énergique, en développant la production nationale d'énergie, en valorisant l'utilisation de l'électricité nucléaire et en poursuivant la politique visant à limiter la consommation d'énergie, notamment celle d'énergie importée.