Texte intégral
Je suis heureux de participer aujourd'hui, en compagnie de mon collègue Jean Glavany, à la signature du contrat quadriennal du CEMAGREF, le Centre National du Machinisme Agricole, du Génie Rural, des Eaux et Forêts, qui est placé sous la double tutelle de ministère de l'Agriculture et du ministère de la Recherche.
Je tiens tout d'abord à saluer les personnes ici présentes, et plus particulièrement Jean-Francois Carrez, président du Conseil d'administration du Centre, et Patrick Lavarde, son directeur général, ainsi que les membres du conseil d'administration.
Le contrat quadriennal que nous allons signer est une étape importante de la reconnaissance de vos compétences, bien sûr en recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement, mais aussi un moyen d'accélérer la valorisation des connaissances acquises, notamment dans le domaine de l'eau.
Je voudrais rappeler brièvement que le projet de budget 2001 de la Recherche, voté jeudi dernier par l'Assemblée Nationale, renforce les moyens attribués aux disciplines prioritaires : sciences du vivant, sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC), environnement et énergie.
Le CEMAGREF se situe au carrefour de plusieurs de ces priorités, et cette situation privilégiée lui vaut un accroissement substantiel de ses dotations pour 2001. La subvention en dépenses ordinaires et en autorisations de programme s'élève à 267 MF, soit une progression de 5,7 % par rapport à la loi de finances pour 2000. En matière d'autorisations de programme en particulier, les moyens attribués au CEMAGREF s'élèvent à 40,36 MF et progressent de 42,3 %. Cela marque un fort engagement en faveur de la dynamique de votre organisme.
Le contrat quadriennal est le résultat d'une réflexion stratégique approfondie, conduite depuis plus de deux ans par le CEMAGREF en relation étroite avec ses deux ministères de tutelle et l'ensemble de ses partenaires :
plan stratégique approuvé fin 1998 par le Conseil d'administration ;
documents d'orientations complémentaires en matière de politique internationale, d'action régionale, de politique d'innovation ;
plans d'action pour une meilleure gestion des ressources humaines, orientations pour moderniser la gestion et accroître son efficience.
Ce contrat conforte la place du CEMAGREF dans le dispositif français de recherche sur des bases renouvelées et consolidées.
Le CEMAGREF est un institut de recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement.
Ses recherches contribuent au développement durable du territoire. Elles aident à protéger et à gérer les hydrosystèmes et les milieux terrestres, à dynamiser les activités qui les valorisent et à prévenir les risques qui leur sont associés.
Le CEMAGREF occupe une place originale dans le système français de recherche. Il intervient sur des systèmes comportant des aspects à la fois biologiques, technologiques, économiques et sociologiques.
Ses objets d'étude sont, en effet, le plus souvent, des systèmes complexes, en relation avec des questions de société et sa démarche est presque toujours interdisciplinaire. Par ailleurs le transfert des résultats de la recherche est une pratique naturelle pour le CEMAGREF, qui est en contact étroit avec les responsables publics et les entreprises de ses domaines d'activité avec lesquelles il a l'habitude de négocier ses thèmes de recherche en s'efforçant d'anticiper leurs besoins.
Conformément à la politique de soutien à l'innovation mise en uvre par le ministère de la Recherche, le CEMAGREF contribuera à la valorisation , au transfert de technologie et la diffusion des projets innovants dans le monde économique. Il le fera en liaison avec de nombreux partenaires (agences de l'eau, ADEME, EDF, entreprises, etc).
Quatre grandes orientations thématiques
La recherche sur le fonctionnement des hydrosystèmes
Les recherches sur les technologies pour l'eau et les déchets
L'eau constitue un moyen majeur, à l'échelle de la planète, objet des conflits, de guerres parfois. Il s'agit d'un facteur limitant le développement de nombreux pays (pour la production agricole, le développement urbain), et aussi d'un facteur de risques (santé, catastrophes naturelles). Il s'agit aussi d'un enjeu en Europe, comme le confirme la directive cadre adoptée récemment, d'un enjeu national aussi pour restaurer sa qualité (nitrates, pesticides) ou prévenir les risques récurrents d'inondations.
L'eau c'est la vie, et j'ai donc apporté un soin particulier à compléter et mettre en cohérence notre dispositif de recherche sur l'eau. Centrées sur les hydrosystèmes de surface, les recherches du CEMAGREF sont complémentaires des travaux conduits par le BRGM sur les eaux souterraines et de ceux de l'IFREMER sur les eaux marines.
De plus, le ministère de la Recherche a mis en place une Action concertée incitative sur l'eau, à l'animation de laquelle participe le CEMAGREF en association avec l'INRA, ainsi que récemment un réseau de recherche et d'innovation technologique (RRIT) "Eau et technologies de l'environnement", co-animé par le CEMAGREF et le BRGM.
Toujours dans le domaine de l'eau, même s'il ne concerne pas directement le CEMAGREF, je vous indique qu'un nouveau RRIT, consacré aux pollutions marines accidentelles, hélas bien trop d'actualité, sera mis en place avant la fin de l'année 2000.
Le CEMAGREF est également très actif en Europe où il a été à l'origine du réseau Euraqua des organismes européens de recherche sur les eaux superficielles.
Il est enfin un acteur internationalement reconnu pour la gestion de l'eau à usage agricole et pour l'offre de compétences conjointes et complémentaires qu'il propose avec le CIRAD et bientôt l'IRD sur ce domaine essentiel pour les pays en développement. C'est là un bon exemple d'un mode d'intervention coopératif entre les organismes français sur la scène internationale.
Une autre priorité du CEMAGREF est la gestion des espaces à dominante rurale. L'enjeu est important car il invite à renouveler les politiques publiques, leurs modalités, en privilégiant là aussi le contrat entre les acteurs.
La recherche peut jouer un rôle important pour éclairer les choix publics, accompagner leur mise en uvre et assurer l'évaluation de ces politiques.
Les recherches du CEMAGREF viseront notamment à développer ses compétences sur les fonctions non marchandes liées à ces espaces à dominante rurale, tout particulièrement les paysages et l'agro-environnement. Les activités en écologie seront recentrées sur la conception de modes d'exploitation et de valorisation des espaces par l'homme qui soient compatibles avec les exigences du fonctionnement des écosystèmes.
Quatrième priorité, bien sûr, les recherches sur les technologies agricoles et alimentaires
Cette recherche technologique sera notamment appliquée au développement d'une agriculture propre et raisonnée.
En association avec les autres organismes de recherche en génie des procédés, le CEMAGREF contribuera à la conception de technologies et de méthodes pour le diagnostic, la maîtrise et le contrôle de la qualité alimentaire. En ce domaine, il apportera son appui aux politiques publiques de biovigilance, de traçabilité et de sécurité sanitaire de l'alimentation.
Développer les partenariats avec l'enseignement supérieur et les autres organismes de recherche
Par ailleurs, en tant qu'EPST, le CEMAGREF développera ses partenariats avec l'enseignement supérieur et avec les autres organismes de recherche.
Les partenariats scientifiques sont très utiles au moment où se développent les liens entre recherche scientifique, d'une part, technologie, décision et expertise, d'autre part.
Les partenariats scientifiques pourront prendre des formes diverses : unités mixtes de recherche instituts fédératifs de recherche, réseaux de recherche et d'innovation technologiques, actions scientifiques inter-organismes.
Le ministère de la Recherche souhaite que se renforcent les coopérations entre les organismes de recherche, qui peuvent participer ensemble à des actions transversales et à des programmes scientifiques ou technologiques nationaux, par une mise en synergie de leurs compétences.
Aucun organisme de recherche n'a vocation à travailler isolément ou replié sur lui-même, quand les coopérations sont fructueuses pour faire progresser les recherches plus vite et plus loin.
Le CEMAGREF a déjà, signé début 2000, une convention cadre de collaboration avec l'INRIA, pour la recherche portant en particulier sur les relations entre les hydrosystèmes et l'agriculture ainsi que sur le domaine forestier.
Dans le domaine de l'agro-alimentaire, le CEMAGREF poursuivra la coordination de ses activités avec l'INRA, le CIRAD et l'IFREMER.
Le CEMAGREF va également se rapprocher de l'INRA.
Par ailleurs, le CEMAGREF est leader au plan national dans le domaine des systèmes irrigués.
L'organisation de son partenariat avec le CIRAD et l'IRD permettra de développer une offre concertée sur cet enjeu international.
Sur les thématiques liées aux risques naturels, le CEMAGREF harmonisera ses actions avec le LCPC et le BRGM. Il développera ses liens avec le CNRS et les universités en matière de vulnérabilité.
Une convention de recherche pluriannuelle a été conclue en juin 2000 avec l'INERIS dans le champ de l'écotoxicologie.
Enfin, le CEMAGREF participe ou participera à des Actions concertées incitatives et à des réseaux de recherche technologique mis en place par le ministère de la Recherche sur les thématiques qui le concernent : prévention des risques naturels, écologie quantitative, ingéniérie de l'alimentation génie civil, information géographique ou eau et technologies de l'environnement.
La méthode du contrat
Le gouvernement poursuit avec la signature de ce contrat quadriennal avec le CEMAGREF, qui est je le rappelle seulement le deuxième que nous signons après celui de l'INRIA en juillet dernier, sa politique de contractualisation des organismes de recherche, qui permet de faire apparaître ses orientations, notamment en matière de gestion des ressources humaines et de valorisation de la recherche, ainsi que les objectifs chiffrés fixés à l'organisme en retour des moyens importants investis par l'Etat.
Nous croyons fondamentalement aux valeurs du débat, du dialogue et du contrat entre l'Etat et les organismes publics placés sous sa tutelle. Cette méthode contractuelle et consensuelle est le gage d'un engagement commun et résolu au service du progrès scientifique et technologique dans notre pays.
Au total, par les actions qu'il mènera dans ce cadre contractuel, le CEMAGREF contribuera à agir pour le développement durable, la protection de l'environnement, la meilleure gestion de l'eau, la prévention des risques naturels, l'agriculture propre et la sécurité alimentaire.
Tout cela concerne donc nos concitoyens dans plusieurs aspects de leur vie quotidienne et de leur avenir.
Ce contrat quadriennal est donc le témoignage et le gage d'un CEMAGREF de plain pied dans son temps et, dans la société, en accord avec les attentes profondes de nos concitoyens.
(Source http://www.recherche.gouv.fr, le 9 novembre 2000)
Je tiens tout d'abord à saluer les personnes ici présentes, et plus particulièrement Jean-Francois Carrez, président du Conseil d'administration du Centre, et Patrick Lavarde, son directeur général, ainsi que les membres du conseil d'administration.
Le contrat quadriennal que nous allons signer est une étape importante de la reconnaissance de vos compétences, bien sûr en recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement, mais aussi un moyen d'accélérer la valorisation des connaissances acquises, notamment dans le domaine de l'eau.
Je voudrais rappeler brièvement que le projet de budget 2001 de la Recherche, voté jeudi dernier par l'Assemblée Nationale, renforce les moyens attribués aux disciplines prioritaires : sciences du vivant, sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC), environnement et énergie.
Le CEMAGREF se situe au carrefour de plusieurs de ces priorités, et cette situation privilégiée lui vaut un accroissement substantiel de ses dotations pour 2001. La subvention en dépenses ordinaires et en autorisations de programme s'élève à 267 MF, soit une progression de 5,7 % par rapport à la loi de finances pour 2000. En matière d'autorisations de programme en particulier, les moyens attribués au CEMAGREF s'élèvent à 40,36 MF et progressent de 42,3 %. Cela marque un fort engagement en faveur de la dynamique de votre organisme.
Le contrat quadriennal est le résultat d'une réflexion stratégique approfondie, conduite depuis plus de deux ans par le CEMAGREF en relation étroite avec ses deux ministères de tutelle et l'ensemble de ses partenaires :
plan stratégique approuvé fin 1998 par le Conseil d'administration ;
documents d'orientations complémentaires en matière de politique internationale, d'action régionale, de politique d'innovation ;
plans d'action pour une meilleure gestion des ressources humaines, orientations pour moderniser la gestion et accroître son efficience.
Ce contrat conforte la place du CEMAGREF dans le dispositif français de recherche sur des bases renouvelées et consolidées.
Le CEMAGREF est un institut de recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement.
Ses recherches contribuent au développement durable du territoire. Elles aident à protéger et à gérer les hydrosystèmes et les milieux terrestres, à dynamiser les activités qui les valorisent et à prévenir les risques qui leur sont associés.
Le CEMAGREF occupe une place originale dans le système français de recherche. Il intervient sur des systèmes comportant des aspects à la fois biologiques, technologiques, économiques et sociologiques.
Ses objets d'étude sont, en effet, le plus souvent, des systèmes complexes, en relation avec des questions de société et sa démarche est presque toujours interdisciplinaire. Par ailleurs le transfert des résultats de la recherche est une pratique naturelle pour le CEMAGREF, qui est en contact étroit avec les responsables publics et les entreprises de ses domaines d'activité avec lesquelles il a l'habitude de négocier ses thèmes de recherche en s'efforçant d'anticiper leurs besoins.
Conformément à la politique de soutien à l'innovation mise en uvre par le ministère de la Recherche, le CEMAGREF contribuera à la valorisation , au transfert de technologie et la diffusion des projets innovants dans le monde économique. Il le fera en liaison avec de nombreux partenaires (agences de l'eau, ADEME, EDF, entreprises, etc).
Quatre grandes orientations thématiques
La recherche sur le fonctionnement des hydrosystèmes
Les recherches sur les technologies pour l'eau et les déchets
L'eau constitue un moyen majeur, à l'échelle de la planète, objet des conflits, de guerres parfois. Il s'agit d'un facteur limitant le développement de nombreux pays (pour la production agricole, le développement urbain), et aussi d'un facteur de risques (santé, catastrophes naturelles). Il s'agit aussi d'un enjeu en Europe, comme le confirme la directive cadre adoptée récemment, d'un enjeu national aussi pour restaurer sa qualité (nitrates, pesticides) ou prévenir les risques récurrents d'inondations.
L'eau c'est la vie, et j'ai donc apporté un soin particulier à compléter et mettre en cohérence notre dispositif de recherche sur l'eau. Centrées sur les hydrosystèmes de surface, les recherches du CEMAGREF sont complémentaires des travaux conduits par le BRGM sur les eaux souterraines et de ceux de l'IFREMER sur les eaux marines.
De plus, le ministère de la Recherche a mis en place une Action concertée incitative sur l'eau, à l'animation de laquelle participe le CEMAGREF en association avec l'INRA, ainsi que récemment un réseau de recherche et d'innovation technologique (RRIT) "Eau et technologies de l'environnement", co-animé par le CEMAGREF et le BRGM.
Toujours dans le domaine de l'eau, même s'il ne concerne pas directement le CEMAGREF, je vous indique qu'un nouveau RRIT, consacré aux pollutions marines accidentelles, hélas bien trop d'actualité, sera mis en place avant la fin de l'année 2000.
Le CEMAGREF est également très actif en Europe où il a été à l'origine du réseau Euraqua des organismes européens de recherche sur les eaux superficielles.
Il est enfin un acteur internationalement reconnu pour la gestion de l'eau à usage agricole et pour l'offre de compétences conjointes et complémentaires qu'il propose avec le CIRAD et bientôt l'IRD sur ce domaine essentiel pour les pays en développement. C'est là un bon exemple d'un mode d'intervention coopératif entre les organismes français sur la scène internationale.
Une autre priorité du CEMAGREF est la gestion des espaces à dominante rurale. L'enjeu est important car il invite à renouveler les politiques publiques, leurs modalités, en privilégiant là aussi le contrat entre les acteurs.
La recherche peut jouer un rôle important pour éclairer les choix publics, accompagner leur mise en uvre et assurer l'évaluation de ces politiques.
Les recherches du CEMAGREF viseront notamment à développer ses compétences sur les fonctions non marchandes liées à ces espaces à dominante rurale, tout particulièrement les paysages et l'agro-environnement. Les activités en écologie seront recentrées sur la conception de modes d'exploitation et de valorisation des espaces par l'homme qui soient compatibles avec les exigences du fonctionnement des écosystèmes.
Quatrième priorité, bien sûr, les recherches sur les technologies agricoles et alimentaires
Cette recherche technologique sera notamment appliquée au développement d'une agriculture propre et raisonnée.
En association avec les autres organismes de recherche en génie des procédés, le CEMAGREF contribuera à la conception de technologies et de méthodes pour le diagnostic, la maîtrise et le contrôle de la qualité alimentaire. En ce domaine, il apportera son appui aux politiques publiques de biovigilance, de traçabilité et de sécurité sanitaire de l'alimentation.
Développer les partenariats avec l'enseignement supérieur et les autres organismes de recherche
Par ailleurs, en tant qu'EPST, le CEMAGREF développera ses partenariats avec l'enseignement supérieur et avec les autres organismes de recherche.
Les partenariats scientifiques sont très utiles au moment où se développent les liens entre recherche scientifique, d'une part, technologie, décision et expertise, d'autre part.
Les partenariats scientifiques pourront prendre des formes diverses : unités mixtes de recherche instituts fédératifs de recherche, réseaux de recherche et d'innovation technologiques, actions scientifiques inter-organismes.
Le ministère de la Recherche souhaite que se renforcent les coopérations entre les organismes de recherche, qui peuvent participer ensemble à des actions transversales et à des programmes scientifiques ou technologiques nationaux, par une mise en synergie de leurs compétences.
Aucun organisme de recherche n'a vocation à travailler isolément ou replié sur lui-même, quand les coopérations sont fructueuses pour faire progresser les recherches plus vite et plus loin.
Le CEMAGREF a déjà, signé début 2000, une convention cadre de collaboration avec l'INRIA, pour la recherche portant en particulier sur les relations entre les hydrosystèmes et l'agriculture ainsi que sur le domaine forestier.
Dans le domaine de l'agro-alimentaire, le CEMAGREF poursuivra la coordination de ses activités avec l'INRA, le CIRAD et l'IFREMER.
Le CEMAGREF va également se rapprocher de l'INRA.
Par ailleurs, le CEMAGREF est leader au plan national dans le domaine des systèmes irrigués.
L'organisation de son partenariat avec le CIRAD et l'IRD permettra de développer une offre concertée sur cet enjeu international.
Sur les thématiques liées aux risques naturels, le CEMAGREF harmonisera ses actions avec le LCPC et le BRGM. Il développera ses liens avec le CNRS et les universités en matière de vulnérabilité.
Une convention de recherche pluriannuelle a été conclue en juin 2000 avec l'INERIS dans le champ de l'écotoxicologie.
Enfin, le CEMAGREF participe ou participera à des Actions concertées incitatives et à des réseaux de recherche technologique mis en place par le ministère de la Recherche sur les thématiques qui le concernent : prévention des risques naturels, écologie quantitative, ingéniérie de l'alimentation génie civil, information géographique ou eau et technologies de l'environnement.
La méthode du contrat
Le gouvernement poursuit avec la signature de ce contrat quadriennal avec le CEMAGREF, qui est je le rappelle seulement le deuxième que nous signons après celui de l'INRIA en juillet dernier, sa politique de contractualisation des organismes de recherche, qui permet de faire apparaître ses orientations, notamment en matière de gestion des ressources humaines et de valorisation de la recherche, ainsi que les objectifs chiffrés fixés à l'organisme en retour des moyens importants investis par l'Etat.
Nous croyons fondamentalement aux valeurs du débat, du dialogue et du contrat entre l'Etat et les organismes publics placés sous sa tutelle. Cette méthode contractuelle et consensuelle est le gage d'un engagement commun et résolu au service du progrès scientifique et technologique dans notre pays.
Au total, par les actions qu'il mènera dans ce cadre contractuel, le CEMAGREF contribuera à agir pour le développement durable, la protection de l'environnement, la meilleure gestion de l'eau, la prévention des risques naturels, l'agriculture propre et la sécurité alimentaire.
Tout cela concerne donc nos concitoyens dans plusieurs aspects de leur vie quotidienne et de leur avenir.
Ce contrat quadriennal est donc le témoignage et le gage d'un CEMAGREF de plain pied dans son temps et, dans la société, en accord avec les attentes profondes de nos concitoyens.
(Source http://www.recherche.gouv.fr, le 9 novembre 2000)