Texte intégral
Monsieur le Président,
Chers Amis.
C'est avec plaisir et émotion que je m'adresse à vous en ce jour anniversaire du petit déjeuner que le président Mitterrand avait tenu à organiser en l'honneur des dissidents tchèques lors de sa visite officielle à Prague le 9 décembre 1988.
Croyez bien que je m'associe de tout coeur avec vous dans la commémoration de cet événement puisque, comme vous le savez, ayant eu l'honneur de compter parmi les collaborateurs directs du président Mitterrand et étant à l'époque son porte-parole, j'ai assisté personnellement à ce petit déjeuner devenu célèbre.
Je peux témoigner que le président de la République française a voulu, par ce geste alors sans précédent, marquer toute sa solidarité avec vous et, à travers vous, avec tous ceux qui, en Europe centrale et en République tchèque en particulier, durant ces longues années presque désespérantes qui ont suivi le Printemps de Prague, ont mis tant de courage et de persévérance à lutter pour la survie d'un idéal. Je me rappelle très bien de l'atmosphère d'espoir, d'inquiétude et d'amitié qui avait régné pendant ce petit déjeuner et de l'humour, élégant, courageux et libre du futur président.
Un an après, un petit déjeuner réunissait les mêmes, au sortir de la nuit.Dix ans plus tard, votre présence ici témoigne de la force de nos valeurs communes. Elles nous rappellent que c'est sur ce sentiment profond de solidarité, éprouvé dans les moments les plus difficiles, que repose aussi pour une bonne part l'amitié franco-tchèque, et notre avenir commun, dans l'Europe.
Je vous remercie d'être venus, dix ans plus tard, en porter à nouveau témoignage. Soyez assurés que je suis avec vous par la pensée.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 octobre 2001)
Chers Amis.
C'est avec plaisir et émotion que je m'adresse à vous en ce jour anniversaire du petit déjeuner que le président Mitterrand avait tenu à organiser en l'honneur des dissidents tchèques lors de sa visite officielle à Prague le 9 décembre 1988.
Croyez bien que je m'associe de tout coeur avec vous dans la commémoration de cet événement puisque, comme vous le savez, ayant eu l'honneur de compter parmi les collaborateurs directs du président Mitterrand et étant à l'époque son porte-parole, j'ai assisté personnellement à ce petit déjeuner devenu célèbre.
Je peux témoigner que le président de la République française a voulu, par ce geste alors sans précédent, marquer toute sa solidarité avec vous et, à travers vous, avec tous ceux qui, en Europe centrale et en République tchèque en particulier, durant ces longues années presque désespérantes qui ont suivi le Printemps de Prague, ont mis tant de courage et de persévérance à lutter pour la survie d'un idéal. Je me rappelle très bien de l'atmosphère d'espoir, d'inquiétude et d'amitié qui avait régné pendant ce petit déjeuner et de l'humour, élégant, courageux et libre du futur président.
Un an après, un petit déjeuner réunissait les mêmes, au sortir de la nuit.Dix ans plus tard, votre présence ici témoigne de la force de nos valeurs communes. Elles nous rappellent que c'est sur ce sentiment profond de solidarité, éprouvé dans les moments les plus difficiles, que repose aussi pour une bonne part l'amitié franco-tchèque, et notre avenir commun, dans l'Europe.
Je vous remercie d'être venus, dix ans plus tard, en porter à nouveau témoignage. Soyez assurés que je suis avec vous par la pensée.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 octobre 2001)