Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, a rendu compte des réunions du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui se sont tenues à Berlin du 24 au 27 septembre 1988.
- 1) La coopération monétaire entre les pays industrialisés.
- Elle a permis de maintenir les parités monétaires à un niveau satisfaisant et de favoriser la croissance après le krach boursier d'octobre 1987. La stabilité monétaire est l'une des conditions d'une détente des taux d'intérêt propice au développement économique. Les ministres des finances du Groupe des sept ont réaffirmé leur volonté de poursuivre activement leur collaboration en ce sens.
- Le Groupe des sept a également confirmé la nécessité d'améliorer la coordination des politiques économiques pour éviter tout retour de l'inflation et consolider une expansion équilibrée de l'économie mondiale. Il a été souligné que les pays à fort excédent doivent élever le niveau de leur demande intérieure.
- Au cours de cette réunion, la France a réitéré son souhait qu'interviennent dans les délais fixés l'augmentation des quote-parts du Fonds monétaire international et les souscriptions à l'augmentation du capital de la Banque mondiale actuellement en cours, pour laquelle la France s'est acquittée d'une première tranche de 6,5 milliards de francs.
- 2) L'allègement de la dette des pays du tiers monde.
- Trois mois après les décisions prises à Toronto à l'initiative du Président de la République, un accord a été scellé sur les modalités de mise en oeuvre de l'allègement de la dette des pays les plus pauvres. C'est une bonne nouvelle pour la vingtaine de pays qui en seront les premiers bénéficiaires.
- Enfin, le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, a rendu compte des débats qui ont eu lieu à Berlin sur la question de la dette des pays dits "à revenu intermédiaire". Un nouvel élan doit être donné au développement de ces pays par une meilleure allocation des ressources financières, associant aide publique et capitaux privés, sous l'impulsion des institutions internationales compétentes.
- 1) La coopération monétaire entre les pays industrialisés.
- Elle a permis de maintenir les parités monétaires à un niveau satisfaisant et de favoriser la croissance après le krach boursier d'octobre 1987. La stabilité monétaire est l'une des conditions d'une détente des taux d'intérêt propice au développement économique. Les ministres des finances du Groupe des sept ont réaffirmé leur volonté de poursuivre activement leur collaboration en ce sens.
- Le Groupe des sept a également confirmé la nécessité d'améliorer la coordination des politiques économiques pour éviter tout retour de l'inflation et consolider une expansion équilibrée de l'économie mondiale. Il a été souligné que les pays à fort excédent doivent élever le niveau de leur demande intérieure.
- Au cours de cette réunion, la France a réitéré son souhait qu'interviennent dans les délais fixés l'augmentation des quote-parts du Fonds monétaire international et les souscriptions à l'augmentation du capital de la Banque mondiale actuellement en cours, pour laquelle la France s'est acquittée d'une première tranche de 6,5 milliards de francs.
- 2) L'allègement de la dette des pays du tiers monde.
- Trois mois après les décisions prises à Toronto à l'initiative du Président de la République, un accord a été scellé sur les modalités de mise en oeuvre de l'allègement de la dette des pays les plus pauvres. C'est une bonne nouvelle pour la vingtaine de pays qui en seront les premiers bénéficiaires.
- Enfin, le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, a rendu compte des débats qui ont eu lieu à Berlin sur la question de la dette des pays dits "à revenu intermédiaire". Un nouvel élan doit être donné au développement de ces pays par une meilleure allocation des ressources financières, associant aide publique et capitaux privés, sous l'impulsion des institutions internationales compétentes.