Texte intégral
Le ministre délégué chargé des personnes âgées a présenté au Conseil des ministres une communication sur les grandes orientations de la politique du gouvernement en faveur des personnes âgées. Cette politique vise à leur donner la place qu'elles méritent dans la société et à assurer une meilleure prise en charge de celles qui ont besoin d'aide et de soins particuliers.
- L'objectif prioritaire reste le maintien à domicile des personnes âgées qui le souhaitent. Or, malgré le développement et la diversification des services mis en place à l'initiative des collectivités locales, des organismes de retraite et des associations, d'importantes disparités régionales subsistent en matière d'aide au maintien à domicile. Une évaluation précise des besoins est donc nécessaire pour définir, en accord avec l'ensemble des organismes et collectivités qui apportent leur participation financière, les moyens à mettre en oeuvre pour améliorer les services à domicile.
- La prise en charge de personnes âgées dans des familles d'accueil, conçue comme un substitut à l'entrée en établissement et non à la solidarité familiale, se développera dans des conditions à fixer par la loi.
- En matière d'hébergement, l'Etat proposera aux régions, dans des contrats de plan, la suppression en sept ans des 50000 lits d'hospice restants. A cet effet, les crédits d'Etat seront augmentés dès 1989 pour atteindre un montant de l'ordre de 475 millions de francs par an de 1990 à 1995.
- La dignité des personnes hébergées dans des établissements doit être partout respectée ; l'Inspection générale des affaires sociales a été chargée à cet effet d'une mission d'inspection et de proposition portant sur les conditions d'accueil dans les maisons de retraite.
- Le cloisonnement excessif du secteur sanitaire et du secteur social créé des situations peu cohérentes et des inégalités de prises en charge injustifiées. C'est pourquoi la réforme des statuts des régimes d'autorisation et de tarification des établissements recevant des personnes âgées sera au cours des prochains mois une préoccupation du gouvernement.
- Enfin, en accord avec le ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle, deux personnalités auront pour mission de faire, dans un délai de six mois, des propositions au gouvernement en matière de formation et de conditions d'emploi des salariés en fin de carrière.
- L'objectif prioritaire reste le maintien à domicile des personnes âgées qui le souhaitent. Or, malgré le développement et la diversification des services mis en place à l'initiative des collectivités locales, des organismes de retraite et des associations, d'importantes disparités régionales subsistent en matière d'aide au maintien à domicile. Une évaluation précise des besoins est donc nécessaire pour définir, en accord avec l'ensemble des organismes et collectivités qui apportent leur participation financière, les moyens à mettre en oeuvre pour améliorer les services à domicile.
- La prise en charge de personnes âgées dans des familles d'accueil, conçue comme un substitut à l'entrée en établissement et non à la solidarité familiale, se développera dans des conditions à fixer par la loi.
- En matière d'hébergement, l'Etat proposera aux régions, dans des contrats de plan, la suppression en sept ans des 50000 lits d'hospice restants. A cet effet, les crédits d'Etat seront augmentés dès 1989 pour atteindre un montant de l'ordre de 475 millions de francs par an de 1990 à 1995.
- La dignité des personnes hébergées dans des établissements doit être partout respectée ; l'Inspection générale des affaires sociales a été chargée à cet effet d'une mission d'inspection et de proposition portant sur les conditions d'accueil dans les maisons de retraite.
- Le cloisonnement excessif du secteur sanitaire et du secteur social créé des situations peu cohérentes et des inégalités de prises en charge injustifiées. C'est pourquoi la réforme des statuts des régimes d'autorisation et de tarification des établissements recevant des personnes âgées sera au cours des prochains mois une préoccupation du gouvernement.
- Enfin, en accord avec le ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle, deux personnalités auront pour mission de faire, dans un délai de six mois, des propositions au gouvernement en matière de formation et de conditions d'emploi des salariés en fin de carrière.