Conseil des ministres du 08 Février 1989 Orientations pour le crédit-formation.

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Texte intégral

Le Premier ministre a présenté au Conseil des ministres une communication relative à la mise en oeuvre du crédit-formation.
- Il s'agit, ainsi que l'avait annoncé le Président de la République dans sa "Lettre à tous les Français", d'offrir une formation complémentaire à ceux, en particulier les jeunes, qui ne disposent pas d'une qualification de base.
- Le crédit-formation n'est pas une nouvelle formule de stage. En utilisant les actions de formation existantes, il permettra, pour chaque bénéficiaire, à partir d'un bilan de ses compétences et de ses besoins, d'organiser un parcours de formation individualisé, aboutissant à une qualification reconnue et validée.
- Le ministère du travail et le secrétariat d'Etat à la formation professionnelle mettront en oeuvre ce dispositif, notamment en passant des conventions avec les organismes publics et privés qui procéderont aux bilans initiaux et assureront le suivi individuel des bénéficiaires.
- Le ministère de l'éducation nationale et le secrétariat d'Etat à l'enseignement technique auront, pour leur part, la responsabilité de définir les modalités d'homologation des qualifications acquises au long de la période de formation.
- Le budget de 1989 permet d'accueillir en crédit-formation 100 000 jeunes qui, sortis depuis un an au moins de la formation initiale, n'ont pas acquis une qualification au moins égale au certificat d'aptitude professionnelle (CAP) ou au brevet d'études professionnelles (BEP).
- Les pouvoirs publics souhaitent que les partenaires sociaux engagent des discussions pour l'application du crédit-formation aux salariés et son extension aux demandeurs d'emploi.