Conseil des ministres du 19 Septembre 1984 La préparation des prochaines réunions financières internationales et L'engagement de la France en faveur du développement.

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II - Le ministre délégué chargé de la coopération et du développement a souligné que les politiques du développement doivent aujourd'hui se déployer dans le contexte nouveau caractérisé pour la plupart des pays du Sud par des difficultés financières croissantes, des handicaps structurels persistants et des phénomènes climatiques d'une gravité extrème. Les pays d'Afrique au Sud du Sahara sont les plus directement touchés.
- Pour sa part, la France a notablement accru sa contribution au développement depuis 1981. Son effort d'aide publique dépassera 0,50 % du produit intérieur brut en 1984, contre 0,38 % en 1980, et la place au premier rang des grands pays industriels pour sa participation au développement à l'intérieur de cette aide, l'effort réalisé en faveur des pays les moins avancés (P.M.A.) atteindra en 1985 l'objectif de 0,15 % du produit intérieur brut, comme le Président de la République en avait pris l'engagement en 1981.
- La France poursuivra son action en vue d'atteindre, pour le montant global de son aide publique, l'objectif de 0,7 % du produit intérieur brut.

- Parallèlement, elle soutiendra tous les efforts de la communauté internationale visant à concentrer un ensemble de moyens financiers supplémentaires pour une action urgente et concertée en faveur de l'Afrique sud-saharienne. A cet égard, le plan spécial pour l'Afrique proposé par la Banque Mondiale pourrait constituer le point de départ d'une action efficace s'il est doté de moyens suffisants.
- Elle encouragera la création d'une réserve destinée à assurer, dans le cadre du VIème Fonds européen de développement, une participation de la C.E.E. aux actions d'urgence en faveur de l'Afrique.