Texte intégral
Le ministre du commerce extérieur a présenté au Conseil des ministres une communication sur les résultats du commerce extérieur en 1989.
- Les échanges commerciaux de la France en 1989 sont déficitaires de 43,7 milliards de francs, soit une aggravation de près de 11 milliards de francs par rapport à 1988.
- Cela résulte d'une nouvelle dégradation de nos échanges industriels et d'un alourdissement de la facture énergétique, dû à l'augmentation du prix du pétrole. L'amélioration sensible de nos échanges agro-alimentaires, qui dégagent en 1989 un excédent record de 48,3 milliards de francs, ainsi qu'un progrès des ventes de matériel militaire permettent de limiter cette dégradation.
- La forte croissance de l'économie française, conjuguée à une demande extérieure soutenue, a provoqué des goulots d'étranglement dans plusieurs secteurs industriels, notamment ceux des biens intermédiaires et de l'automobile. Cette situation exige de maintenir à un haut niveau l'investissement industriel, malgré les conséquences immédiates de ce choix sur l'importation de biens d'équipement.
- La réorientation géographique de nos exportations en direction des pays de l'OCDE s'est interrompue en 1989, tandis que nos exportations vers les pays en développement et les pays de l'Est ont vivement progressé. Le déficit avec les principaux pays développés s'est accru et représente en 1989 59 milliards de francs vis-à-vis de la RFA, 29 milliards de francs vis-à-vis du Japon et 21 milliards de francs vis-à-vis des Etats-Unis. Dans le même temps, nos excédents se sont accrus vis-à-vis du Royaume-Uni (18 milliards), de la Suisse (16 milliards) et de l'Espagne (9 milliards).
- L'augmentation du déficit commercial a été partiellement compensée par une nette amélioration de nos échanges de services. Ainsi la balance des transactions courantes devrait faire apparaître en 1989 un déficit équivalent, voire inférieur, à celui de 1988, grâce notamment à un excédent touristique record.
- La persistance de ce déséquilibre du commerce extérieur et la nouvelle détérioration de nos échanges industriels imposent de poursuivre l'effort entrepris depuis deux ans et qui a commencé à porter ses fruits pour améliorer notre compétitivité et élargir nos capacités de production.
- Les échanges commerciaux de la France en 1989 sont déficitaires de 43,7 milliards de francs, soit une aggravation de près de 11 milliards de francs par rapport à 1988.
- Cela résulte d'une nouvelle dégradation de nos échanges industriels et d'un alourdissement de la facture énergétique, dû à l'augmentation du prix du pétrole. L'amélioration sensible de nos échanges agro-alimentaires, qui dégagent en 1989 un excédent record de 48,3 milliards de francs, ainsi qu'un progrès des ventes de matériel militaire permettent de limiter cette dégradation.
- La forte croissance de l'économie française, conjuguée à une demande extérieure soutenue, a provoqué des goulots d'étranglement dans plusieurs secteurs industriels, notamment ceux des biens intermédiaires et de l'automobile. Cette situation exige de maintenir à un haut niveau l'investissement industriel, malgré les conséquences immédiates de ce choix sur l'importation de biens d'équipement.
- La réorientation géographique de nos exportations en direction des pays de l'OCDE s'est interrompue en 1989, tandis que nos exportations vers les pays en développement et les pays de l'Est ont vivement progressé. Le déficit avec les principaux pays développés s'est accru et représente en 1989 59 milliards de francs vis-à-vis de la RFA, 29 milliards de francs vis-à-vis du Japon et 21 milliards de francs vis-à-vis des Etats-Unis. Dans le même temps, nos excédents se sont accrus vis-à-vis du Royaume-Uni (18 milliards), de la Suisse (16 milliards) et de l'Espagne (9 milliards).
- L'augmentation du déficit commercial a été partiellement compensée par une nette amélioration de nos échanges de services. Ainsi la balance des transactions courantes devrait faire apparaître en 1989 un déficit équivalent, voire inférieur, à celui de 1988, grâce notamment à un excédent touristique record.
- La persistance de ce déséquilibre du commerce extérieur et la nouvelle détérioration de nos échanges industriels imposent de poursuivre l'effort entrepris depuis deux ans et qui a commencé à porter ses fruits pour améliorer notre compétitivité et élargir nos capacités de production.