Texte intégral
L'amélioration de la santé des Français nécessite un développement actif de la prévention, résultat d'initiatives coordonnées de l'Etat, des collectivités locales et des professions de santé.
- Le secrétaire d'Etat chargé de la santé a présenté au Conseil des ministres une communication sur la politique de prévention sanitaire.
- Les succès de la médecine curative ne doivent pas conduire à sous-estimer le rôle de la prévention dans la lutte contre certaines maladies et pour l'amélioration de l'état de santé de la population.
- Une politique de prévention dynamique, ayant notamment pour objectif de rendre chaque individu apte à prendre en charge sa propre santé, sera poursuivie et intensifiée :
- - par des actions d'information, de sensibilisation, d'éducation et de formation en direction des citoyens et des professions de santé ; elles concerneront l'ensemble du corps médical, et particulièrement les médecins généralistes, selon des modalités prévues par la récente convention médicale ;
- par la mise en oeuvre des mesures concrètes de prévention de certains risques dans le cadre de "contrats-santé" associant l'Etat, les collectivités locales, les équipes médicales et para-médicales et d'autres partenaires publics ou privés.
- Dans ce cadre :
- les mécanismes qui permettent de mieux connaître l'évolution des principales maladies (cancer, maladies cardio-vasculaires, malformations congénitales) seront améliorés et mieux coordonnées ;
- les campagnes nationales d'information sur la modération de la consommation de boissons alcoolisées et sur la prévention des maladies du coeur et des vaisseaux, lancées en 1984 et 1985 avec le concours du comité français d'étude pour la santé, seront prolongées aux niveaux national et régional au cours des mois à venir ;
- les actions de prévention en direction des jeunes en difficulté seront intensifiées : une visite médicale sera instituée dès 1986, notamment pour les jeunes bénéficiant des stages "16-18 ans".
- Le secrétaire d'Etat chargé de la santé a présenté au Conseil des ministres une communication sur la politique de prévention sanitaire.
- Les succès de la médecine curative ne doivent pas conduire à sous-estimer le rôle de la prévention dans la lutte contre certaines maladies et pour l'amélioration de l'état de santé de la population.
- Une politique de prévention dynamique, ayant notamment pour objectif de rendre chaque individu apte à prendre en charge sa propre santé, sera poursuivie et intensifiée :
- - par des actions d'information, de sensibilisation, d'éducation et de formation en direction des citoyens et des professions de santé ; elles concerneront l'ensemble du corps médical, et particulièrement les médecins généralistes, selon des modalités prévues par la récente convention médicale ;
- par la mise en oeuvre des mesures concrètes de prévention de certains risques dans le cadre de "contrats-santé" associant l'Etat, les collectivités locales, les équipes médicales et para-médicales et d'autres partenaires publics ou privés.
- Dans ce cadre :
- les mécanismes qui permettent de mieux connaître l'évolution des principales maladies (cancer, maladies cardio-vasculaires, malformations congénitales) seront améliorés et mieux coordonnées ;
- les campagnes nationales d'information sur la modération de la consommation de boissons alcoolisées et sur la prévention des maladies du coeur et des vaisseaux, lancées en 1984 et 1985 avec le concours du comité français d'étude pour la santé, seront prolongées aux niveaux national et régional au cours des mois à venir ;
- les actions de prévention en direction des jeunes en difficulté seront intensifiées : une visite médicale sera instituée dès 1986, notamment pour les jeunes bénéficiant des stages "16-18 ans".