Texte intégral
Le ministre de l'agriculture a présenté au Conseil des ministres les résultats de l'accord intervenu le 25 avril à Luxembourg sur la fixation des prix agricoles pour la campagne 1986-1987 et sur certains aménagements des organisations de marchés.
- Dans le contexte économique et budgétaire particulièrement difficile que connaît la Communauté économique européenne, cet accord répond aux intérêts de nos agriculteurs. Dans cette négociation, en effet, la France s'était fixée pour objectif d'obtenir un relèvement des prix agricoles français en démantelant aussi largement que possible les montants compensatoires monétaires négatifs, alors que les propositions initiales de la Commission se traduisaient, pour la plupart de nos productions, par un gel des prix.
- Ainsi et compte tenu des décisions sur les prix en ECU, le prix des produits français, exprimé en francs, augmente en moyenne de près de 3 % pour les productions animales - ce qui correspond à 60 % de la production agricole finale - et de 1,5 % pour la plupart des productions végétales.
- S'agissant des organisations de marchés, les décisions prises en matière céréalière préservent la vocation exportatrice de notre agriculture et prévoient une co-responsabilité des producteurs. Dans le secteur laitier, la réduction de 3 % des quota à opérer dans les trois années à venir sera réalisée selon des modalités qui faciliteront la restructuration dans ce secteur.
- Les résultats de cette négociation reflètent la détermination avec laquelle le Gouvernement entend défendre les intérêts français en Europe.
- Dans le contexte économique et budgétaire particulièrement difficile que connaît la Communauté économique européenne, cet accord répond aux intérêts de nos agriculteurs. Dans cette négociation, en effet, la France s'était fixée pour objectif d'obtenir un relèvement des prix agricoles français en démantelant aussi largement que possible les montants compensatoires monétaires négatifs, alors que les propositions initiales de la Commission se traduisaient, pour la plupart de nos productions, par un gel des prix.
- Ainsi et compte tenu des décisions sur les prix en ECU, le prix des produits français, exprimé en francs, augmente en moyenne de près de 3 % pour les productions animales - ce qui correspond à 60 % de la production agricole finale - et de 1,5 % pour la plupart des productions végétales.
- S'agissant des organisations de marchés, les décisions prises en matière céréalière préservent la vocation exportatrice de notre agriculture et prévoient une co-responsabilité des producteurs. Dans le secteur laitier, la réduction de 3 % des quota à opérer dans les trois années à venir sera réalisée selon des modalités qui faciliteront la restructuration dans ce secteur.
- Les résultats de cette négociation reflètent la détermination avec laquelle le Gouvernement entend défendre les intérêts français en Europe.