Texte intégral
Cher(e)s camarades,
Il me revient - j'en suis très heureux et très fier - d'ouvrir par cette brève intervention la première séance de travail de notre nouveau Conseil national.
Permettez-moi tout d'abord, et ce n'est pas formel, de vous remercier - et à travers vous l'ensemble des communistes - pour l'immense effort de réflexion et d'élaboration qui a conduit au 30ème congrès. C'est par ce processus inédit de démocratie militante que nous avons, à Martigues, fondé un nouveau parti communiste. C'est ce que souhaitaient les communistes dans leur diversité. Ils vérifient aujourd'hui - et en expriment une légitime satisfaction - qu'il en a bien été selon leurs vux.
Au-delà, une large partie de l'opinion publique a témoigné de son intérêt pour ce qu'elle a ressenti comme neuf et prometteur dans les décisions du congrès.
La plupart des moyens d'information, enfin, ont mis l'accent sur la transformation profonde et la modernisation du parti opérées à Martigues. Et beaucoup, qui doutaient de notre capacité à relever ce défi, ont dû admettre que nous y étions parvenus.
Dans la France de l'an 2000, dix ans seulement après l'effondrement du mur de Berlin, ce que nous venons de réussir constitue un événement qui, à bien des égards, bouleverse la " donne " politique.
Ne boudons pas la réalité, il s'agit en vérité, d'un événement d'une immense portée politique.
Pour toutes celles et tous ceux qui ne renoncent pas à leur volonté d'une transformation radicale de l'ordre des choses existant, il est un encouragement et un espoir. Ils voient dans le nouveau parti communiste, une chance de peser plus efficacement en faveur des changements significatifs qu'exigent les attentes, les impatiences de notre peuple, près de 3 ans après l'arrivée au pouvoir de la gauche plurielle. D'autant que, même " éclatée " et agitée par le choc des ambitions personnelles de ses leaders, la droite prépare activement les échéances à venir. Elle est confortée dans sa démarche par les résultats qu'ont obtenus récemment ses amis politiques d'un certain nombre de pays européens.
Et l'offensive de très grande ampleur engagée par le patronat français et son organisation le MEDEF sur le thème de la " refondation sociale " constitue un acte dont il faut mesurer le caractère gravissime. Il s'agit non seulement pour le patronat de s'opposer à des mesures positives de la politique du gouvernement de gauche plurielle mais, voyons-le bien, d'opérer un véritable renversement social mettant gravement en cause la dignité des salariés et des privés d'emploi ainsi que les principes républicains de la démocratie française.
Sous la houlette de M. Seillière, l'organisation du patronat n'hésite pas à aller, sans vergogne, bien au-delà de son rôle traditionnel. Le MEDEF se comporte désormais comme un véritable parti politique de droite. Le plus en pointe, et de loin, dans la tentative de pousser les feux de l'ultralibéralisme pour plier toute la société à ses règles de fer.
C'est ainsi que, tantôt par le chantage, tantôt par la menace, il somme les salariés et leurs organisations de renoncer aux garanties que leur procure la loi.
A la législation sociale, au code du travail, le patronat veut substituer un droit privé, concocté par lui au service exclusif de ses objectifs. Il ne propose pas de les négocier, même âprement : il cherche à les imposer purement et simplement.
La campagne brutale qu'il mène actuellement au nom de la " refondation sociale " est particulièrement révélatrice de cette nouvelle posture très politique du MEDEF.
C'est très préoccupant, bien sûr, pour les millions de salariés qu'il veut faire régresser vers une dépendance quasi féodale à l'égard des patrons. Et, bien au-delà, c'est l'ensemble des citoyennes et des citoyens, les responsables politique, les élus et la représentation nationale qui sont très directement concernés.
J'y insiste : l'attitude du MEDEF doit être prise très au sérieux.
Pour notre part, nous avons commencé d'y riposter. Et de ce point de vue la conférence de presse tenue la semaine dernière par notre parti sur cette question a été particulièrement pertinente et efficace. Notre conseil devra trouver le moyen d'y consacrer un moment de ses travaux aujourd'hui pour envisager les initiatives concrètes que nous aurons à prendre rapidement en la matière.
C'est en effet, je pense, un véritable front de progressistes que nous devons opposer à l'offensive brutale du patronat.
Il s'agit donc pour nous de rencontrer toutes les organisations concernées par le dispositif de régression sociale du MEDEF pour un échange de vue et pour envisager d'éventuelles initiatives communes.
Par ailleurs, puisqu'une rencontre avec M. Seillière a été envisagée - et qu'il confirme vouloir qu'elle se tienne - je veux affirmer que c'est dans cet esprit offensif que je le rencontrerai dans les prochains jours pour lui dire sans détour ce qu'inspire aux communistes le projet du MEDEF.
C'est dans un esprit tout aussi déterminé que nous devons nous trouver aux côtés des salariés en lutte pour la mise en uvre des 35 heures et la création d'emplois, pour une augmentation des salaires en rapport avec la croissance et les profits substantiels qu'elle engendre. C'est le sens que je donnerai à ma rencontre mardi prochain à Argenteuil, avec les salariés du groupe Dassault, en lutte depuis plusieurs semaines.
On le voit, l'ensemble des pressions ultralibérales qui s'exercent sur le gouvernement autorisent donc, moins que jamais, à la gestion " tranquille " de la période à venir.
Au contraire il est besoin de leur opposer une contre-offensive extrêmement résolue. Cela passe nécessairement par l'engagement des grandes réformes de structures susceptibles de répondre aux attentes sociales des Françaises et des Français. Il s'agit d'obtenir des résultats concrets et significatifs en termes de recul du chômage et de la précarité; de progression du pouvoir d'achat et des minima sociaux; de modernisation et de développement des services publics ; de réforme démocratique de la fiscalité et du crédit, avec notamment la mise en place d'une taxe ou d'une cotisation sociale additionnelle, prélevée sur les produits financiers des entreprises et des banques. C'est l'idée que j'ai avancée au congrès d'une taxe Tobin à la française. Et surtout il faut une autre orientation de l'argent, vers la satisfaction des besoins humains et de la société plutôt qu'au service de la croissance financière, qui fragilise dangereusement les acquis de la politique de gauche plurielle quand il faut, au contraire, les consolider et les étendre.
J'ai la conviction, vous l'avez compris, que l'impact du 30ème congrès peut nous permettre une intervention communiste plus efficace de ce point de vue.
La conviction, également, que la voie est désormais ouverte à des progrès sensibles de la crédibilité et de l'influence du parti communiste. Et nous sommes sans doute mieux en mesure de contribuer utilement à faire grandir et fortifier une dynamique nouvelle des rapports entre politique et mouvement social. Cela dit, cette confiance nouvelle qui nous est accordée ne sera pas éternelle. Elle est exigeante et c'est à la qualité de nos actes que l'on nous jugera.
Vers l'extérieur d'abord, vers la société et le mouvement social. Il s'agit par conséquent de modifier nos comportements et nos pratiques. C'est décisif pour gagner des millions de citoyennes et de citoyens, de jeunes, à la conviction que ce que le parti communiste leur propose c'est bien la recherche des moyens de leur intervention responsable en politique, sur toutes les questions et en toutes circonstances.
C'est le sens de l'action que nous voulons engager pour faire reculer les inégalités, les discriminations qui minent gravement la société française et pour des propositions alternatives, et dont Jean-François Gau traitera tout à l'heure.
Et c'est aussi en direction des communistes eux-mêmes qu'il nous faut accomplir des efforts particulièrement conséquents. Ils ont beaucoup travaillé à définir un projet communiste neuf et convaincant. Ils veulent à présent - c'est ce que disent un très grand nombre d'entre vous - le porter dans la société avec un parti dont ils seront, de bout en bout, pleinement responsables du fonctionnement, de ses prises de décisions et de leur mise en uvre.
C'est la responsabilité, individuelle et collective, de chacune et chacun d'entre nous, membres du Conseil national, de veiller à ce qu'il en soit bien ainsi.
Nous avons pris à Martigues un certain nombre de dispositions précises pour progresser dans cette voie. Nous voulons que le Conseil national joue pleinement son rôle de direction réelle du parti.
La création d'une présidence, dont nous pourrions proposer la responsabilité à Dominique Grador, répond à cette volonté d'affirmer la primauté de direction au conseil national, et surtout d'éviter un dispositif qui reproduirait les hiérarchies du système pyramidal de fonctionnement auquel le 30ème congrès a décidé de mettre un terme.
Ce nouveau dispositif vise, en effet, à ce que le Conseil national soit entièrement maître de ses ordres de jour et de l'organisation de son travail, sans qu'aucune autre instance puisse se substituer, de fait, à son rôle de direction du parti.
J'ai parlé de la responsabilité individuelle de chacune et chacun d'entre nous. Elle doit s'exercer, notamment, par l'implication de tous les membres du conseil dans des commissions de travail sur des projets dont nous allons discuter et dont une liste, non exhaustive, vous a été adressée il y a quelques jours.
En même temps, nous en sommes convenus au congrès, nous entrons dans une période d'expérimentation de formes nouvelles de la vie du parti et du militantisme communiste. Il faudra en tirer les enseignements politiques le moment venu et les traduire dans une nouvelle rédaction des statuts. C'est la responsabilité confiée par le congrès - vous le savez - au groupe de réflexion et de travail animé par Marie-George Buffet.
Telles sont, cher(e)s camarades, les quelques remarques dont je voulais vous faire part avant que nous passions à l'organisation de notre travail, et que nous prenions les premières décisions d'action du nouveau parti communiste.
(Source http://www.pcf.fr, le 27 novembre 2002)
Il me revient - j'en suis très heureux et très fier - d'ouvrir par cette brève intervention la première séance de travail de notre nouveau Conseil national.
Permettez-moi tout d'abord, et ce n'est pas formel, de vous remercier - et à travers vous l'ensemble des communistes - pour l'immense effort de réflexion et d'élaboration qui a conduit au 30ème congrès. C'est par ce processus inédit de démocratie militante que nous avons, à Martigues, fondé un nouveau parti communiste. C'est ce que souhaitaient les communistes dans leur diversité. Ils vérifient aujourd'hui - et en expriment une légitime satisfaction - qu'il en a bien été selon leurs vux.
Au-delà, une large partie de l'opinion publique a témoigné de son intérêt pour ce qu'elle a ressenti comme neuf et prometteur dans les décisions du congrès.
La plupart des moyens d'information, enfin, ont mis l'accent sur la transformation profonde et la modernisation du parti opérées à Martigues. Et beaucoup, qui doutaient de notre capacité à relever ce défi, ont dû admettre que nous y étions parvenus.
Dans la France de l'an 2000, dix ans seulement après l'effondrement du mur de Berlin, ce que nous venons de réussir constitue un événement qui, à bien des égards, bouleverse la " donne " politique.
Ne boudons pas la réalité, il s'agit en vérité, d'un événement d'une immense portée politique.
Pour toutes celles et tous ceux qui ne renoncent pas à leur volonté d'une transformation radicale de l'ordre des choses existant, il est un encouragement et un espoir. Ils voient dans le nouveau parti communiste, une chance de peser plus efficacement en faveur des changements significatifs qu'exigent les attentes, les impatiences de notre peuple, près de 3 ans après l'arrivée au pouvoir de la gauche plurielle. D'autant que, même " éclatée " et agitée par le choc des ambitions personnelles de ses leaders, la droite prépare activement les échéances à venir. Elle est confortée dans sa démarche par les résultats qu'ont obtenus récemment ses amis politiques d'un certain nombre de pays européens.
Et l'offensive de très grande ampleur engagée par le patronat français et son organisation le MEDEF sur le thème de la " refondation sociale " constitue un acte dont il faut mesurer le caractère gravissime. Il s'agit non seulement pour le patronat de s'opposer à des mesures positives de la politique du gouvernement de gauche plurielle mais, voyons-le bien, d'opérer un véritable renversement social mettant gravement en cause la dignité des salariés et des privés d'emploi ainsi que les principes républicains de la démocratie française.
Sous la houlette de M. Seillière, l'organisation du patronat n'hésite pas à aller, sans vergogne, bien au-delà de son rôle traditionnel. Le MEDEF se comporte désormais comme un véritable parti politique de droite. Le plus en pointe, et de loin, dans la tentative de pousser les feux de l'ultralibéralisme pour plier toute la société à ses règles de fer.
C'est ainsi que, tantôt par le chantage, tantôt par la menace, il somme les salariés et leurs organisations de renoncer aux garanties que leur procure la loi.
A la législation sociale, au code du travail, le patronat veut substituer un droit privé, concocté par lui au service exclusif de ses objectifs. Il ne propose pas de les négocier, même âprement : il cherche à les imposer purement et simplement.
La campagne brutale qu'il mène actuellement au nom de la " refondation sociale " est particulièrement révélatrice de cette nouvelle posture très politique du MEDEF.
C'est très préoccupant, bien sûr, pour les millions de salariés qu'il veut faire régresser vers une dépendance quasi féodale à l'égard des patrons. Et, bien au-delà, c'est l'ensemble des citoyennes et des citoyens, les responsables politique, les élus et la représentation nationale qui sont très directement concernés.
J'y insiste : l'attitude du MEDEF doit être prise très au sérieux.
Pour notre part, nous avons commencé d'y riposter. Et de ce point de vue la conférence de presse tenue la semaine dernière par notre parti sur cette question a été particulièrement pertinente et efficace. Notre conseil devra trouver le moyen d'y consacrer un moment de ses travaux aujourd'hui pour envisager les initiatives concrètes que nous aurons à prendre rapidement en la matière.
C'est en effet, je pense, un véritable front de progressistes que nous devons opposer à l'offensive brutale du patronat.
Il s'agit donc pour nous de rencontrer toutes les organisations concernées par le dispositif de régression sociale du MEDEF pour un échange de vue et pour envisager d'éventuelles initiatives communes.
Par ailleurs, puisqu'une rencontre avec M. Seillière a été envisagée - et qu'il confirme vouloir qu'elle se tienne - je veux affirmer que c'est dans cet esprit offensif que je le rencontrerai dans les prochains jours pour lui dire sans détour ce qu'inspire aux communistes le projet du MEDEF.
C'est dans un esprit tout aussi déterminé que nous devons nous trouver aux côtés des salariés en lutte pour la mise en uvre des 35 heures et la création d'emplois, pour une augmentation des salaires en rapport avec la croissance et les profits substantiels qu'elle engendre. C'est le sens que je donnerai à ma rencontre mardi prochain à Argenteuil, avec les salariés du groupe Dassault, en lutte depuis plusieurs semaines.
On le voit, l'ensemble des pressions ultralibérales qui s'exercent sur le gouvernement autorisent donc, moins que jamais, à la gestion " tranquille " de la période à venir.
Au contraire il est besoin de leur opposer une contre-offensive extrêmement résolue. Cela passe nécessairement par l'engagement des grandes réformes de structures susceptibles de répondre aux attentes sociales des Françaises et des Français. Il s'agit d'obtenir des résultats concrets et significatifs en termes de recul du chômage et de la précarité; de progression du pouvoir d'achat et des minima sociaux; de modernisation et de développement des services publics ; de réforme démocratique de la fiscalité et du crédit, avec notamment la mise en place d'une taxe ou d'une cotisation sociale additionnelle, prélevée sur les produits financiers des entreprises et des banques. C'est l'idée que j'ai avancée au congrès d'une taxe Tobin à la française. Et surtout il faut une autre orientation de l'argent, vers la satisfaction des besoins humains et de la société plutôt qu'au service de la croissance financière, qui fragilise dangereusement les acquis de la politique de gauche plurielle quand il faut, au contraire, les consolider et les étendre.
J'ai la conviction, vous l'avez compris, que l'impact du 30ème congrès peut nous permettre une intervention communiste plus efficace de ce point de vue.
La conviction, également, que la voie est désormais ouverte à des progrès sensibles de la crédibilité et de l'influence du parti communiste. Et nous sommes sans doute mieux en mesure de contribuer utilement à faire grandir et fortifier une dynamique nouvelle des rapports entre politique et mouvement social. Cela dit, cette confiance nouvelle qui nous est accordée ne sera pas éternelle. Elle est exigeante et c'est à la qualité de nos actes que l'on nous jugera.
Vers l'extérieur d'abord, vers la société et le mouvement social. Il s'agit par conséquent de modifier nos comportements et nos pratiques. C'est décisif pour gagner des millions de citoyennes et de citoyens, de jeunes, à la conviction que ce que le parti communiste leur propose c'est bien la recherche des moyens de leur intervention responsable en politique, sur toutes les questions et en toutes circonstances.
C'est le sens de l'action que nous voulons engager pour faire reculer les inégalités, les discriminations qui minent gravement la société française et pour des propositions alternatives, et dont Jean-François Gau traitera tout à l'heure.
Et c'est aussi en direction des communistes eux-mêmes qu'il nous faut accomplir des efforts particulièrement conséquents. Ils ont beaucoup travaillé à définir un projet communiste neuf et convaincant. Ils veulent à présent - c'est ce que disent un très grand nombre d'entre vous - le porter dans la société avec un parti dont ils seront, de bout en bout, pleinement responsables du fonctionnement, de ses prises de décisions et de leur mise en uvre.
C'est la responsabilité, individuelle et collective, de chacune et chacun d'entre nous, membres du Conseil national, de veiller à ce qu'il en soit bien ainsi.
Nous avons pris à Martigues un certain nombre de dispositions précises pour progresser dans cette voie. Nous voulons que le Conseil national joue pleinement son rôle de direction réelle du parti.
La création d'une présidence, dont nous pourrions proposer la responsabilité à Dominique Grador, répond à cette volonté d'affirmer la primauté de direction au conseil national, et surtout d'éviter un dispositif qui reproduirait les hiérarchies du système pyramidal de fonctionnement auquel le 30ème congrès a décidé de mettre un terme.
Ce nouveau dispositif vise, en effet, à ce que le Conseil national soit entièrement maître de ses ordres de jour et de l'organisation de son travail, sans qu'aucune autre instance puisse se substituer, de fait, à son rôle de direction du parti.
J'ai parlé de la responsabilité individuelle de chacune et chacun d'entre nous. Elle doit s'exercer, notamment, par l'implication de tous les membres du conseil dans des commissions de travail sur des projets dont nous allons discuter et dont une liste, non exhaustive, vous a été adressée il y a quelques jours.
En même temps, nous en sommes convenus au congrès, nous entrons dans une période d'expérimentation de formes nouvelles de la vie du parti et du militantisme communiste. Il faudra en tirer les enseignements politiques le moment venu et les traduire dans une nouvelle rédaction des statuts. C'est la responsabilité confiée par le congrès - vous le savez - au groupe de réflexion et de travail animé par Marie-George Buffet.
Telles sont, cher(e)s camarades, les quelques remarques dont je voulais vous faire part avant que nous passions à l'organisation de notre travail, et que nous prenions les premières décisions d'action du nouveau parti communiste.
(Source http://www.pcf.fr, le 27 novembre 2002)