Déclaration du Conseil européen sur le Proche-Orient, Nice le 8 décembre 2000.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Auteur(s) moral(aux) : Présidence de la République

Circonstance : Conseil européen de Nice du 7 au 11 décembre 2000

Texte intégral

Le Proche Orient doit retrouver une perspective de paix.
Nul ne peut se résigner à la violence, à la souffrance des populations, à la haine entre les peuples.
La négociation doit reprendre. A cet égard, l'Union européenne juge nécessaire :
l'engagement personnel du Premier ministre israélien et du Président de l'Autorité palestinienne ;
la mise en oeuvre intégrale et immédiate des engagements qu'ils ont pris à Charm el-Cheik et à Gaza ;
des gestes concrets de la part des deux parties, y compris la renonciation à la violence et, en ce qui concerne Israël, la question de la colonisation ;
la mise en place d'un mécanisme de mesures de confiance ;
le début des travaux sur place de la Commission d'établissement des faits, à laquelle participe, comme représentant de l'Union européenne, M. Solana, Secrétaire général, Haut représentant pour la PESC ;
un accord sur la création d'une mission d'observateurs.
L'Union européenne a des intérêts majeurs au Proche-Orient. Ses positions ont été clairement définies, notamment au Conseil européen de Berlin en mars 1999 et dans la déclaration de l'Union européenne du 12 septembre 2000. Elle est prête à se concerter avec toutes les parties sur les moyens d'atteindre ces objectifs en vue de la reprise de la négociation pour un accord de paix.